XIII, Tome 8 : Treize contre Un

C'est finalement dans ce livre que l'on découvre l'identité de la Mangouste. On découvre aussi à quel point son ennemi est puissant. Ce tome est beaucoup plus sur le psychologique que l'action. L'histoire est bonne mais sans plus. J'espère toujours voir une hausse d'intensité dans les prochains tomes. On ne sait jamais.

Dans ce huitième tome, on découvre enfin qui est le numéro Un.

Plein d'action, nous allons voir le major Jones et Treize se rapprocher... Jones est un personnage que j'aime beaucoup, d'ailleurs.

Même si je trouve cette série sympathique et que j'ai envie de connaître la suite, je ne suis pas certaine d'acheter les autres tomes. Comme je le disais pour le tome sept, je trouve que les choses se répètent un peu parfois... Affaire à suivre...
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Un titre pour match de rugby et une première de couverture très intéressante Une scène de mer avec un bateau de coast guard sur un fond de ciel orageux dans lequel virevoltent des fous de Bassan, je suppose, col jaune pale, bout de l'aile noire et bec puissant noirâtre. La mer qui semble agitée est d'un joli vert soutenu avec de l'écume blanchâtre. Pourtant les personnages XIII et Jones viennent gâcher cette jolie vue car notre héros semble s'être fait un brushing, ce qui n'est pas malin lorsqu'on va prendre un bain, et semble ricaner alors que Jones avec son tee-shirt blanc déchiré style grunge fait une de drôle de tête sans parler de son défrisage. A ce propos, oui je pinaille, Jones n' à pas, dans toute la série, une coiffure afro toutefois son volume défrisé paraît excessivement volumineux par rapport à la finesse du visage : une bizarrerie pas trop réaliste et esthétique.
P6 une case avec du fil barbelé concertina en perspective pas trop réussie non plus, sur fond de bâtiment hideux jaunes et je ne parle pas de la prison mais du style graphique.
On apprécie les personnages féminins en minijupe, ras les fesses, les voitures de sport Dodge stealth et la Dodge viper deux voitures sorties en 1991 comme la BD, William Vance n'a pas perdu de temps il nous donne le nec plus ultra de la technologie dernier cri.
La tata de Kim un personnage haut en couleur qui trinque avec sa cruche de whiskey sur l'épaule pas commode la douairière
p26 case intéressante ou une mignonne infirmière fait, AAAAH, en couleur rouge vif et en gras en se ramassant un bout de verre dans l'oeil et son arme, PAW, en couleur noire. Lettres qui contrastent avec le fond presque en noir et blanc. Très graphique! TTTRRRAAATTTRRAAAA c'est le joli bruit de l'ULM de la Mangouste
Pour l'intrigue la Mangouste qui a pris perpète arrive à se faire la malle, c'est de bon augure pour la suite. XIII est rentré en grâce auprès des autorités, Amos est toujours là et bizarrement Carrington est introuvable, en fait il ne se passe pas grand chose d'intéressant on sent le remplissage. Quelques invraisemblances au niveau du scénario l'infaillibilité de XIII et la sympathie qu'il provoque permet à van Hamme de faire avaler au lecteur de grosses couleuvres assez mal ficelées . Voilà tout !
Ah si j'oubliais, on termine visuellement avec un agréable plat verso : une case à part entière tout en hauteur cerclée de noir, ça fait un peu faire-part de décès, où on voit un taxi jaune et XIII dans le brouillard sous un réverbère décoré comme un arbre de noël. Dans le fond on devine des buildings dans un halo jaune pale un peu invraisemblable (soleil couchant? Levant? Halo lumineux de la ville?) mais très réussi ainsi que le phare droit éblouissant du taxi là par contre très bien vu.