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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Un excellent manga qui se lit vite et bien, et met en scène des sujets qui ne sont pas si simples.
La petite Rin, enfant innocente de 6 ans devenue orpheline, se retrouve près d'être placée en institution alors qu'elle fait partie d'une grande famille. Oui mais voilà, elle est une enfant cachée et personne ne veut s'occuper d'elle. Personne sauf Daikichi, surprenant célibataire de 30 ans, qui ne supporte pas l'attitude de sa famille à l'égard de cette petite et décide de la prendre avec lui. Mais cette décision est impulsive, et ce n'est pas simple de se retrouver d'un coup père lorsque l'on a aucune affinité avec les enfants.
Cette situation est dessinée avec tendresse et simplicité. le quotidien y est bien esquissé. Cela fait du bien de lire un manga posé, ou la violence et la sexualité sont absents (ou quasi, il est juste mentionné que Daikichi n'est pas à l'aise avec les femmes).
J'ai été touchée par cette histoire et lirai très certainement la suite.
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Belle découverte que ce manga sur une sorte de parentalité ou en tout cas une responsabilité familiale qui y ressemble.
Daikichi, commercial trentenaire célibataire, en se rendant aux funérailles de son grand-père, découvre, comme le reste de la famille que ce dernier avait une fille de 6 ans, Rin, dont personne ne connaît la mère… et qui s'avère techniquement être la tante du héros !
Sensible à la solitude et la tristesse de la fillette abandonnée à son sort du jour au lendemain, Daikichi décide de prendre en charge la fillette le temps que la situation s'éclaircisse.
C'est touchant et intéressant de voir comment un adulte qui ne connaît rien à la paternité, et n'a de souvenirs familiaux que ceux de son enfance, se débrouille pour s'occuper d'un enfant et est confronté aux difficultés liées au monde du travail en entreprise et ses contraintes horaires.
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Pas facile d'être un père quand on est encore un fils. Être la pierre angulaire de tout un complexe édifice...

J'ai repensé nostalgiquement aux paroles de la chanson de Bruno Maman en lisant ce joli manga à la fois tendre et mignon sur sa forme mais pourtant complexe sur le sujet de la paternité. Rin est le fruit d'une union cachée entre un septuagénaire qui vient de décéder et de sa jeune maitresse qui l'a abandonnée sans lui dire pourquoi. Elle se retrouve seule, avec des gens qu'elle ne connait pas et qui ne la désire pas au milieu des tabous et des non-dits qu'une telle situation impose. Cela m'a tout de suite rappelé le manga Ayako qui abordait le poids du secret concernant les enfants illégitimes dans les familles nippones .

Dans ce premier tome, un jeune trentenaire un peu paumé devient le drôle de papa improvisé de la petite Rin, il va être confronté pour la première fois aux devoirs de père dans une société aux codes devenus très complexes.

Entre l'achat des vêtements, les problèmes de garderie, les heures de travail qui n'en finissent plus, et tout un monde entier à faire comprendre à une jeune fillette de 6 ans, la tâche s'annonce loin d'être facile pour Daikichi qui devra inculquer des valeurs qu'il à peine à comprendre lui même.

Un très joli premier tome émouvant, qui s'annonce plein de promesse pour la suite.
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C'est un manga très touchant, on se prend d'affection pour ce drôle de duo formé par Rin et Daikichi.
Lors de l'enterrement de son grand-père, Daikichi apprend que ce dernier a eu une fille de 6 ans, ce qui choque toute la famille (et bien sur, la mère est introuvable - on ne sait même pas qui elle est). Tant et si bien que ces derniers refusent de s'occuper de la petite, cherchant des excuses ou des motifs peu convaincant. Ce qui énerve Daikichi, qui se met à la place de la petite Rin - qui entend tout : ni une, ni deux, il décide de la prendre en charge. C'est ainsi que va débuter l'histoire de ce "drôle de père"; qui va apprendre que ce n'est pas aussi facile que ça de s'occuper d'un enfant...

J'ai adoré les deux premiers tomes que j'ai lu, l'auteure reste réaliste dans ce qu'elle nous dépeint, la vie de père célibataire n'est pas de tout repos et Daikichi va devoir faire des concessions. Il n'hésite pas à changer de service dans sa boite (il avait une très bonne place) pour faire moins d'heures supplémentaires, il se soucie de l'éducation de Rin et son bien-être (au lieu de s'énerver quand elle fait pipi au lit, il essaie de comprendre pourquoi, etc.). Et Rin est plus ouverte qu'au début, elle sourit plus facilement et s'est rapidement attachée à Daikichi (celui-ci ressemblerait énormément à son grand-père - au père de Rin donc). C'est très touchant de voir cette relation de confiance s'instaurer entre ces deux-là,
Ça m'a rappelé un peu la relation de Kazuma et Kyô dans Fruits Basket : personne ne veut prendre Kyô en charge à la mort de sa mère, sauf Kazuma, qui ne veut pas que cet enfant souffre de l'isolement. Ici, c'est un peu ça, mais en plus détaillé.

J'ai hâte de lire la suite !
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Un drôle de père est de la mangaka Yumi Unita, japonaise née en 1972. Après ses études au lycée, elle entra à l'Université de Nagoya où elle fait des études de stylisme. Après avoir décroché son diplôme, elle travailla pendant quatre ans dans l'univers de la publicité. En 1998, elle se fait remarquer par Hakusensha, maison d'édition japonaise, qui publia sa première nouvelle intitulée Voice. À la suite de plusieurs publications d'histoires courtes, Unita décide de s'essayer dans les récits plus longs. En 2001, sort Sukima Suki, un one-shot sur fond de romance, en 2003, sort deux histoires Toribako House et Yonin Gurashi, respectivement deux et quatre tomes. À ce jour, sa série la plus longue est celle d'Un drôle de père, publié entre 2005 et 2011 qui donnera naissance à une série animée en 2001 ainsi qu'un film live-action la même année. le titre est disponible en dix tomes aux éditions Delcourt depuis 2012. Actuellement, la jeune femme vit toujours à Mie avec son mari et ses enfants. 

Bien, maintenant que les présentations sont faites, parlons de l'histoire d'Un drôle de père, qui raconte comment Daikuchi, 30 ans, de retour à la maison de son grand-père pour ses funérailles, découvre que ce dernier a eu une petite fille de six ans, prénommée Rin. La petite, aussi innocente soit-elle, provoque un sentiment d'embarras au sein de la famille qui la rejette, puisqu'elle est la fille illégitime du pépé et de mère inconnue. Agacé par l'attitude de sa famille, Daikichi décide de prendre Rin sous son aile, et de s'en occuper. En prenant cette décision, précipitée, Daikichi n'imagine pas que son quotidien et son for intérieur vont être chamboulés.

Commençons par parler des personnages comme Daikichi, par exemple, qui est une célibataire trentenaire travaillant pour une grande boîte et qui a du mal à s'assumer lui-même. En ouvrant le bouquin je ne m'attendais à rien, ou à pas grand-chose. le récit commence doucement, on découvre à travers Daikichi que sa famille n'est pas banale entre sa grande soeur qui hurle et la fille de cette dernière qui qui hurle encore plus il y a de quoi se demander si Daiki n'est pas le plus normal de tous.

Ce qui frappe en premier est la partie graphique qui est banale. Les traits sont simples, ronds par moments pour donner de la douceur aux personnages comme Rin et les autres enfants, et des traits plus carrés pour définir les adultes. Pourtant, au fur et à mesure de la lecture, la magie opère et on finit par se dire que cette histoire ne pourrait pas avoir de dessin plus complexe, car au final c'est un manga dont le graphisme et l'histoire sont mis en page pour son côté humain et réaliste des thèmes. Car des thèmes, il y en a. Entre celui de la mort d'un être cher et de son impact sur l'enfant en pleine construction, de celui du monde des parents, du divorce, du mariage, du travail, et de l'absence d'une mère dont on ne sait rien, c'est avant tout l'humanisme et les tracas de la vie quotidienne qui prédomine dans la série. Alors que cela pourrait paraître ennuyeux, on réalise que non, avoir un enfant que ce soit dès la naissance ou après adoption, rien n'est simple et rien ne sera plus jamais comme avant.

Le personnage de Rin, est une petite fille qui parait à première vue froide quand on la rencontre aux funérailles, voire renfermée. Puis, peu à peu on comprend la raison de son attitude, et on se dit que oui un enfant s'est sensible au monde qui l'entoure et que leur cerveau pense déjà à des choses compliquées. Par exemple, le sens de certains mots ou de certaines situations, la question de la mort de ceux qui régissent leur quotidien, et puis la leur aussi. En allant vivre avec Daiki, Rin s'ouvre peu à peu et n'hésite pas à plusieurs reprises à jouer le rôle d'adulte en prenant soin de son « père ».

Ce sont dans ces petites scènes du quotidien, les moments de complicités entre Rin et Daikichi, que l'on se laisse porter par l'émotion qui se dégage de l'histoire. Les mille questions que Daiki se pose chaque jour sur comment élever un enfant, mais aussi sur sa vision de sa propre vie, sont pertinentes et bien misent en avant. Au milieu du tome, on découvre d'autres personnages, secondaires ici, mais dont je ne vous en parlerai pas pour ne pas vous spoiler. Arriver à la fin de ce premier tome j'étais tellement ravie par cette histoire, pour ne pas dire en amour, que je me suis sentie frustrée de ne pas avoir la suite sous la main. Maintenant j'ai hâte que la bibliothèque ouvre mardi pour pouvoir me procurer la suite !

En conclusion, ce premier tome d'Un drôle de père est une véritable pépite, un gros coup de coeur pour ma part, qui devrait en intéresser plus d'un entre vous. En tout cas, j'espère que si vous avez la chance de tomber sur cette série que vous ne passerez pas à côté. C'est simple mais efficace, doux, réfléchi, éducatif, touchant, bref, je crois que la liste des adjectifs est trop longue tant j'ai adoré cette découverte. 
Lien : http://wp.me/p8tDdS-2ke
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Lorsque Daikichi adopte Rin, on les voit évoluer ensemble, s'apprivoiser, apprendre à devenir une famille, à prendre des responsabilités, à vivre avec quelqu'un dont ils ignoraient jusqu'à l'existence à peine quelques jours auparavant.
Rin apporte énormément à Daikichi et sort peu à peu de son mutisme. Leur quotidien est des plus touchants. Une histoire émouvante sur la découverte de la parentalité et dans des conditions difficiles qui plus est. Daikichi adopte Rin, la fille de son grand-père, lorsqu'elle a déjà 6 ans.
Pourtant, tout au long de l'histoire, je trouve que Rin est trop responsable, trop mature, trop en contrôle. Elle ne vit pas son enfance, ne fait pas de bêtises, n'a pas de crise d'adolescence, ne se rebelle jamais… Une vie un peu trop simple et parfaite vu la situation complexe qui entoure le quotidien de la jeune fille.
Koki, son ami d'enfance, est bien plus en phase avec l'idée que l'on se fait des enfants et des adolescents. Rin et Koki, deux personnages qui, pour moi, sont créés et écrits pour être ensemble.

Pourtant, malgré tous les éloges dont je ne saurais tarir sur ce manga, je suis absolument dubitative quant à l'issue du scénario. Les dessins sont très beaux, l'histoire est géniale, mais la fin me reste tout de même en travers de la gorge…

Je recommande chaudement ce manga dès 9 ans! C'est vraiment adorable! Mais à ce compte-là, je conseille l'arrêt de la lecture au tome 7 maximum. C'est une très belle fin comme ça et je regrette presque d'avoir continué. Si, comme moi, la fin vous tente tout de même, je ne la conseille pas avant 16 ou 17 ans.
Lien : https://pandaschronics.wordp..
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Quelle belle histoire, touchante, émouvante! Rin est une petite fille adorable, elle est telle une petite fleur qui a besoin d'eau pour éclore et grâce à l'amour et la patience de Daikichi, elle va trouver un semblant de famille, de père.

Elle a perdu son père, n'a jamais connu sa mère, elle va pouvoir trouver une vie stable. Daikichi, lui va aussi beaucoup apprendre sur lui grâce à Rin. Ils vont devoir s'apprivoiser tous les deux.

Les parents de Daikichi qui, au départ, ne veulent rien savoir de Rin, semblent vers la fin, laisser une porte ouverte à cette petite fille.
Lien : http://chezcookies.blogspot...
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J'ai A.D.O.R.É !!! J'aime beaucoup l'histoire, le côté maladroit et un peu Gaston Lagaffe du personnage. L'attachement de Rin, qu'il prends sous son aile et le côté culture japonaise qui est très présente. Il y a toujours une petite explication pour les mots ou termes les plus compliqués. La psychologie des personnages est bien développée et il ne faut pas absolument être fan de Josei, pour aimer cette histoire. Les dessins sont à la fois simple et doux ce qui rend la lecture plus agréable.

Le duo père/fille se révèle inattendu et très attachant, sans jouer d'un pathos ou d'une mièvrerie inadaptée. La série se fait également l'écho de la difficulté des responsabilités parentales dans un monde qui ne laisse que peu de place à l'improvisation.

Au niveau du format, le papier est d'excellente qualité et la taille des pages permet de faire ressortir pleinement le trait aéré, voire minimaliste, de l'auteure. La traduction est excellente et permet de faire ressortir les divers niveaux de langage, en fonction des interlocuteurs.
Lien : http://www.fmgeneration.be/l..
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Il a 30 ans, il est célibataire et n'y connaît rien aux enfants. Et pourtant, contre l'avis de sa famille, il décide d'adopter Rin, l'enfant cachée de son grand-père décédé. C'est une nouvelle vie qui commence …
Une belle série manga sur l'apprentissage de la vie, émouvante par son humanité, sa simplicité et sa sincérité.
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Un manga moins frivole que certains titres jeunesses, où l'on ne cherche pas l'action et le suspens mais où l'on observe,réfléchi et surtout où l'on est touché.

En une ou deux cases l'auteur réussie à nous faire sourire puis à avoir le coeur qui se serre pour cette petite fille. Très bien narrée, elle prend le temps en toute simplicité et en s'attardant sur les joies/peines/épreuves du quotidien de nous montrer le lien qu'il se crée entre cette petite fille et ce nouveau père célibataire. (Et clairement largué au début!)

Très intéressant aussi la façon d'aborder la mort du père, les couples avec un grand écart d'âges, les mères qui n'ont pas forcément l'instinct maternelle et les parents célibataires d'une façon général. La place du père dans l'éducation moderne aussi.

Le plus que j'ai aussi apprécié c'est que l'auteur ne s'est pas contentée de nous livrer les premiers mois de cohabitation d'une petite fille avec "son Daikichi", mais aussi la période d'identité de l'adolescence dans un seconde arc (démarre au tome 5) qui renvoie à des questions essentiels que se pose Daikichi dès le départ.

A lire!
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