XIII, tome 12 : Le jugement

Stopper l'émission ? Vous plaisantez, cher ami. J'ai 78% d'audience et ça grimpe encore.

Le chantage vous va bien, Giordino. Mais notre réponse reste la même : Allez vous faire foutre !

Avec des dollars, tout est possible.

On ne boit pas quand on veut garder ses réflexes intacts.

La seule personne autorisée à suivre les quatres hommes est l'officier du service secret qui porte, attachée à son poignet, la mallette noire. Rappelons que c'est cette mallette, en réalité un puissant émetteur codé, qui permet a tout moment au Président de déclencher la riposte nucléaire en cas d'agression ennemie.
Mais là, en cette unique occasion, cet officier devra s'en séparer. Car il n'a pas le droit de pénétrer dans la pièce ou les quatres dirigeants de la plus puissante nation du monde se transmettront, dans le secret le plus total, les clés d'une apocalypse dont nous espérons tous qu'elle n'aura jamais lieu.

Carrington :

Bonjour Major, bonjour Mac Lane. Ils n'ont pas traîné pour vous récupérer, hein ? Mais rassurez-vous, vous ne resterez pas longtemps à Washington.
Notre prochain rendez-vous sera LA OU VA L'INDIEN ...

Je m’énerve rarement, amiral Higgins. Mais je vous promets que si cette porte n’est pas ouverte dans dix secondes, vous vous retrouverez dès demain matin capitaine d’un ferry-boat sur le Potomac.

J'adore la manière dont vous faites la cour aux dames numéro XIII. Rien qu'à vous approcher, elles tombent comme des mouches.

-Et soyez prudente.
-Serait-ce une manière détournée de me faire comprendre que vous tenez un peu à moi, numéro XIII ?

Classique. Avec vous dans le rôle éculé mais toujours payant de la pauvre demoiselle en détresse.