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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Paul, marié, un enfant traverse une crise de la quarantaine ; il va quitter son travail, peu à peu s'isoler, s'enfermer dans le mensonge, surveillé par un voisin fou de vélo, cerné par des larves qui rongent sa maison.
C'est un rendez-vous manqué pour moi : je n'ai pas du tout aimé le personnage principal, Paul, et je n'ai pas été sensible à l'aspect humoristique souligné dans d'autres critiques. J'ai cependant poursuivi ma lecture, ce que je ne regrette pas, parce que j'ai trouvé très belle la fin du roman.
Merci à NetGalley et aux éditions Préludes pour l'envoi de ce roman
#LesOptimistes #NetGalleyFrance
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« Les heures de ramassage des encombrants! Je pourrais peut-être me glisser dans leur camion. » Paul, le narrateur de cette histoire, ne va pas bien. Coincé dans un quotidien qui l'accable, aucune échappatoire n'est à sa portée. Épouse et fils évoluent autour de lui, sereins et motivés. Peinant à trouver un sens à son travail, c'est à la faveur d'un congé d'une maladie inventée qu'il trouvera le moyen et la force de se sauver.
Ce personnage de Paul m'a beaucoup fait penser à celui des romans de Jean-Paul Dubois, distillant son mal-être dans une auto-analyse éprouvante. Sans conteste, Michaël Uras sait raconter. Cependant, j'ai trouvé à un moment que le récit tournait à vide, encombré de dialogues plaqués et de certaines incohérences dans les motivations des personnages. Loin d'être désopilant, comme mentionné dans la quatrième de couverture, le roman possède une aura de tristesse que quelques pincées d'humour n'arrivent pas à atténuer. J'accorde tout de même trois étoiles à ce roman que j'ai découvert dans une liste sur la paresse…
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Vous n'avez pas idée comme j'étais content de retrouver le bord de mer, de me poser au soleil avec un livre, de faire tomber le masque comme si j'allais bronzer, de n'entendre que le bruit des vagues dans lesquelles les surfeurs essayaient de retrouver un peu de plaisir, et de ces familles de touristes venues profiter du littoral Atlantique en criant après leur progéniture. Et puis, aussi, j'étais content de me la raconter un peu et de rendre jaloux les abonnés.

J'ai donc emmené ce roman de Michaël Uras avec moi, dont j'avais raté la sortie mais pour lequel l'auteur m'a contacté pour me proposer de le lire même avec pas mal de retard, et je me suis lancé sans trop savoir où cette histoire allait m'emmener.

Paul, Kate et leur fils Milan vivent une vie assez ordinaire dans ce que j'imagine être un pavillon de banlieue, un truc triste dans un de ces lotissements où s'enferment les classes moyennes en périphérie des grandes villes. Ah, j'oubliais le chien, un immense Briard : imaginez une serpillière dégoulinante de bave.

Paul s'emmerde dans un boulot sans plaisir, déteste cordialement son voisin qui ne jure que par ses sorties en vélo, est pris de haut par son fils super intelligent, rêve de retrouver un peu de tendresse avec sa femme et s'imagine bien dans la peau d'un iguane de Mona, animal le plus fainéant du monde. En quelques mots, Paul traverse sa crise de la quarantaine. Sans qu'il ne le voit venir et par un incroyablement enchaînement, tout va radicalement changer !

J'ai mis beaucoup de temps à rentrer dans cette lecture, l'apathie du personnage, ses décisions et ces larves qui envahissent sa maison m'ont un peu rebuté dans un premier temps, et pourtant je n'ai pas réussi à le lâcher et j'ai beaucoup plus apprécié la seconde partie de ma lecture, plus riche en rebondissements. Un roman burlesque sur une crise existentielle ordinaire.

Chronique partagée du compte Instagram de L'Homme Qui Lit. Service de presse adressé par l'éditeur.
Lien : https://www.instagram.com/p/..
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Je choisis parfois un livre pour de très mauvaises raisons ... comme par exemple, l'urgente nécessité de lire et de critiquer avant le 12 septembre, le livre d'un auteur dont le nom de famille commence par un "U" et ce, afin de boucler le challenge ABC des lecteurs de Babelio.

Afin d'éviter de tomber dans la facilité et de choisir une BD ou un roman graphique dans les bacs de la médiathèque, voire un roman 'enfant' comme cela m'est déjà arrivé l'année dernière, j'ai parcouru les listes de mes liseuses, et j'ai trouvé ce roman ... 

Punie, je fus ! 

Je me suis ennuyée avec un héros veule, tire-au-flanc, incapable de se dépêtrer de situations - un peu compliquées, il est vrai - de sa vie quotidienne, préférant la fuite à l'affrontement et empirant toutes les situations ! 

Sa passion, seule et unique, les iguanes de Mona, une île perdue près de Porto-Rico ... et ce parce que ce sont les animaux les plus fainéants qui soient ! 

Quadragénaire qui s'ennuie dans son emploi, végétarien dévorant les daubes de sanglier mitonnées par son patron, coincé entre une épouse brillante professeur de lettres et un fils hyper intelligent, il végète et se laisse aller sous le regard intrusif de son voisin cycliste rentier.

Tout l'ennuie, mais il ne fait rien, n'avoue rien, vide les comptes épargne pour faire croire qu'il travaille toujours, élude les appels du banquier ... Bref, court au pire ! 

Je l'ai pensé dépressif au début du roman ... mais au fil des pages, le voyant déployer des trésors d'imagination pour éviter d'aller travailler (et avec des arrêts de travail de complaisance fournis par un dentiste peu scrupuleux !), trouvant des explications alambiquées pour cacher à sa femme l'invasion de larves xylophages, ... je ne l'ai plus trouvé dépressif, mais tout simplement fainéant !

Comble de l'horreur ... il a osé détruire des livres de mon auteur préféré, pour cacher un de ses forfaits au motif que cet auteur l'avait ennuyé au lycée ! 

Bref, un héros avec qui je n'ai eu aucune empathie, une absence regrettable de personnages attachants entre le voisin pénible avec ses performances cyclistes, une épouse obnubilée par les maîtres de la littérature 

Une fin en queue de poisson ! 

Vais-je donner une autre chance à cet auteur ? 
Lien : http://les.lectures.de.bill...
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La crise de la quarantaine décrite avec humour et tendresse. J'ai eu un peu de mal à m'attacher à Paul, il me semble si loin de toute réalité. Mais au final, malgré quelques passages un peu lourds, j'ai apprécié cette lecture pourtant parfois bien déroutante. Il y a quelque chose de féroce dans ce roman ...
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Second livre de cet auteur, jolie histoire parfois un peu capillotractée, beaucoup d'humour. On part à la recherche de l'iguane de Mona, joli dépaysement.
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Mitigée. Cette lecture me laisse perplexe. J'ai eu un mal assez conséquent à m'immiscer dans l'histoire. Puis j'ai laissé le rythme parfois péniblement long m'embarquer. Je ne saurai conseiller ce livre à certains lecteurs ou lectrices. Prenez le en médiathèque ou empruntez le à un proche, et faites vous votre avis. (attention : je n'ai rien contre l'achat mais j'ai un peu l'impression d'avoir gâché de l'argent)
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