Que je sais, depuis le premier jour où je t’ai vue, que tu n’aspirais qu’à semblable comédie ! Tu es de ces femmes insatisfaites qui s’inventent mille malheurs. Ce n’est pas l’amour qui te hante, mais le désir.
L’adoration n’est jamais l’amour.
L’écriture est le commencement de la morale.
La cruauté est le serpent de l’homme faible ; le mépris est le bélier de l’homme juste.
Tu n’es pas esclave d’une passion, mais domestique de l’ennui. C’est l’ennui qui te fait inventer tous ces monstres.
Irritante beauté, tu ne réponds à aucune de nos questions ; tu nous plonges plus avant dans le chaos ; loin de les apaiser, tu décèles nos blessures les plus secrètes et tu y verses du poivre !
Plus un homme s’enfonce sous la terre, plus il lui devient urgent d’emporter avec lui les témoignages de sa vie.
La passion est une école de la grandeur.
Nous nous passionnons parce que nous doutons de l’éternité de l’amour —qui néanmoins, nous paraît être le seul sentiment digne de l’éternel. Et il est vrai que la passion est, par là, une souffrance et, plus que cela, un apprentissage minutieux de la douleur.
Je ne parviens pas à discerner l’erreur et le salut tant la voie qui m’est proposée me confond et, par là, tout à la fois me fait frémir et me passionne.