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Citations sur La fin des livres (6)

Je crois donc au succès de tout ce qui flattera et entretiendra la paresse et l’égoïsme de l’homme; l’ascenseur a tué les ascensions dans les maisons; le phonographe détruira probablement l’imprimerie.
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Puisque nous réformons ce soir à notre guise la société future, apportant chacun un rayon lumineux dans la sombre nuit des siècles à venir, éclairez-vous de votre propre phare tournant, projetez votre lueur à l’horizon.
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Je me base sur cette constatation indéniable que l'homme de loisir repousse chaque jour davantage la fatigue et qu'il recherche avidement ce qu'il appelle le confortable, c'est-à-dire toutes les occasion de ménager autant que possible la dépense et le jeu de ses organes.
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Ce que nous appelons l’Art moderne est-il vraiment un art, et le nombre d’artistes sans vocation qui l’exercent médiocrement avec apparence de talent ne dé­montre-t-il pas suffisamment qu’il est plutôt un métier où l’âme créatrice fait défaut ainsi que la vision ? — Peut-on donner le nom d’œuvres d’art aux cinq-sixièmes des ta­bleaux et statues qui encombrent nos salons annuels, et compte-t-on vraiment beaucoup de peintres ou de statuaires qui soient des créateurs originaux ?
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Julius Pollok, un doux végétarien et savant natura­liste, se plut à imaginer ce qu’il adviendrait des mœurs humaines, quand, grâce à la chimie et à la réalisation des recherches actuelles, l’état de notre vie sociale sera trans­formé et que notre nourriture, dosée sous forme de poudres, de sirops, d’opiats, de biscuits, tiendra en un pe­tit volume. Alors plus de boulangers, de bouchers, de marchands de vin, plus de restaurants, plus d’épiciers, quelques droguistes, et chacun libre, heureux, susceptible de subvenir à ses besoins pour quelques sous ; la faim biffée du registre de nos misères, la nature rendue à elle-même, toute la surface de notre planète verdoyante ainsi qu’un immense jardin rempli d’ombrages, de fleurs et de gazons, au milieu duquel les océans seront comparables à de vastes pièces d’eau d’agrément que d’énormes stea­mers hérissés de roues et d’hélices parcourront à des vitesses de cinquante et soixante nœuds, sans crainte de tangage ou de roulis.

Le cher rêveur, poète en sa manière, nous annonçait ce retour à l’âge d’or et aux mœurs primitives, cette uni­verselle résurrection de l’antique vallée de Tempé pour la fin du XXe siècle ou le début du XXIe. Selon lui, les idées chères à lady Tennyson triompheraient à brève échéance, le monde cesserait d’être un immonde abattoir de bêtes paisibles, un affreux charnier dressé pour notre gloutonnerie et deviendrait un jardin délicieux consacré à l’hygiène et aux plaisirs des yeux. La vie serait respectée dans les êtres et dans les plantes, et dans ce nouveau paradis retrouvé ainsi qu’en un Musée des Créations de Dieu, on pourrait inscrire partout cet avis au promeneur : Prière de ne pas toucher.
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Suivons la loi commune qui régit l'évolution du monde et, en attendant que nous soyons dévorés, dévorons.
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