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L'auteur raconte comment un chat est devenu une part importante de sa vie, simplement parce qu'il a débarqué un beau jour dans son jardin.
C'est une jolie histoire que cette adoption mutuelle entre l'auteur et cette petite minette qui arrive dans sa vie un peu par hasard. le tout est agrémenté de réflexions sur les chats, leur place dans la société humaine, etc. C'est mignon, mais je n'ai pas spécialement vu l'intérêt de ce livre. C'est l'affection de l'auteur pour son chat, soit, mais je ne trouve pas qu'il avait grand-chose à partager. Comme si l'auteur excluait (sûrement malgré lui) le lecteur de cette histoire.
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Il parait que ce livre un roman, je l'aurais mis dans la catégorie récit.
L' auteur Nils Uddenberg raconte comment il s'est fait adopter par un petit chat réfugié dans sa cabane de jardin.
L' écrivain qui est docteur en psychiatrie et philosophie empirique, décrit ses ressentis face à Minette, lui qui avait décidé de ne pas avoir d'animaux domestiques.
Il ne peut s'empêcher d'analyser les réactions de Minette; de même, il assiste au fait de devenir accroc à cette petite bête et essaye de comprendre pourquoi.
Ce récit est charmant ( un peu trop analytique) et si l'auteur s'attendrit sur Minette, J'aurais aimé plus d'espièglerie de sa part et de la part du chat.
Tous maitre et maitresses de chats se reconnaîtront.
Et pour conclure cette critique, ne nous faisons pas d' illusions, nous habitons tous chez notre petite boule de poils symbole de douceur mais qui peut se révéler être un véritable tyran.
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Style
Démodé : lorsque j'ai commencé à lire, je me suis demandé si l'auteur utilisait intentionnellement un style démodé, ou s'il écrivait simplement comme ça. Puis j'ai découvert qu'il était né en 1938. Je suppose que l'auteur n'a pas d'autre choix que d'écrire ainsi.
Descriptions ternes, presque essayistes. Purement descriptif, vu du point de vue de l'auteur. Pas de dialogues du tout. Pas une lueur d'humour. Presque aucun dynamisme, même lorsqu'il s'agit de décrire des chasses à la souris ou des jeux avec une pelote de laine. C'est peut-être dans la nature suédoise de l'auteur, mais j'ai trouvé ce style très ennuyeux.

"Psychologie"
L'éditeur Balans aime se vanter que l'auteur est psychologue et qu'il entreprend dans cette brochure une "recherche psychologique de la relation entre l'homme et l'animal". Mais l'auteur écrit qu'il est psychiatre, ce qui est très différent en termes de compréhension et de connaissance des humains et des animaux.
Tout comme le style est démodé, les connaissances psychologiques de Nils Uddenberg sont incroyablement dépassées. La chose la plus moderne qu'il semble savoir est qu'il existe une chose appelée la pleine conscience, mais il n'a certainement jamais entendu parler des corrélats neurologiques, qui examinent, par exemple, nos émotions et celles des animaux (et qui montrent que nous avons les mêmes émotions, même les toutes petites, que les animaux à sang chaud, peut-être même celles à sang froid - TOUS les animaux ont des émotions, sans doute aussi ceux à sang froid).

Stupide ou pas ?
Assez tôt dans le livre, l'auteur contredit l'idée que les chats sont inférieurs aux humains. Immédiatement après, il explique qu'un chat ne peut pas douter, et qu'un humain le peut. Donc l'humain est tout de même supérieur ? Plus loin, il parle du petit cerveau du chat, et de ce que son chat peut et ne peut pas faire mentalement par rapport aux humains.
Je trouve l'auteur très arrogant dans ce domaine. Toutes ses opinions (c'est tout ce qu'il y a, des opinions, aucune recherche psychologique scientifique) sur son chat, sont basées sur la très ancienne vision que les gens avaient, ou ont encore, sur les animaux.

Chiens
Un conseil : si vous lisez ce livre, ne croyez pas un mot de ce qu'il dit sur les chiens. L'auteur n'a jamais eu d'animaux de compagnie, il est évident qu'il n'a aucune affinité avec les chiens. Il n'hésite pas à les traiter de stupides (et ce n'est pas de humour, l'humour lui est étranger). Il ne veut pas penser que les humains sont supérieurs aux chats, mais un chat est supérieur à un chien - définitivement, dans tous les domaines ! Les chats savent ce qu'est le confort, les chats peuvent distinguer les repas les plus savoureux de ceux qui le sont moins, les chats sont indépendants et libres, ce qui n'est pas le cas des chiens. Ces stupides chiens suivent servilement tout ce que leur maître leur dit de faire. L'auteur ne sait pas à quel point un chien peut être indépendant, enjoué, vif, "félin", qu'il sait très bien où se trouve le confort, et qu'il choisit avec soin la meilleure nourriture. Il ne sait pas non plus à quel point un chat peut ressembler à un chien, ou inversement. Lorsqu'il s'agit de comparaisons avec des chiens, j'ai souvent eu envie de balancer le livre à travers le salon. Heureusement, ces pages sont assez limitées.

Bien-être
Pourtant j'ai réussi à terminer le livre. Si je ne faisais pas attention à toutes les bêtises que le vieil homme écrivait, je pouvais régulièrement me laisser aller dans une atmosphère chaleureuse. Il est toujours agréable de lire un passage sur un chat qui ronronne. Sur le confort domestique, l'intimité, la tension lorsque le chat disparait. Et non, ce n'est pas décrit de manière vivante, pas belle non plus, mais si vous êtes un expert en chats, vous pouvez facilement voir devant vous les pitreries du chat, et alors vous appréciez tout de même. Alors je me suis laissée aller à ronronner, bien que sans humour, en compagnie d'un chat. Oh, je me suis dit que le chat s'en fichait que son maitre soit un vieux schnock. Elle est bien au chaud, elle a de la nourriture et des soins médicaux, et pour l'aventure de la vie, il lui suffit de sortir par la chatière.

Illustrations
Le livre est illustré. Les dessins sont "assez bons" mais pas plus. Ils sont légèrement meilleurs que le texte, car ils ne sont pas aussi prétentieux et n'apportent pas de digressions psychologiques absurdes. Mais, quiconque sait bien dessiner peut réaliser de tels dessins.

Conlusion
Pas recommandé aux amateurs de chats / d'animaux.
Pour ceux qui aiment les chiens, à éviter absolument.
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Voici un livre que j'ai pris par hasard à la médiathèque pour le challenge Babelio ABC, pour lequel il me fallait un auteur dont le nom commence par la lettre U.
Je suis donc tombée sur ce livre, dont le sujet m'a intéressée puisqu'il parle d'un homme qui voit un chat entrer dans sa vie, un peu à son insu.

L'auteur est psychiatre à la retraite et philosophe, et est visiblement connu en Suède où il a publié plusieurs ouvrages dans ses domaines d'expertise, dont un essai sur le bonheur. Ce livre est donc semble-t-il son premier roman, et tout m'incitait à penser que j'allais passer un agréable moment.

A la lecture de la 4e de couverture, je m'attendais à trouver dans ce livre une analyse un peu loufoque, tout au moins humoristique de l'arrivée inopinée d'un chat dans la vie de cet homme.
Moi-même propriétaire d'un chat, j'ai trouvé que ce roman n'entrait pas vraiment dans son sujet, ressemblant davantage à un essai qu'à un roman, dans lequel l'ironie et l'autodérision promises n'étaient pas au rendez-vous.

Je n'irais pas jusqu'à dire que je me suis ennuyée car ce n'est pas vrai non plus, mais ce roman ne restera pas dans ma mémoire c'est certain. Il est cependant bien noté par les lecteurs de Babelio donc il a trouvé son public, tant mieux.

CHALLENGE MULTI-DÉFIS 2018
CHALLENGE DES 50 OBJETS
CHALLENGE ABC 2017 - 2018
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C'est mignon, comme un petit chat. Les dessins naïfs égayent l'ouvrage. Il se laissent lire sans trop de prise de tête. Pour les amoureux des chats.
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J'aime les chats. Et j'aime les histoires de gens qui ont des animaux et qui nous en parlent. C'est exactement ce que ce livre annonce. Pourquoi donc ai-je été déçu à ce point? Pourtant rien ne choque dans ce récit d'un couple âgé qui, avec réticence au début, adopte finalement un chat errant qui, peu à peu, ravira leurs coeurs. Même que la description du processus correspond parfaitement à ce que j'en sais par expérience. Et les observations sur les comportements de la fameuse Minette sont tout-à-fait conformes à ce que je peux observer chez ma famille, élargie faut croire, de chats de grange qui squattent chez nous. le propos est donc sans doute rigoureusement exact quant aux habitudes de ce félin.

Mais avez-vous senti un once d'émotion dans ce qui précède? Probablement pas. Et c'est justement là où la bât blesse dans ce livre. Même si on décèle parfois une tentative d'ironie ou de confidence, jamais ce texte n'a réussi à m'émouvoir ou me toucher d'une quelconque façon. L'écriture est rationnelle, froide, désincarnée comme un rapport scientifique. Et ce, même lorsque l'auteur évoque des sentiments! Psychiatre de formation, il faut croire que Uddenberg n'a pas su adapter le ton au propos. À moins que ce soit un énorme problème de traduction. Reste que ce fut pour moi une lecture désolante.
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Jeune, l'auteur a possédé une véritable ménagerie. Puis, un jour, il décide que s'occuper d'animaux représente une trop lourde responsabilité. Ce n'est pas maintenant, à l'âge de la retraite, qu'il va changer d'avis ! A lui les voyages lointains ! Sauf que...
Ne dit-on pas des chats que ce sont eux qui nous adoptent ? Minette n'aime pas l'hiver. Pelotonnée dans une caisse à outils sous l'abri de jardin, elle tente d'échapper aux rigueurs du climat nordique. Est-ce vraiment raisonnable de l'abandonner dans un lieu aussi inconfortable ? Et de fil en aiguille...
Ce livre est présenté comme un roman. A mon avis, ce n'est pas le cas. Les personnages en sont l'auteur et les membres de sa famille. Bien réels, donc. Nils Uddenberg observe la chatte et se livre à des réflexions, recherches, rapprochements avec des auteurs tels que Montaigne ou T.S. Eliot. le voilà occupé à philosopher ou à noter les réflexions d'autres écrivains. le livre est enrichi de splendides illustrations en noir et blanc, oeuvres d'Ane Gustavsson.
Les parents de Nils Uddenberg avaient deux chats. Il a donc dû les côtoyer et les observer. A mon avis, pourtant, il ne semble pas trop bien les connaître. Quand il parle à Minette : « Petite Puce, regarde ces belles fleurs. (…) Je ne pense pas qu'elle comprenne un traître mot de notre discours. Est-elle même capable d'interpréter notre ton correctement ? » Tandis que je recopie ces mots, les petits félins qui m'entourent rient sous cape. Bien évidemment, ils comprennent, même si les fleurs ne sont pas leur principale préoccupation. Et, sinon tous les mots, le ton de la voix, ils l'interprètent parfaitement. J'ai lu qu'entre eux, les chats miaulent très peu. C'est pour eux une façon de s'adresser à leurs humains. Ainsi, P'tit Gars a un vocabulaire étendu. Son miaulement est très différent selon qu'il m'appelle à l'aide : « Au secours ! Les chiens ne font rien qu'à m'embêter ! », veut sortir, manger, dire qu'il m'aime. Ma petite Flocon m'appelait souvent d'un cri ressemblant étonnamment à « Ma-Man ». Quand je lui demandais « Qui est ma petite fille ? » elle répondait « Moi ».
Nils Uddenberg s'interroge. Minette est-elle capable d'éprouver de la gratitude ? Pour P'tit Gars, battu par son affreux maître qui l'a abandonné au cours d'un hiver glacial, aucun doute, il est reconnaissant. J'entends son ronronnement si puissant qu'il traverse la pièce. Il me fixe d'un regard plein d'amour, et, quand je suis au jardin, il pousse des cris perçants pour que je puisse le localiser. Tous quatre prodiguent leurs remerciements à ceux qui s'occupent d'eux pendant notre absence. Donc, je pense que Minette fait de même avec l'auteur. Peut-être celui-ci n'arrive-t-il pas à décrypter ses attitudes ?
Quelque chose me perturbe : « si sa fourrure avait eu une autre apparence, elle m'aurait peut-être laissé indifférent. Certains chats sont vraiment laids, avec des taches de toutes les couleurs dans des endroits inopportuns. » Et quoi ? Si Minette n'avait pas été assez belle à ses yeux, elle n'aurait pas mérité d'être recueillie ? Il l'aurait laissé affronter le froid ? Pense-t-il de même à propos de ses enfants et petits-enfants ? (« Ah ben non, Patrick a le nez de travers, je ne lui offre pas de cadeau »???)
Je n'aime pas tellement non plus qu'il se considère comme le « maître » de Minette. Car les chats n'ont pas de maître. Ils nous choisissent et nous font cadeau de leur affection. Quand quelqu'un les traite en « maître », souvent, ils partent et jettent leur dévolu sur une personne plus respectueuse. Avant d'être lâchement abandonné, P'tit Gars venait souvent vers moi et me tenait de longs discours en langage de chat, semblant me narrer ses misères.
Voici notre auteur perplexe : « Pourquoi les chats possèdent-ils une queue ? Leur sert-elle à exprimer des sentiments ? Dans ce cas, à qui s'adressent-ils ? » En ouvrant n'importe quel ouvrage consacré à nos félins, il aurait eu sa réponse. Leur queue ne leur sert pas seulement de balancier, elle traduit tout un langage.
Bien évidemment, tout ceci ne l'empêche pas d'adorer Minette et de bien s'en occuper. Pour mieux la comprendre, il fait de nombreuses recherches et cite des passages significatifs. Mais toutes ses lectures ne sont pas recommandables ! Qui est ce crétin de Sven Nilsson, professeur de biologie du XIXe siècle, qui pense que des chats ont « assassiné des enfants sans défense dans leur berceau » ou « gravement blessé des personnes âgées » ? Il argumente : « lorsque la bête voyait la carotide battre sous la peau du cou, cela la poussait à attaquer ; elle griffait ou mordait l'artère et le maître imprudent risquait alors de succomber à une hémorragie. » Comment peut-on écrire de telles sottises ? Si c'était vrai, bien des gens qui dorment avec leur petit compagnon seraient morts depuis longtemps ! Heureusement, pour contrer de telles inepties, il existe des auteurs tels Montaigne qui, trois siècles plus tôt, se moque de ceux qui croient « savoir ce qui se passe dans la tête des animaux » et, se prenant eux-mêmes pour des dieux, les jugent stupides. Ou T.S. Eliot, prix Nobel de littérature, qui « affirme qu'un chat doit avoir trois noms : un pour le quotidien, un plus personnel et un que lui seul connaît. »
Au final, ce livre m'a beaucoup plu, même s'il ne m'a rien appris et j'ai aimé suivre l'évolution de l'auteur. Si, au début, en découvrant Minette, il espérait qu'elle serait partie le lendemain, à la fin, il hésite s'absenter de peur de la laisser seule !
Une lecture agréable, donc.
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Si vous n'aimez pas les chats, les minets, les greffiers, les tigres de salon... passez votre chemin!

Vous avez là un livre écrit par un psychiatre qui ne voulait pas d'animaux "domestiques" (les guillemets ne sont pas un détail lorsque l'on parle des chats dont la domestication est à nuancer!) et qui se laisse séduire par une dénommée Minette.

C'est le récit d'heures d'observation tendre, amusée, fascinée de ce petit animal à quatre pattes.

Vous l'aurez compris, je suis conquise mais très peu objective puisque dans le même état d'esprit que notre auteur... Gaga de la minette posée sur mes genoux durant mes lectures.
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Un roman pour les amoureux des chats. C'est l'histoire d'un psychiatre, qui c'était juré de ne jamais avoir de chat. Jusqu'au jour ou Minette entre dans sa vie et ainsi devenir un membre à part entière de la famille. L'auteur observe et analyse le comportement de l'animal. Ce livre est centré sur la relation qu'entretiennent cet homme et sa femme avec ce chat. Un roman touchant, doux et tendre. Un bon moment de lecture.
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Ce livre raconte la relation qu'un psychiatre a construite avec un chat alors qu'il s'était juré de ne pas en avoir...
Pourtant, ce n'est pas faute d'avoir essayé: Nils Uddenberg a laissé le chat "faire sa vie" pour ainsi dire dans une sorte de grange. Mais l'hiver est arrivé. Et l'hiver en Suède, il est rude!
Et puis un chat, c'est quand même des contraintes: qu'est-ce qu'on en fait pendant les vacances par exemple? Plus les soins quotidiens à apporter...

Mais finalement, le psychiatre a "craqué" et il nous en explique les raisons dans ce petit livre de 150 pages que je recommanderais à tous les amoureux des chats et à ceux qui aiment les histoires pleines de tendresse.
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