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Citations sur Ma rencontre avec Violet Park (5)

Il y a une minute encore, ces pensées ne m’étaient jamais venues à l’esprit, et maintenant, j’étais vraiment et sincèrement préoccupé par ce que pouvait être la vieillesse, quand on est coincé à Londres, où tout le monde bouge plus vite que vous, et où la chose la plus simple peut vous prendre toute la journée.
C’était à cause d’elle. Je sais que c’était à cause d’elle, de ma vieille dame, de celle qui était morte et qui se trouvait dans l’urne.
Je me revois assis là, sur la colline, tandis que les cerfs-volants traversaient l’air avec un bruit cinglant derrière moi, me demandant soudain si nous n’étions pas en train d’avoir une sorte de conversation, elle et moi. Une vieille dame morte, du haut de son étagère, essayait de m’apprendre qui étaient les gens de plus de soixante ans. C’était une sensation agréable, à fleur de peau, comme celle qu’on ressent lorsqu’on écoute un super morceau de musique, qu’on plane un peu et qu’on est assis à côté de quelqu’un de très attirant.
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Pansy a un chien, appelé Jack (Russell), et parfois je ne sais vraiment pas si elle parle de son chien ou de grand-père.
- Il est resté dans mes jambes toute la journée, et il a une haleine épouvantable. (Chien.)
- Il n'y a pas été depuis trois jours. Je pense qu'il a besoin d'une bonne marche. (Norman.)
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Combien de versions de papa regrettons-nous tous, Mercy, Bob, Norman, mam, Pansy et moi ? Une version différente pour chacun de nous et pas une seule d'entre elles qui corresponde à la réalité.
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J'avais entendu parler du Purgatoire, l'endroit om l'on attend lorsque le Paradis et l'Enfer ne sont pas sûrs de vouloir de vous, mais je n'avais jamais imaginé que ça pouvait signifier rester coincé à jamais dans une boîte, sur l'étagère d'Apollo Cars.
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Ce fut comme si une lumière s'allumait dans mon cerveau. Un jour, j'ai lu quelque chose dans un magazine sur le «potentiel de préparation» ou «readiness potential», qui signifie que le cerveau a toujours une longueur d'avance sur nous, même quand on pense être celui qui décide. C'est assez compliqué, mais je crois que je comprends comment ça marche : d'abord, il faut faire la différence entre l'action et la réaction. L'action, c'est lancer un ballon, tandis que la réaction, c'est faire un bond de côté quand on s'aperçoit que le ballon va nous toucher.
Notre cerveau nous bombarde sans arrêt de signaux, nous poussant à nous gratter le nez, à sourire, ou à mettre un pied devant l'autre quand on marche. Mais on fait certaines choses, comme cligner des yeux ou laisser tomber un morceau de toast brûlant, sans avoir eu la possibilité de savoir qu'on allait les faire, car on n'a rien vu venir. C'est là que le cerveau prouve qu'il sait tout avant qu'on passe à l'action, parce qu'il doit envoyer un signal et que le signal prend du temps. C'est ce qu'on appelle le readiness potential, c'est-à-dire la façon qu'a le cerveau d'indiquer au corps ce qu'il doit faire, avant même qu'on sache qu'il faut le faire.
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