Largo Winch, tome 4 : Business blues

Avec Business Blues, nous assistons à une très bonne fin du diptyque engagé dans O.P.A. : Jean van Hamme et Philippe Francq sont encore aussi fringants que Largo Winch qui voit sa vie diablement se compliquer maintenant qu'il doit assumer les responsabilités de direction tant politiques que financières au sein du Groupe W hérité de son père adoptif. Business Blues est un exact décalque du tome précédent, puisque nous découvrons un tout autre moment d'action pure avec un suspense à couper le souffle, la dernière longue scène est d'ailleurs symptomatique de cette envolée comme Van Hamme nous habitue dans ses séries les plus célèbres. Certains passages peuvent faire vraiment clichés, mais ils le sont parce que cette série fait désormais partie des classiques et qu'elle leur a donnés, en partie, leurs lettres de noblesse.
Un début de série captivant, enthousiasmant, enivrant (oui, j'abuse des synonymes, et alors ?) qui se permet des gros clichés pour mieux nous faire profiter de l'ambiance habituelle du début des années 1990 dont nous retenons aujourd'hui, surtout, les séries télévisées : un peu trop d'action pour occuper, des filles pour attirer l'oeil et du suspense plutôt bien mené. Reconnaissons que c'est un exemple du genre…

Cet opus est la suite et la fin de l'intrigue commencée dans O.P.A. (Tome 3)

Les rebondissements ne manquent pas, tour à tour Gus Fenimore et Largo Winch mènent la danse. Apparaît alors un troisième larron qui semble, en fait, tirer les ficelles et Fenimore ne serait qu'un pantin.

Dans cet album, l'intrigue s'opacifie et les tenants et les aboutissants financiers sont toujours aussi bien documentés et les longues démonstrations alourdissent un peu le propos. Mais, il me semble impossible de passer à côté.
Heureusement, on n'oublie pas que nous sommes dans une bande dessinée et les rebondissements un peu acrobatiques et presque pas « incroyables » ne manquent pas et donnent du souffle à l'histoire.

Très bonne histoire mais qui s'adresse à un public averti (pour l'intrigue) et pour tous les amoureux des BD pour les dessins qui sont très expressifs.

Fin du second diptyque de la série.
Après des soucis gros comme des montagnes (de dollars) Largo se perd un peu dans ce tome et semble terriblement désabusé.
Mais on rencontre pas mal de figures très sympa dans cette histoire et il faut saluer l'attention que les auteurs portent à leurs personnages secondaires : Penny, Freddy, Fenimore...et pas que! Vraiment, il faut quand même un certain talent pour arriver à donner une personnalité et une individualité à (exemple flagrant) chaque membre du Big Board. Et pourtant, certains n'ont pas encore ouvert la bouche...Je dis donc : chapeau Francq...
Bon, je reste toujours un peu sur la touche à certains moments...le monde de la haute finance étant à mille lieux de mon univers.

Match retour
Bah oui, ce n'est pas très reposant d'être multi milliardaire finalement ! Largo ne se laisse toutefois pas décourager et s'engage dans une course contre la montre pour trouver la modique somme de 2 fois 2 milliards de dollars. Sans compter ce qu'il doit au fisc qui le poursuit de ses assiduités, l'addition étant passée à 2.382.614.277 dollars et 37 cents (les 37 cents pourraient, le cas échéant, être offerts par l'oncle Sam). Et Largo a une énorme revanche à prendre ! Comme vous le savez, Largo, il ne faut pas trop le chercher, ses réponses peuvent être assez « cinglantes » !
Mêmes observations que pour le volet précédent : j'ai passé un très bon moment.

Un quatrième album trépidant, rebondissant, très rythmé et avec un scénario bien étudié sur les suites et le déroulement d'une O.P.A. un peu frauduleuse et sérieusement manipulée.
Avec cet album, l'histoire semble trouver un vrai rythme, même si les albums précédents n'étaient pas vraiment "mous".

On apprécie la grande pédagogie de van Hamme qui décompose les rouages financiers, style "Les O.P.A. pour les Nuls". On aime également le découpage très "cinéma" du scénario et de la plupart des scènes. Cadrage sur une main, un pied, un regard... Succession de rebondissements dans la dernière scène où Largo Winch voit se succéder les embûches sur le chemin de la signature finale qui sauve son empire. Vous n'avez quand même pas cru qu'il perdrait le Groupe W... Si?

Van Hamme navigue entre clichés et invraisemblance pour cette scène finale, qui reste quand même un grand moment de suspense.

Un bon cru.

Ayant eu du mal à adhérer au tome 3 qui raconte la première partie de cette aventure, j'ai eu moins de mal à entrer dans celui-ci. on déplorera les morts qui s'enchaînent ... et les amours malheureuses ... mais on retrouve Simon, plus playboy que jamais ! Quant à Largo, il a encore beaucoup à apprendre ... mais doit effectivement écouter son instinct. La suite bientôt ...

Une suite du dyptique avec "O.P.A." qui ne manquent pas de rebondissements. La dimension politique et financière de haut niveau prend sa place dans cette suite. Ce n'est que le début de la série des Largo Winch. Ce n'est que les premiers complots que devra affronter Largo.
Ce tome nous montre la difficulté du rôle qu'endosse Largo en tant qu'heritier du Groupe W et tout ce que ça implique.
Je prends le temps de savourer de nouveau les Largo Winch qui restent une de mes série BD favorites.

L'intrigue était un peu confuse pour moi, ce monde de l'argent me dépasse, les opa, les combines... Ce qui est bien est que cela se termine toujours bien...enfin presque...Je m'habitue aux dessins, moins à la police d'écriture. Mais j'ai passé un bon moment à lire ces 2 tomes.

Suite directe de "O.P.A.", le tome 3 de la série Largo Winch, "Business Blues" conclut de très bonnes façon ce dyptique. Alors que l'aspect financier prenait pas mal le dessus dans l'aventure précédente, le côté thriller revient plus en avant dans ce tome 4. Pour le néophyte que je suis du monde de la finance, je dois admettre que par moment, le récit de Jean van Hamme me perd un peu mais je retrouve à chaque fois très vite mon chemin, l'auteur faisant à chaque fois en sorte de ne pas trop nous perdre en cours de route. En ça, le dosage entre finance et action est parfaitement bien dosé, le tout toujours bien mis en scène par les dessins de Philippe Francq. Si je ne suis pas vraiment convaincu par les révélations finales, ça me plait au moins suffisamment pour avoir envie de relire la suite.
Lien : https://lebazardevladdy.blog..