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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
J'aurai mis plus de temps à lire ce deuxième épisode. Moins touché par le fond de l'affaire, avec ce privilège que nous fait notre autrice à nous apprendre quelques petites choses. Ici, on découvre le Val Resia, au nord de l'Italie, et ses habitants les Résians, qui ont une spécificité génétique qui leur est propre. L'autre sujet central de ce polar est évidemment ce tableau peint avec du sang humain. Qui est la victime ? Qui est le criminel ? Quel rapport avec cette vallée ? On se laisse embarquer. Un (tout) petit bémol : vous le savez j'apprécie peu quand on tourne autour du mal être ou des malheurs des enquêteurs. Et ici, il y a en a deux. Ça pèse sur la trame sans grand intérêt.
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Une grosse déception du grand retour de Teresa Battaglia sous la plume d'Ilaria Tuti. Un gros pavé pour beaucoup de broderie. Heureusement que le duo d'enquêteur et leur équipe sont passionnants car j'aurais passé mon chemin.
Nous avons des personnages emblématiques, ce qui fait la force de l'auteure italienne.
Une enquête qui s'annonçait addictive au départ. Un tableau retrouvé, peint avec du sang humain mais surtout on peut prouver que la victime était encore vivante…. Une affaire sordide, un cold case qui rentre dans les cordes de la grande commissaire, plus mama que justicière de prime abord. Une commissaire comme on le sait depuis le premier opus, a de gros soucis de santé. Maladie qui est un obstacle pour une enquête policière.
Pour moi cet opus est plus centré sur le passé des personnages. D'ailleurs c'est le point positif de la nymphe endormie. le duo d'enquêteur est atypique et on a l'impression d'avoir son enfant et sa mère. Ils sont touchants dans leur parcours.
Mais l'auteure a failli me perdre à plusieurs reprises avec son déroulé de l'enquête. Cela prend beaucoup de longueurs et elle passe par beaucoup de chemins de traverses. Et le résultat ne répond pas à mes nombreuses attentes.
L'auteure comme dans son précédent opus, veut traiter de l'origine du mal mais son clap de fin ne donne pas le même effet que Sur le toit de l'enfer. Je m'attendais à une lecture plus vivante, plus palpitante et surtout plus intense. Mais Ilaria Tuti tâtonne trop et il faut plus de la moitié du roman pour que celui prend le bon rythme pour moi.
Donc j'ai un nouvel opus en demi-teinte. J'en attendais beaucoup du nouveau roman d'Ilaria Tuti. A savoir si elle rentrerait dans ma wish list chaque année. J'abandonne cette idée pour le moment.
Par contre, l'auteure a l'art et la manière de nous embarquer dans des belles contrées d'Italie. A chaque roman, elle nous apprend un pan du passé. Chapeau pour ce travail de titan.
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Un homme retrouve dans un grenier un tableau peint par son grand-oncle (muet et catatonique depuis des dizaines d'années) qu'il souhaite faire estimer. Mais l'analyse révèle que la peinture a été faite avec du sang humain et que cette personne n'a pas pu survivre. La commissaire Teresa Battaglia et un jeune inspecteur se mettent donc en quête de ce meurtre qui a eu lieu 70 ans plus tôt !

J'ai été plutôt séduite par le début de ce roman. L'histoire est originale et intéressante, avec une cold case, un meurtre en lien avec la seconde guerre mondiale. J'ai découvert la vallée de Resia, une petite enclave toujours en lien avec ses racines slaves et que l'évolution a tenté de rattacher de force à une culture qui n'était pas la leur. Les enquêteurs sont plutôt sympa aussi, la commissaire est une femme de caractère qui se bat contre Alzheimer, son acolyte est un peu plus classique. J'ai beaucoup aimé la jeune aveugle et son chien qui retrouve les corps, c'est assez bien trouvé également.

Mais au bout d'un moment, j'ai trouvé que le roman était bien trop long, je n'en pouvais plus de cette fin qui ne venait pas, d'autant qu'il n'y a pas non plus de gros twist qui peut nous réveiller à la fin. Non seulement, j'ai trouvé que ça piétinait, mais on part également dans des délires (ou presque) ésotériques qui n'apportent pas grand-chose ou sont mal exploités. J'avoue que sur la fin (et je parle plutôt des 200-250 dernières pages), j'ai eu l'impression qu'on tournait en rond, que les événements pour lesquels il y avait eu du suspens retombaient comme des soufflés et que les personnages n'étaient pas approfondis.

Bref, c'est un peu dommage, le début m'avait bien plût et sût m'interpeller, mais il aurait fallu condenser de moitié le roman pour en faire une histoire plus dynamique !
Lien : https://girlkissedbyfire.wor..
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L'histoire s'articule autour d'un tableau qui refait surface en Italie. Il représente une femme peinte par Alession Andrian, à la fin de la 2e guerre mondiale. Des analyses révèleront que cette oeuvre a été réalisée avec du sang humain. Battaglia devra donc résoudre ce mystère. J'ai apprécié le personnage principal, et tous les autres qui gravitent autour. Je trouve leur dynamique d'équipe très plaisante à lire. Et j'ai également comment l'autrice mêle la petite histoire à la Grande Histoire. Un roman un peu long, quelques passages auraient pu être coupés au montage, mais ça demeure que j'ai tout de même passé un bon moment de lecture. À voir, par contre, si je lance dans la suite… j'ai tellement de série à lire !
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Des les premières pages, ce livre m'a plu, l'histoire est originale et les personnages accrocheurs. Malheureusement, au fil des paragraphes, je me suis essoufflée, perdue, par trop de longueurs et par la finalité de la trame également. J'ai par contre apprécié de connaître la vallée du val Résia et ses légendes.
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Ilaria Tuti se confie sur ernestmag.fr: “L'écrivain n'a pas des choses à dire, mais des émotions à donner”. Je la découvre avec La nymphe endormie, et, en effet, le récit est chargé en émotions. Son écriture, très soignée, comporte de belles descriptions de lieux – entre autres celle d'un asile psychiatrique désaffecté –, d'oeuvre d'art - La nymphe endormie -, et de personnages. L'émotion est omniprésente.

Comme dans tout bon policier, l'auteur place au centre du roman un couple de flics bien particulier. Teresa Battaglia, commissaire, est une sexagénaire fragile et vulnérable, qui voit arriver les premiers effets d'un Alzheimer précoce. Son acolyte, l'inspecteur Massimo Marini, est, lui, trentenaire, et non moins tourmenté par un élément de sa vie qui impacte terriblement ses relations personnelles. Teresa le malmène quelque peu, mais sa figure maternelle apporte une dimension particulière à leur relation.

Si Ilaria Tuti creuse la psychologie de ses personnages, elle construit aussi son récit avec soin, afin de ménager mystère et suspense. Les chapitres sont courts, et heureusement, car il faut tenir sur la longueur. le roman comprend tout de même plus de 600 pages. Elle ménage des ruptures dans le fil du récit, avec retours en arrière, en 1945, ou encore des scènes qui paraissent impromptues mais trouveront leur sens à posteriori, on n'en doute pas. Il y a aussi des extraits du journal de Teresa. Les rebondissements apportent quelques accélérations au récit qui n'est jamais monotone.

Tout cela demande une attention particulière du lecteur. Ilaria Tuti incite à une lecture "active".

Le val de Resia a une haute importance dans l'histoire, puisque les origines de la nymphe endormie y résident. Il s'agit d'une région proche de la frontière slovène. Ses habitants présentent une identité bien spécifique, avec leur langue et leurs coutumes. Si les Résiens sont officiellement une minorité slovène en Italie, nombre d'entre eux revendiquent leur différence et ne souhaite pas être assimilés. Ilaria Tuti connaît bien la région. Elle vit à Gemona del Friuli, qui n'en est pas très éloigné.

La musique est assez présente dans le roman. Elle est légère au début, avec Fly me to the moon de Sinatra. Elle se fait beaucoup plus forte et tonitruante avec la sonate du trille du diable de Tartini. le chant de la berceuse ancienne que fredonne Krisnja a, lui, quelque chose de mystique. Il participe à la dramatisation du récit.

Ilaria Tuti aborde de nombreux thèmes : maternité et paternité impossibles, mémoire et oubli, ravages de la guerre, croyances et magie. Elle établit un jeu de correspondances et d'échos entre les histoires de ses personnages. Tout cela contribue à faire de son roman une oeuvre dense et riche en informations.
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🎨TABLEAU D'HONNEUR 🎨
Hello les Friends!
Vous avez déjà fait une expérience de syndrome De Stendhal ? Ce syndrome décrit pour la première fois par l'auteur du Rouge et le Noir, c'est la fascination quasi maladive qui peut saisir une personne devant une oeuvre d'art : palpitations, émotions fortes, voire, hallucinations... C'est un peu ce que ressent le commissaire Teresa Battaglia devant La Nymphe endormie, un tableau peint en 1945, réalisé avec le sang d'un coeur humain en guise de peinture.😱😱😱. Voici donc notre flic à la mémoire vacillante chargée de son enquête la plus difficile : retrouver l'auteur d'un meurtre commis 70 ans plus tôt, en pleine guerre. Compliqué, voire impossible. Mais pas pour Battaglia. Ce qu'on a adoré dans le nouveau thriller d'Ilaria Tuti, c'est le style, toujours aussi brillant, le pitch, original et surtout la personnalité de son héroïne. Teresa Battaglia n'a rien de la flic habituelle. D'abord elle a 60 ans, un âge qui d'habitude la remiserait au placard. Ensuite, elle est célibataire, sans enfant, sans famille. Enfin, elle a la mémoire en Barbe à papa qui s'effiloche au vent.
Mais Teresa fait de la résistance et note tout dans ce carnet qui ne la quitte jamais, se fait des post-it pour penser à éteindre le gaz et porte un bracelet avec son nom au cas où. Dans cette nouvelle enquête on est plus que jamais dans sa tête et dans son coeur. On en découvre plus sur son passé, révélateur, et sur sa relation avec son bras droit, Marini, ce qui la rend encore plus attachante. Seul bémol du roman, on vous avoue qu'on a eu un peu de mal à saisir toute la complexité de la résolution de l'enquête. Et vous, l'avez lu ? Qu'en pensez-vous ?
Lien : http://dans-la-tete-des-peop..
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J'avais adoré le premier tome, j'avais hâte de découvrir celui ci.
J'étais ravie de retrouver Teresa et son équipe.
Elle va de moins en moins bien, je me suis demandée si elle pourrait aller au bout de cette enqûete, ou plutôt de ce cold case.
Un tableau est expertisé et il est découvert que la peinture utilisée est ... du sang. Sachant qu'il a été peint en 1945 soit il y a plus de 70 ans, la recherche de la victime sera difficile.
L'analyse génétique les amène dans le Val Résia où vit une communauté à part, ni italienne, ni slave, avec sa propre langue et sa propre culture.
L'écriture est toujours fluide, intrigante, addictive, le suspense est là mais je n'ai pas adhéré comme avec le premier tome.
Au début oui, totalement, mais vers la fin j'ai été perdue dans cette histoire familiale sur plusieurs générations, avec les prénoms des femmes.
Il y a peut être aussi le coté ésotérique et chamanique qui m'a perdue.
Je suis un petit peu déçue, pourtant j'ai adoré l'intrigue et les personnages.
J'adorais l'idée de cold case en plus.
Ca ne m'empechera pas de lire le troisième quand même.
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j'ai lu avec beaucoup d'intérêt le premier tome des aventures du commissaire Bataglia. L'histoire m'avait parue vraiment passionnante. Je suis déçue par ce deuxième volume au scénario abracadabrant. Les personnages du commissaire et de son adjoint sont toujours aussi intéressants, heureusement cela nous tient jusqu'à la fin, quelques lignes sont très émouvantes mais il y a trop de longueurs.
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Un tableau rare refait brusquement surface en Italie : il s'agit du portrait d'une mystérieuse jeune femme, réalisé par le peintre Alessio Andrian à la fin de la seconde Guerre mondiale. L'analyse pour l'authentifier va révéler que l'oeuvre a été entièrement peinte avec du sang humain 70 ans plus tôt.

C'est sur la base de ce fait macabre à élucider que nous renouons avec la commissaire Battaglia - ce personnage plein de verve et de pugnacité que la maladie ne cesse de ronger, découvert dans le thriller « Sur le toit de l'enfer » - et sa célèbre brigade, déstabilisée par l'arrivée de nouveaux éléments en son sein. Ainsi qu'avec des thèmes chers à l'auteur : comme la place des femmes dans la société, la filiation et le processus de résilience.

La réussite de ce nouveau livre est de savoir mêler la petite et la grande histoire au coeur de l'intrigue, via l'évocation des heures sombres d'une région alpine italienne jadis sous occupation yougoslave et allemande : le Val Resia. Une enclave peuplée par une communauté d'origine slave, défendant ardemment le particularisme de sa langue, de sa culture et de ses croyances, et dont l'insondabilité mettra ici grandement l'enquête en péril.
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