AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations sur Les chiens de Pasvik (38)

Derrière l'ennemi le plus inattendu, le plus repoussant, il pouvait y avoir l'homme qui partageait la dernière richesse dont il disposait, sa chaleur.
P 98
Commenter  J’apprécie          100
Les hommes ne chantent pas. Ils pêchent, ils boivent, ils meurent.
Commenter  J’apprécie          102
Un tel hurlement valait dix histoires fantastiques. Un hurlement qui racontait tout le cheminement du monde, franchissait les montagnes et les steppes, rapportait les souffrances et les espoirs, la lutte sans fin, la fatalité du vivant, les âmes sous les montagnes.

(Metailié, p.15)
Commenter  J’apprécie          70
Il se souvenait de ces livres édités par l’Institut de biologie raciale, que les suédois avaient ouvert en 1922. Des livres illustrés de planches, bons Suédois, mauvais Tatares, bons Suédois, mauvais Juifs, bons Suédois, mauvais Lapons, bons Suédois, mauvais Gitans. Avec des colonnes de chiffres de tous les angles du crâne, bonnes mesures, mauvaises mesures. Oui, il avait glissé, oui il s’était perdu à comparer ses mesures avec ces colonnes de chiffres.
Commenter  J’apprécie          60
Un type sobre, fataliste, désabusé... tu peux dire ça de la plupart des habitants de la péninsule. À part le côté sobre.
Commenter  J’apprécie          40
Le silence de Mamo était rempli de vagues d'incertitudes, d'odeurs de crainte, de soupirs de désespoir, de bruits de portes qui claquent, de voix qui commandent. Un silence agité, qui la laissait de longues heures les yeux grand écarquillés, témoin d'un passé qui la poursuivait.
Commenter  J’apprécie          40
La neige écrasait tout le paysage. Un ciel maintenant rose vif posé sur un voile de coton immaculé aux reflets scintillants. C’était la période de l’année que Klemet préférait. Celui où le bruit des hommes se perdait dans l’épaisseur des couches de flocons.
Commenter  J’apprécie          40
Le vent du nord qui soufflait de l’océan Arctique avait vidé les rues de Teriberka, à part ces deux femmes qui marchaient, courbées, portant des sacs en plastique ballottés par les bourrasques. Elles avançaient à petits pas, luttant, s’arrêtant quelques instants, avant de reprendre leur chemin. C’était la première fois qu’Oleg mettait les pieds dans ce gros village des bords de la mer de Barents. Et la dernière, espérait-il.
Le crépi des façades de la plupart des maisons s’écaillait comme une lèpre, dévoilant les lamelles de bois en diagonale, fragile structure qui tenait par miracle face aux bourrasques.
Commenter  J’apprécie          40
Un paysage féérique, presque irréel tant les tons s'opposaient, mais sans se nuire, le ciel découpant la toundra, la toundra portant le ciel, comme si l'un et l'autre se rendaient hommage en revêtant leurs plus belles parures.
P 244
Commenter  J’apprécie          30
Un paysage féérique, presque irréel tant les tons s'opposaient, mais sans se nuire, le ciel découpant la toundra, la toundra portant le ciel, comme si l'un et l'autre se rendaient hommage en revêtant leurs plus belles parures.
Commenter  J’apprécie          30






    Lecteurs (422) Voir plus



    Quiz Voir plus

    Voyage en Italie

    Stendhal a écrit "La Chartreuse de ..." ?

    Pavie
    Padoue
    Parme
    Piacenza

    14 questions
    599 lecteurs ont répondu
    Thèmes : littérature , voyages , voyage en italieCréer un quiz sur ce livre

    {* *}