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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Si ce roman , sorti en 1881, parle de mariages, il est question de jeunes gens, d'amour mais surtout d'argent...
Ayala et sa grande soeur Lucy, devenues orphelines et sans un sou vaillant, seront recueillies par le frère et la soeur de leur père.
La tante richissime prendra la plus jolie , Ayala, tandis que le frère qui vit chichement avec son épouse prendra la plus terne, Lucy.
Mais très vite, les deux soeurs seront malheureuses , tant la vie dans leurs familles respectives est différentes de celle qu'elles avaient chez leurs parents . Leur père était artiste et la recherche de la beauté est devenue leur éducation . Ayala , ne supporte pas le côté parvenu , et vulgaire de la maison de sa tante, se heurte à la jalousie de ses cousines, et rend fou d'amour , son cousin; tandis que, Lucy apprend l'économie domestique chez sa tante par alliance et n'en peut plus de raccommoder tous les après-midi... Aucune distraction ne vient jamais bousculer une routine toute routinière...
Insoumises, les deux soeurs, bousculeront fermement les projets que formeront leurs oncles et tantes ( et la bonne société ), pour leur avenir .
Anthony Trollope nous présente le mariage sous un jour moins romantique que Jane Austen. Etude sociologique un brin humoristique et sarcastique, il nous offre tout un panel de jeunes gens, garçons filles en âge de convoler.
Mon personnage préféré est de loin, l'oncle par alliance, richissime banquier , qui peste de se voir considéré par les prétendant de ses filles comme un distributeur automatique , un fournisseur de dot...
Bien sur , ce roman a pris de l âge , et comporte quelques longueurs...
je n'ai pas du tout aimé le personnage principal , Ayala, son romantisme . Sa façon de penser a bien vieilli.
Mais j'ai savouré la beauté de la langue (enfin de la traduction..) , son élégance et n'ai pas ployé un seul instant, sous le poids de ces 662 pages.
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Suite au décès de leur père, deux soeurs, la sérieuse Lucy et sa cadette, la romanesque Ayala, sont confiées chacune à leur oncle et leur tantes maternels.
Lady Tringle fait prévaloir la richesse de son mari pour choisir la jolie Ayala. Son frère, Reginald Dorsett, ne roulant pas sur l'or, doit se "contenter" d'accueillir Lucy.

Mais tout ne se passe pas comme prévu d'un côté comme de l'autre. Les demoiselles ne sont pas faciles à gérer et un échange s'opère. Lucy se retrouve chez sa riche tante et Ayala chez son oncle impécunieux.

Si cela ne suffisait pas, Ayala fait chavirer les coeurs ; celui de son cousin Tom, celui du colonel Stubbs et celui du capitaine Batsby. Mais Ayala refuse toutes les avances car elle a un homme idéal en tête qu'elle appelle son Ange de Lumière. de son côté, Lucy aime Isadore Hamel, un sculpteur fier mais sans le sou.

Ajouter à cela les enfants de Sir Tringle qui font tourner leur père en bourrique avec leurs caprices, des ladies marieuses et des coureurs de dot sans scrupules.

Tout ce petit monde se confronte, virevolte, complote autour des deux orphelines qui restent fidèles à leurs convictions.

Avec nombre de personnages pittoresques, de complots, de retournements de situations et de coups de théâtre, Anthony Trollope nous offre un roman digne d'un soap opéra actuel. Mais ce qui diffère des feuilletons aux grosses ficelles, c'est le talent de l'auteur à dépeindre des personnages, son humour, son sens de la comédie, son regard sur son époque et les enjeux du mariage.

Vous comprendrez aisément que j'ai eu beaucoup de plaisir à lire ce roman vif et enlevé qui, s'il souffre de légères étourderies de l'auteur, n'en demeure pas moins délectable.

"L'ange d'Ayala" est le troisième roman d'Anthony Trollope que je lis et je ne compte pas m'en arrêter là.


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Ce roman, qui est un classique anglais, décrit avec humour le mariage au XIXème siècle. Cette situation était en effet le plus cher désir des jeunes demoiselles, bercées de romans d'amour, mais aussi celle de jeunes hommes sans le sou prêts à décrocher le jackpot, c'est à dire une riche héritière.
Plusieurs personnages d'une même famille vont intervenir dans ce roman dont Ayala, la principale héroïne. Cette dernière m'a paru peu attachante : rêveuse et fantasque, elle prend parfois de sottes décisions et regrette amèrement son geste ensuite. A force de vivre dans le monde des songes, Ayala ressemble à une enfant fragile. Est-ce ce côté candide et ingénue qui entraîne tous ses prétendants à ses pieds ? Même si elle intervient peu dans le récit, j'ai préféré sa soeur Lucy.
L'auteur décrit avec beaucoup d'ironie et d'humour le matérialisme bourgeois de l'époque : les Tringle sont respectées car ils sont fortunés ; les prétendants accourent au pied de leurs filles non pas pour leur beauté ou leurs qualités mais parce que le montant de la dot est exorbitant. Les enfants Tringle ont l'opinion bien tranché qu'à force de cajoleries et de caprices, ils pourront tirer de leur père tous les millions qu'ils souhaitent. Hélas, tout ne s'achète pas comme Tom le découvrira à ses dépens : fou amoureux de sa cousine, il s'imagine que sa fortune, son futur rang de baronnet ou une rivière de diamants convaincra cette orpheline sans le sou.
Le style d'écriture est riche, soutenu et plein d'ironie. Il y a des scènes qui sont très drôles notamment le dialogue entre M. Tringle et Frank Houston quand ce dernier demande la main de sa fille ; les altercations de M. Tringle avec son gendre qui est un redoutable pique-assiette. Il y a aussi beaucoup de digressions de l'auteur car ce dernier ne peut pas s'empêcher de donner son avis et de s'immiscer dans le récit. J'ai noté aussi plusieurs longueurs et des répétitions, qui s'expliquent surtout par le fait que ce roman était à la base un feuilleton donc de temps en temps, il fallait rafraîchir la mémoire des lecteurs.
Pour conclure, je recommande surtout ce livre aux amoureux de la littérature victorienne !
Lien : https://leslecturesdehanta.c..
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J'aime beaucoup les classiques mais, c'est souvent à reculons que je me lance dans leurs lectures. Surement des restes de lectures obligatoires subies à l'école…
Néanmoins, celui-ci est arrivé avec sa si jolie couverture et même la vue de ce pavé de 660 pages n'a pas réussi à me décourager. Il faut dire aussi que le résumé avait de quoi me charmer. Et puis, la couverture est vraiment jolie, elle dégage une certaine impression de sérénité, très agréable. Ce roman était tout d'abord publié en roman feuilleton en Angleterre, il est le dernier écrit par Anthony Trollope et c'est la première fois qu'il est traduit en français.

le premier chapitre est un peu compliqué à suivre car on reçoit beaucoup d'informations d'un coup, il y a nombre de personnages cités sans qu'on réussisse réellement à les situer puisqu'on a aucune idée de qui ils sont, mais, par la suite ça s'éclaire un peu plus et on les recadre mieux.
Pour une fois le résumé ne couvre qu'une toute petite partie de l'histoire, les premiers chapitres, donc évidemment, il se passe bien plus de choses que ce qui y est mentionné. Nous faisons face à deux soeurs qui ont perdu leurs parents, comme elles sont encore jeunes, elles sont confiées aux bons soins de leurs oncles et tantes. L'une d'elle côtoiera le beau monde et le luxe tandis que l'autre devra vivre dans la pauvreté. Chacune sera élevée dans un mode de vie totalement différent de ce qu'elles connaissaient auparavant et il en résultera évidemment quelques rébellions de chaque côté qui aboutiront à plusieurs sanctions, tel que le rééchange des jeunes filles. Les deux familles disposent de ces demoiselles un peu trop à leur guise.

le roman se nomme « L'Ange d'Ayala », néanmoins même si l'histoire est centrée sur la jeune fille, il n'est pas question que d'elle. On a une sorte de fresque familiale où les déboires de toute la famille nous sont contés, surtout ceux des jeunes filles à marier et de leurs prétendants.
La belle et romanesque Ayala, qui a une pléthore d'hommes à ses pieds mais n'en veut aucun puisqu'elle vit dans son imaginaire et qu'aucun de ceux qui lui font la cour n'atteint la cheville de son Ange de Lumière. Pendant tout le roman, on se demande si finalement elle restera vieille fille ou bien si elle daignera en choisir un. Elle peut être pas mal agaçante de par certaines de ses réactions mais, en règle générale, on la comprend, même quand elle fait fi de l'étiquette. Mais c'est une jeune fille attachante qui rêve d'un mariage d'amour et à qui l'argent ne fait ni chaud ni froid. Elle a ses propres idéaux en tête et rien ne réussi à la détourner du chemin qu'elle s'est fixé. Elle a une volonté d'acier et est guidée par son imaginaire romantique, qui manquera presque de la faire passer à côté du bonheur.
On côtoie également sa soeur Lucy, éprise de M. Hamel, tout autant épris d'elle d'ailleurs. Malheureusement l'élu du coeur de Lucy est méprisé par sa famille qui ne veut pas entendre parler de ses noces avec cet homme. Comment vont-ils s'en sortir ?
Tom est un personnage récurrent et particulièrement insupportable, j'ai eu beau comprendre son désespoir, j'ai eu énormément de mal à me faire à son infatigable persévérance.
Il y a d'autres personnages qui entrent en jeu, tel que les cousines de Lucy et Ayala, leurs oncles et tantes et les divers amis des deux demoiselles.
Les personnages sont plus complexes qu'il n'y paraît et les découvrir au fur et à mesure permet de mieux les cerner et peut même nous faire changer d'avis à leur propos.

Ce qui m'a particulièrement marqué est le fait qu'on ai plusieurs points de vue différents dans un même chapitre ce qui permet de bien comprendre pourquoi les protagonistes réagissent comme ils le font. Par exemple, sur un chapitre entre Lucy et sa tante, si celles-ci se querellent, nous auront droit aux raisons qui les poussent l'une et l'autre à se crêper le chignon. C'est quelque chose que j'ai bien apprécié car ça permet de bien saisir les personnalités des différents personnages et de s'en imprégner plus facilement.

D'ordinaire, j'ai horreur que l'auteur s'immisce dans le récit parce que ça a tendance à me faire revenir à la réalité de façon brutale. Là en revanche, c'est plutôt bien mis en place et ça créer une sorte de complicité entre l'auteur et le lecteur en y ajoutant une petite touche d'authenticité, on a l'impression qu'il parle de personnes réelles qu'il a vraiment connues.

En somme, c'est un classique, certes, mais un classique très attrayant et divertissant, on ne s'ennuie pas une seconde et on a plaisir à suivre les déboires de tout ce petit monde. Si vous aimez l'époque victorienne et l'étiquette qui va avec, vous serez surement charmés. Et en plus, malgré ses plus de 600 pages, il se lit assez rapidement.
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Une lecture vraiment délicieuse.
J'aime bien l'auteur Anthony Trollope, et bien c'est je crois ma meilleure lecture de cet auteur.
Je ne reparlerai pas de l'histoire qui est déjà très bien résumée dans la présentation du livre, mais préfère m'intéresser à l'ambiance, au style proposé par l'auteur.
On se régale de bout en bout de la galerie de personnages proposés. Ils sont tous riches en couleur, avec leurs qualités et leurs défauts, l'auteur ne les ménage pas... même si on sent bien qu'il les adore à travers les mots qu'il emploie. Je pense en particulier à la famille Tringle et aux soupirants des demoiselles de cette famille. Qu'ils sont drôles ! Je ne pouvais m'empêcher de sourire en lisant.
C'est finalement Ayala que j'ai trouvée la moins intéressante. Je n'ai pas réussi à la comprendre et à m'y attacher, même lorsqu'elle semble ouvrir les yeux sur sa situation.
Il est vrai que ce texte est long à lire, et qu'il impose des répétitions (certainement liées au fait que le livre a été écrit sous forme de feuilletons au départ), mais on ne s'ennuie pas une minute et je le recommande donc à tous les lecteurs fans de cette époque victorienne.
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Je me suis laissée emporter par l'histoire de ses deux soeurs que le malheur sépare. En effet les deux jeunes filles que l'on considère comme des enfants (elles ont presque 20 ans tout de même) sont orphelines et sans le sous. C'est donc leur oncle et tante qui devront les prendre en charge. Lady Tringle, la tante, estime que vu sa position (et l'argent de son mari) c'est Ayala qui viendra chez eux car elle fera un joli bibelot à exhiber. Lucy se retrouve donc chez l'oncle, qui, lui est pauvre mais comme Lucy est moins belle ce n'est pas grave !

L'auteur nous plonge dans les jeux et manigances de la haute société de l'époque, des complots dans les salons, des recherches de dots à tout prix. L'atmosphère du livre est joyeuse, pleine de festivité et de voyage mais cache une certaine critique sur cette société du paraitre. L'auteur est ironique, parfois cynique.

Il décrit les conditions des jeunes filles qui devaient se marier pour subvenir à leur besoin car dépendantes des hommes, père, frère, mari.

Les personnages sont dépeints avec talents car ils ont tous des facettes différentes et assez détaillées.

L'auteur a un style parfois un peu lourd avec ses répétitions et il était un peu étourdi. En effet une lettre censée avoir été découpée en petit morceau et jetée au feu est retrouvée quelques chapitres plus tard en bonne état. Smile Parfois il oublie même comment il appelle ses personnages. Mais cela m'a fait sourire plutôt qu'agacée.

Ce roman m'a vraiment plus et je suis ravie d'avoir découvert cet auteur
Lien : http://memelessorciereslisen..
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Belle couverture, papier de bonne qualité, résumé alléchant et le nom d'Anthony Trollope ( auparavant j'avais lu Miss Mackenzie qui m'a laissé un excellent souvenir et envie de lire d'autres ouvrages de l'auteur ), quoi de mieux pour se laisser tenter ??
On voit évoluer dans ce livre des soeurs très différentes : Ayala et Lucy dans l'Angleterre victorienne. Pleins de petits rebondissements ponctuent cette histoire qui nous offre un heureux dénouement. La famille Tringle très caricaturale permet une distraction tout au long du livre.
Le seul reproche que je peux faire est que certaines longueurs dues à des répétitions sont presque lassantes : Je ne sais plus combien de fois Ayala a repoussé ses prétendants.
En résumé, ce livre permet de retrouver l'atmosphère victorienne et de passer un bon moment, il mérite donc d'être lu.
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Bien que d'une humeur historique ces derniers temps, j'ai eu très envie de retrouver mes chers classiques et de continuer en cette occasion la bibliographie d'Anthony Trollope. L'Ange d'Ayala me faisait particulièrement envie grâce à son alléchant résumé et sa séduisante couverture. Malheureusement et même si j'ai pris un incroyable plaisir à retrouver sa délicieuse prose, j'ai eu énormément de mal à entrer pleinement dans cette étude de moeurs et roman d'apprentissage.

C'est bien la première fois que j'ai du faire force d'effort et de concentration afin de m'immerger un minimum et sans rupture dans une oeuvre de l'auteur. Pourtant tous les ingrédients du genre sont toujours aussi bien apportés et minutieusement menés mais il m'a manqué la malice que j'apprécie tant dans le style de l'auteur pour être totalement satisfait et conquis. Finalement et même si les nombreuses intrigues restent toujours aussi séduisantes, j'ai trouvé que certaines parties étaient par moments assez longues, malgré la courte durée des chapitres dévoilés, et cassaient réellement mon intérêt ainsi que le dynamisme de cette oeuvre. Néanmoins, je ne peux affirmer avoir subit cette lecture tant celle-ci s'est dévoilée une fois d'une richesse délicieuse. A travers ses héroïnes, l'auteure parvient à dresser une fine et exquise fresque sociale et dépeint avec efficacité les moeurs de l'époque. de manière bien plus acerbe qu'à l'accoutumée et à travers de nombreux et variés sujets, ce dernier dépeint une véritable critique délicieuse à se mettre sous la dent. J'ai fort apprécié l'image du mariage et la place de la femme en son sein lors de l'époque victorienne. Tout comme j'ai aimé retrouver de vénaux personnages assoiffés de richesse et de pouvoir. Il faut dire que l'univers se veut fort soigné et met en totale opposition et avec distinction deux mondes bien différents et dont seuls les amours semblent partagés. Ainsi et d'un côté, le lecteur fera connaissance avec les mondanités victoriennes tandis que l'autre il découvrira la nécessité. J'avoue avoir adoré ce pan de l'intrigue tant ce ballet des moeurs et autres morales se veut rythmé et parfois endiablé.

Néanmoins et malgré toute la finesse et toute l'attraction qui émanent des nombreux portraits esquissés dans L'Ange d'Ayala, je ne suis pas parvenu à m'attacher complètement à l'un d'eux. Pourtant nos deux orphelines, Lucie et Ayala possédaient de merveilleux atouts ainsi que de séduisants arguments et brillaient par leur différence qui au final s'avère bien terne une fois arrivé à sa finalité. Grâce à l'intelligence et la beauté d'Ayala, je m'attendais à découvrir une jeune femme bien loin des conventions et même si les premiers chapitres le laissaient pourtant présager, cette dernière se range bien trop précipitamment derrière les conventions et les étiquettes que lui colle avec vivacité l'époque dans laquelle elle évolue. Ainsi, j'ai été assez déçu par le manque d'audace dont souffre Anthony Trollope et dont il aurait pu faire preuve tant je connais ses capacités qui me semblaient, jusqu'à présent, sans limite. Cependant et quand bien même cette légère déconvenue, j'ai été plus que sensible à la relation fraternel qui lie avec sensibilité et émotion Lucy et Ayala. Ces dernières sont merveilleusement construites et chacune des psychologies est poussée a son paroxysme. Ainsi, l'évolution de leur relation ainsi que chacune des étapes qui construit celle-ci se sont devinés des plus séduisante à découvrir. J'ai d'ailleurs bien plus apprécié les passages dans lesquels les jeunes demoiselles étaient réunies que tous les autres aspects romantiques de ce roman. Il faut dire que leur différence fait le charme de ce tandem et que ce dernier rythmer avec efficacité ce roman. Bien entendu les autres personnages ne sont pas sans reste et j'ai pris plaisir à découvrir cette conséquente et dense peinture familiale qui permet à l'auteur de dresser une vive critique de l'époque victorienne.

Cette riche et abondante oeuvre ne m'a pas autant convaincu que les autres romans d'Anthony Trollope. La faute à une plume un tant soit peu plus exigeante et manquant parfois de malice et de raillerie malgré des thèmes abordés avec toujours autant de sincérité. Je ne suis d'ailleurs pas parvenu à m'attacher à l'un des nombreux protagonistes présentés au cours de cette lecture malgré tout leur charme et leur finesse.

Cette lecture a été réalisée à l'occasion du Blossom Spring Challenge – 2022 : Menu Lapin de Pâques – Catégorie Chasse aux oeufs.
Lien : https://mavenlitterae.wordpr..
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