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Deuxième volet des enquêtes de la commissaire Thérèsa Battaglia et de son inspecteur Massimo Marini.
J'ai été séduite dès le T.1 (Sur le toit de l'enfer) par ce personnage de femme policier, spécialiste en profilage, dans la soixantaine, diabétique et qui a la mémoire qui fuit.
Avec son jeune inspecteur Marini, Battaglia traque le mal en essayant de comprendre et de s'arracher à son emprise. Car les enquêtes de cette femme commissaire prennent des allures de véritables batailles contre le mal qui ne la laissent pas sans cicatrices. Personnage bougon, arrogant mais généreux et humain, sa bienveillance fait en sorte que l'on s'attache sincèrement à celui-ci.
La nymphe endormie c'est un tableau peint il ya 70 ans avec du sang humain qui est retrouvé et qui bien sûr intrigue et que l'on veut expliquer. le peintre de se tableau, aujourd'hui vieillard, est muré dans le silence et l'immobilité de son corps depuis tout ce temps. Est-ce lui l'assassin ?
La quête et l'enquête de Battaglia nous mènera dans le Val Resia, vallée alpine dominée par les monts Musi et le torrent Resia et abritant de petits hameaux isolés et un millier d'âmes parlant un dialecte proche du slovène. Vivant dans une nature préservée, ces gens ont également su conserver culture, traditions, cultes paiens et c'est ce que devra déchiffrer et comprendre Battaglia pour résoudre le mystère de ce tableau peint de sang.
L'action donc se situe de nos jours mais on devra remonter le temps, chez les résistants, chez les nazis, durant cette seconde guerre aux violences militaires, policières d'une intensité terrifiante et qui a aussi touchée une région aussi isolée que le Val Resia.
Mais notre commissaire n'aura pas que les démons du passé à combattre. Les siens et ceux de Marini, son adjoint, n'auront de cesse de remonter à la surface.
Malgré des longueurs et des répétitions, j'ai apprécié ma lecture car j'aime les personnages d'Ilaria Tuti. J'ai appris aussi sur les Résians de la région du Frioul, habitants de souche slave établis là depuis le VIIe siècle.
J'apprécie aussi la façon de cette jeune autrice pour nous parler des femmes, et des zones d'ombre et de lumière de l'âme et de sensibilité et d'amour.
Clairement le T.3, À la lumière de la nuit, et le T.4, Fille de cendre, m'attendent.
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Petite déception pour ce roman dont j'avais beaucoup aimé le premier tome de la série.
On retrouve un duo d'enquêteur très particulier, entre une femme commissaire qui a une grave maladie dont elle n'a parlé à personne, et un jeune policier qui a de très gros soucis personnels.
Cette enquête concerne un tableau, et il a été prouvé qu'il avait entièrement été peint avec du sang humain, alors que la victime était probablement encore vivante au moment des faits.
J'ai bien aimé la partie concernant la recherche autour de ce tableau atypique, et cela nous emmène dans une vallée italienne où vivent des personnes assez singulières.
Cette partie historique était vraiment passionnante, d'autant qu'elle est en partie vraie.
Par contre, j'ai trouvé que le récit était un peu trop étiré en longueur, avec beaucoup de répétitions, et que la fin était assez invraisemblable.
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J'aurai mis plus de temps à lire ce deuxième épisode. Moins touché par le fond de l'affaire, avec ce privilège que nous fait notre autrice à nous apprendre quelques petites choses. Ici, on découvre le Val Resia, au nord de l'Italie, et ses habitants les Résians, qui ont une spécificité génétique qui leur est propre. L'autre sujet central de ce polar est évidemment ce tableau peint avec du sang humain. Qui est la victime ? Qui est le criminel ? Quel rapport avec cette vallée ? On se laisse embarquer. Un (tout) petit bémol : vous le savez j'apprécie peu quand on tourne autour du mal être ou des malheurs des enquêteurs. Et ici, il y a en a deux. Ça pèse sur la trame sans grand intérêt.
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C'est grâce à un coup de coeur posté sur le blog de "Collectif Polar" (TAG de l'été) que j'ai eu envie de lire ce cold case, même s'il n'y avait pas la bande-son de la série, ni Lilly Rush.

Par contre, Teresa Battaglia, madame la commissaire, est un personnage fort, haut en couleur, sans verser dans la caricature, même si elle est remplie de secrets, de blessures et possède un mauvais caractère. Je l'ai adorée.

Contrairement à une lecture précédente (Une libération) où l'enquête policière était négligeable par rapport à la partie Historique, ici, c'est tout le contraire : l'enquête est importante, elle se taille la part du lion, tandis que ce qui s'est passé en avril 1945 sera limité.

Dommage ? Oui, mais non… Ce que l'autrice nous offre est déjà important puisque centré sur les évènements qui ont eu lieu dans un petit vallon dont je ne vous dirai rien de plus, si ce n'est que je suis allée au lit moins bête qu'avant.

Ce qui fait la force de ce gros pavé, ce sont ses personnages, assez emblématiques, forts, travaillés, possédant une présence, de la profondeur. Ils sont touchants, chacun ayant ses secrets, ses fêlures.

Le rythme n'est pas rapide, et pourtant, je n'ai jamais souffert d'ennui durant ma lecture. Faut pas chercher docteur. Je suis entrée directement dans le récit, appréciant les personnages, l'énigme autour de la toile peinte, de son peintre, enfermé depuis 1945 dans un mutisme total, et cette enquête dans un petit vallon oublié où l'on a écrasé, effacé la culture, les assimilant à un autre peuple.

C'est assez noir, comme roman, le passé n'est pas rose, les nazis sont passés, les soldats allemands aussi, les partisans de Tito de même, il reste des blessures, des non-dits, des regrets, des gens qui ont lutté pour la liberté et que l'on accuse d'avoir été des assassins. le passé a beau avoir de la barbe, il est toujours présent dans ce vallon.

Une fois de plus, c'est un pavé que j'ai dévoré en deux jours, prenant le train en cours, puisque je n'ai pas lu le premier, où les personnages étaient présentés. Cela n'a posé aucun problème, je me suis coulée dans cette équipe comme si j'en avais toujours fait partie. Ils sont ambivalents, ils progressent, ils ne sont pas figés.

L'enquête progresse à petits pas, tout doucement, car le passé est enseveli sous les non-dits, sous les secrets de famille, du village, des morts, des bâtons mis dans les jambes de la commissaire, sans oublier sa maladie handicapante (je n'en dirai pas plus). Une réussite, tant au niveau du scénario que de l'écriture (traduction).

Un thriller passionnant, intéressant, intriguant et qui m'a aussi permis de découvrir le compositeur, Giuseppe Tartini et sa trille du diable, que j'adore et qui m'a bercée lorsque j'ai écrit cette chronique.

Lien : https://thecanniballecteur.w..
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Une grosse déception du grand retour de Teresa Battaglia sous la plume d'Ilaria Tuti. Un gros pavé pour beaucoup de broderie. Heureusement que le duo d'enquêteur et leur équipe sont passionnants car j'aurais passé mon chemin.
Nous avons des personnages emblématiques, ce qui fait la force de l'auteure italienne.
Une enquête qui s'annonçait addictive au départ. Un tableau retrouvé, peint avec du sang humain mais surtout on peut prouver que la victime était encore vivante…. Une affaire sordide, un cold case qui rentre dans les cordes de la grande commissaire, plus mama que justicière de prime abord. Une commissaire comme on le sait depuis le premier opus, a de gros soucis de santé. Maladie qui est un obstacle pour une enquête policière.
Pour moi cet opus est plus centré sur le passé des personnages. D'ailleurs c'est le point positif de la nymphe endormie. le duo d'enquêteur est atypique et on a l'impression d'avoir son enfant et sa mère. Ils sont touchants dans leur parcours.
Mais l'auteure a failli me perdre à plusieurs reprises avec son déroulé de l'enquête. Cela prend beaucoup de longueurs et elle passe par beaucoup de chemins de traverses. Et le résultat ne répond pas à mes nombreuses attentes.
L'auteure comme dans son précédent opus, veut traiter de l'origine du mal mais son clap de fin ne donne pas le même effet que Sur le toit de l'enfer. Je m'attendais à une lecture plus vivante, plus palpitante et surtout plus intense. Mais Ilaria Tuti tâtonne trop et il faut plus de la moitié du roman pour que celui prend le bon rythme pour moi.
Donc j'ai un nouvel opus en demi-teinte. J'en attendais beaucoup du nouveau roman d'Ilaria Tuti. A savoir si elle rentrerait dans ma wish list chaque année. J'abandonne cette idée pour le moment.
Par contre, l'auteure a l'art et la manière de nous embarquer dans des belles contrées d'Italie. A chaque roman, elle nous apprend un pan du passé. Chapeau pour ce travail de titan.
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J'ai découvert Ilaria Tuti à travers son premier roman que j'avais beaucoup aimé.
La nymphe endormie, son deuxième opus, est un roman quasi inclassable car il serait extrêmement réducteur de l'appeler polar. Il y a certes une enquête qui en est le fil conducteur, mais ce sont les rapports entre les différents protagonistes qui constituent le point d'orgue du roman. Le décor quant à lui ajoute une singularité à l'histoire.
Dire que le sujet traité est original est un euphémisme... Tout dans ce roman nous est étranger et on en apprend long sur la population du Val Resia qui a gardé sa langue d'origine slave et des traditions fortement ancrées.
Le tandem Teresa et Marini prend une nouvelle dimension et on les découvre plus en profondeur. On s'y attache encore plus au point de se dire que le prénom Teresa n'a pas été choisi au hasard mais par référence à Mère Teresa.
Le seul bémol qui justifie que je n'ai pas mis 5 étoiles, c'est la longueur de certains passages et le rythme parfois trop lent.
On avale tout de même les 600 pages sans mal car l'écriture est ciselée et la traduction excellente.

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Sombre histoire de tableau peint avec du sang, tableau vieux de 70 ans, qui entraîne la commissaire Battaglia dans le Val Résia et ses pratiques aux limites de la magie, sous l'égide d'Isis et des femmes. Ce n'est pas un polar « classique », mais les personnages, l'atmosphère sont accrocheurs.
Mais que nous raconte exactement « La nymphe endormie », d'Ilaria Tutti :
Lorsque la commissaire Teresa Battaglia découvre que la beauté de la toile La nymphe endormie cache un horrible secret, l'artiste l'ayant peinte avec du sang, elle se lance sur la piste d'un meurtre commis soixante-dix ans auparavant, dans les derniers jours de la Seconde Guerre mondiale. Seule une trace génétique lui permet de remonter à une vallée mystérieuse du nord de l'Italie, le Val Resia.
Une nouvelle fois Ilaria Tuti va nous entraîner dans une intrigue complexe, aux ramifications multiples entre passé douloureux et présent incertain un notre auteur en profite pour parler de sujets sensibles qui nous touchent tous. J'ai adoré ce second opus d'une trilogie qui tient toutes ses promesses car « le temps cache toujours un secret. Il camoufle même les crimes. »
A suivre donc…

Lien : https://collectifpolar.com/
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Teresa Battaglia et son équipe reviennent pour une seconde enquête, et le moins que l'on puisse dire est que ça envoie du lourd. Bon, en gros, on découvre qu'un tableau a été peint à partir de sang humain et l'enquête va mener l'équipe jusqu'en 1945, dans le Val Resia et ses montagnes, à la fin de la Seconde Guerre mondiale. Objectifs ; découvrir à qui appartient le sang, qui a peint le tableau et qui est la jeune fille sur la peinture. Tout un programme.
Première constatation, le changement de décor et d'ambiance, toujours aussi présents et palpables, mais qui ne se contentent pas d'être empruntés au précédent bouquin (Sur le toit de l'enfer). C'est un nouvel univers que l'autrice nous propose, avec des personnages aux comportements, valeurs et croyances bien différents, et à l'histoire aussi passionnante que celle des personnages. Car la réalisation du tableau de la nymphe endormie va embarquer Teresa, Massimo et les nouvelles et anciennes têtes, dans le sombre passé de la Seconde Guerre mondiale et des gens qui l'ont peuplé. du déjà vu pourrait-on penser, et un sens, oui d'accord, c'est facile. La Seconde Guerre mondiale, et très souvent le nazisme, est l'explication à de nombreux maux en littérature et c'est chez elle que bien souvent, on trouve la source d'un mal présent. du roman policier au fantastique en passant par la romance, l'époque est traitée dans tous les sens et souvent, elle retire une belle épine du pieds des auteurs qui trouvent en elle une explication toute faite, mais utilisée n'importe comment.
Oui, mais pas ici. Peut-être la période sert-elle, mais en tout cas elle ne dessert pas. Elle n'a rien de facile, elle n'est pas choisi par dépit. L'Histoire qui entoure le tableau fait partie intégrante de l'intrigue et c'est franchement passionnant. Et puis surtout on ne parle pas de nazisme et très peu de guerre, c'est la période qui est utilisée, la situation, les circonstances. Les explications trouvent leurs sources ailleurs : chez les personnages, leur histoire et les secrets gardés durant des décennies. Alors, que dire de cette enquête ? Qu'elle est magnifiquement orchestrée ? Que je me suis complètement intégrée à l'équipe et qu'avec mes yeux de lectrice, j'ai participé aux investigations ? Il y a beaucoup de ça effectivement. Une enquête parfaitement menée autant dans le présent que dans le passé, doux mélange de suspense et de cadenas débloqués aux bons moments, mais surtout une enquête qui permet, encore une fois, de déborder bien comme il faut.

Sans que cela soit négatif ou dérangeant, la profondeur des personnages écrase parfois l'enquête. En réalité, il y a un admirable travail de jonglage entre l'intrigue déjà emplie de noirceur, et le développement des personnages creusés jusqu'au fin fond de leur âme. Et en première ligne : Teresa Battaglia.
Dans Sur le toit de l'enfer, j'avais déjà bien compris que ce personnage fêlé avait des choses à me dire et me raconter. J'avais entrevu ses blessures grâce à la porte laissée entrebâillée par l'autrice qui a su méthodiquement titiller l'intérêt du lecteur vis-à-vis de ses personnages, en leur laissant entendre que, mais en ne balançant que des miettes. Une astuce qui m'a poussée à me procurer la suite, pour savoir, connaître, découvrir. Les révélations au sujet de ce personnage sont à la hauteur du suspense entretenu jusqu'alors, et si certains détails ont été amorcés dans le premier roman, tout n'avait pas encore été dit. Là est tout l'intérêt de cette suite.
Car les séries, disons-le, je n'en suis pas friande. Je trouve facile, surtout dans le policier, de reprendre les mêmes personnages déjà travaillés dans un premier tome (et parfois même, juste effleurés) et de ne les reprendre que parce que ça permet d'éviter de les présenter et de les gratter (ou parce que les lecteurs les aiment bien : promesse de vendre en les réutilisant) ; tout a été fait en amont, il ne reste plus qu'à trouver une nouvelle enquête un tant soit peu originale, et parfois même pas. Quand une suite n'apporte rien aux personnages déjà existants et ne se contente que de recycler, j'ai tendance à laisser tomber rapidement car il ne m'apporte rien à moi non plus. J'ai adoré la trilogie Sandra et Marcus de Donato Carrisi pour le travail fait sur les personnages, leur utilisation et l'exploitation de leur potentiel dans les trois tomes et pas seulement dans le premier : a contrario, j'ai détesté beaucoup d'autres « séries » pour l'inverse.
Ilaria Tuti, elle, nous fait redécouvrir ses personnages ambivalents en les décortiquant un petit peu plus. Car trop décortiquer les personnalités dans le premier livre aurait été gâché l'enquête, le choix de distiller les informations sur deux livres (et peut-être plus ?) au sujet des personnages est à mon sens le choix le plus judicieux que l'autrice pouvait faire. Car des choses, il y en a à dire, que cela soit sur l'incroyable Teresa Battaglia, son passé, ses faiblesses, le mal qui la ronge, que sur les autres personnages et notamment Massimo, le collègue de Teresa. C'est la grande surprise de voir ce personnage obtenir un rôle (et quel rôle !) un peu plus important du point de vue personnel que dans le premier roman, un rôle qui permet à l'autrice de révéler et à moi d'en apprendre davantage sur ce personnage lui aussi tiraillé. Et là encore, la tension est maintenue et les informations sont données au compte-gouttes. Chez Ilaria Tuti, il y a un réel talent pour la construction des personnages et un immense plaisir pour le lecteur de faire la connaissance de chacun, comme on apprendrait à connaître de vraies personnes sur le long terme. Parce qu'il faut du temps avant qu'une personne s'ouvre à une autre, les personnages, eux, prennent le temps pour dévoiler ce qu'ils sont.

Ilaria Tuti est une autrice qui risque de devenir incontournable tant elle manie le policier et la noirceur qui se lit facilement avec brio. Loin des facilités scénaristiques que l'on trouve dans beaucoup trop de romans policiers et les suites notamment, La nymphe endormie est un condensé d'originalité et de travail minutieux, tant sur le fond que sur la forme. Les mots sont choisis, pesés ; les personnages et l'intrigue sont décortiqués et construits de sorte que le lecteur est toujours sur le qui-vive, et la résolution de l'enquête est passionnante. Non, vraiment, il était très difficile de faire mieux.


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J'ai de nouveau été submergée par la beauté de ce deuxième opus de Ilaria Tuti, on en redemande! A quand la troisième (et dernière) partie de la trilogie Teresa Battaglia? Elle me manque déjà! J'ai lu beaucoup de critiques de lecteurs qui avaient préféré la première partie, le premier livre, "Sur le toit de l'enfer". Je peux comprendre que les adeptes de polars auront été déçu...En effet, et bien encre plus que dans "Sur le toit de l'enfer", l'auteure prend le temps de partager avec nous l'histoire d'une région, de la "Val Resia", de décrire des paysages, les coutumes de ses habitants, leur langue slave, la psychologie des personnages, celle des habitants du Val, de ce petit village Reschen/Resia (l'ancien village qui se nommait Graun, englouti dans le lac de Resia avec le clocher de l'église que l'on peut observer, dont on entendrait encore les cloches sonner certaines nuits...). Ce côté historique, forlkorique ( les violons qui ont un son de cornemuse, des anciennes coutumes) m'a fasciné!...Il n'y a pas d'autres termes, j'ai été fascinée par ces histoires, ce côté historique au point de me rendre à mainte reprises sur internet pour en savoir davantage ou pour admirer des photos de cette région que je ne connaissais pas! Dans ce livre, nous apprenons aussi à mieux connaîtreTeresa Battaglia, ses peurs, ce mal qui la ronge, ainsi que Massimo, son collègue et son protégé, qui lui aussi, a un lourd passé! On ne peut qu'être attendri(e) par ce duo! Mais il y a l'enquête, ne l'oublions pas, il s'agit d'un polar, après tout!
Teresa Battaglia et son équipe reviennent pour une seconde enquête: on découvre qu'un tableau a été peint à partir de sang humain et l'enquête va mener l'équipe jusqu'en 1945, dans le Val Resia et ses montagnes, à la fin de la Seconde Guerre mondiale afin de découvrir à qui appartient le sang, qui a peint le tableau et qui est la jeune fille sur la peinture. Car la réalisation du tableau de la nymphe endormie va embarquer Teresa, Massimo et les nouvelles et anciennes têtes, dans le sombre passé de la Seconde Guerre mondiale et des gens qui l'ont peuplé. du roman policier au fantastique en passant par la romance, l'époque est traitée dans tous les sens. L'Histoire qui entoure le tableau fait partie intégrante de l'intrigue et c'est franchement passionnant. Et puis surtout on ne parle que très peu de la guerre, c'est la période qui est utilisée, la situation, les circonstances. Les explications trouvent leurs sources ailleurs : chez les personnages, leur histoire et les secrets gardés durant des décennies. Alors, que dire de cette enquête ? Une enquête qui est une fois de plus orchestrée avec brio par Ilaria Tuti, j'ai passé quelques soirées ( quelques nuits!) à m'y intégrer. C'est une enquête parfaitement menée autant dans le présent que dans le passé, un doux mélange de suspense, de psychologie, de découvertes faites au bon moment, une enquête, une histoire qui déborde dans tous les sens avec des personnages pour qui j'ai ressenti tant de sympathie, d'empathie, qui déborde mais bien, un livre rempli d'humanité!
Je connais peu d'auteurs qui ont réussi à se lancer dans des polars qui "débordent" autant et aussi bien! Je pense à la "trilogie du Minnesota" de Vidar Sundstol...Mais il s'agit d'un polar historique, je ne pense pas que la comparaison soit très bonne. Non, c'est une première, en tout cas pour moi! J'avais tellement aimé la première partie de cette trilogie, j'ai adoré la seconde et j'attends avec impatience la sortie de la troisième!
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Mlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec La Nymphe Endormie ?
"J'avais été charmée par bien des points du premier tome et j'avais hâte de retrouver le cadre et les personnages d'Ilaria Tuti."

Dites-nous en un peu plus sur son histoire...
"Alors même que son futur est de plus en plus incertain et que son passé ressurgit, c'est sur une enquête un petit peu particulière que doit se pencher le commissaire Battaglia, puisqu'il s'agit de découvrir l'histoire d'un tableau de grande valeur qui aurait été peint avec du sang..."

Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?
"J'avais oublié pas mal de choses de ma précédente lecture, et en premier lieu l'histoire, mais retrouver Teresa Battaglia, c'est comme retrouver une vieille amie. le livre irradie de sa chaleur, de son empathie et de sa bienveillance. C'est vraiment un personnage hors du commun. En contrepartie, je trouve que les autres membres de son équipe pâtissent un peu de cette aura trop envahissante pour que l'on arrive à bien les connaître même si la nouvelle venue est également très attachante. Pour ce qui est de l'enquête, elle m'a parue bien plus interessante que la première. Même si j'ai été étonnée que certains éléments soient sous-exploités, j'ai malgré tout était surprise de la révélation finale. Mais le point culminant de ce roman, c'est sans conteste sa forme. C'est à la fois poétique et tout en simplicité. J'ai vraiment adoré la façon dont est écrit ce texte, les mots, les phrases de l'auteur, l'esprit qui s'y cache sans en faire trop, sans dénaturer le côté policier, sans voler la vedette aux personnages principaux. C'est en dentelle, c'est une vraie réussite pour moi."

Et comment cela s'est-il fini ?
"Il y a un élément concernant le commissaire qui me fait espérer que l'auteur ne fera pas traîner cette série sur des tomes et des tomes, cela gâcherait l'effet, mais je serai évidement ravie de retrouver toute l'équipe pour un troisième opus et j'ai donc aimé cette fin qui nous promet de nouveaux rebondissements haletants."
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