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3,03

sur 78 notes

Critiques filtrées sur 1 étoiles  
Désolée de devoir l'écrire, mais ce roman ne m'a ni émue, ni intéressée, ces carpes décrites dans l'histoire aurait pu constituer un excellent support à une narration poétique, or on ne constate dans ce texte, que quelques essais d'écriture qui m'ont parfois agacée et des imprécisions propres à perturber le lecteur : des personnages annoncés et présentés plus tard, un passage qui m'a interpellée parce que j'ai essayé de me mettre dans la peau de lecteurs qui ne connaissent pas la raison pour laquelle les gens du Morvan savent que ce n'est pas la Seine qui passe à Paris mais l'Yonne, donc obligation (sans doute très intéressante) à aller se documenter, d'autres personnages qui surgissent, cassant le récit et donnant l'impression qu'on a atterri dans un autre roman.

L'idée de départ était intéressante, les carpes, on explique leur situation au début, au milieu, à la fin, et entre ces passages, une sensation de remplissage pour les besoins du roman avec cette histoire de désigner et les allées et venues de Louise, l'héroïne, entre ses déplacements, son amant, son passé et son frère... ses ennuis, ses amours, ses emmerdes.

Les seuls passages qui ont éveillé ma sensibilité et ma curiosité sont les descriptions des carpes et leurs couleurs. le gros point de suspens du roman réside dans la récupération des ces poissons, héritage de Louise et de son frère, d'une collection constituée par leur défunt père qui les avait dispersées dans les pièces d'eau disponibles à Paris, pour les rassembler dans un endroit où elles ne pourront être subtilisées par celui qui en avait « emprunté » une pour la revendre. Quelle aventure !

Fade et sans relief, c'est le seul souvenir que me laissera ce récit.
Lien : http://1001ptitgateau.blogsp..
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La modernité n'est jamais avare de surprises : après la cuisine moléculaire, nous découvrons la littérature moléculaire utilisant techniques, ingrédients et ustensiles de laboratoires pour explorer les propriétés physico-chimiques du marketing littéraire.
Voyons les ingrédients : une famille bizarre-branchée, une touche japonaise – indispensable à tout roman esthétisant (ici des carpes) –, un deuil récent, un chagrin d'enfance, le tout assaisonné d'un zeste de sexe transgressif.
Les ustensiles pour mitonner la recette consistent, pour l'essentiel, en un style ampoulé où « un sofa de cuir avachi » est « fripé de vergetures », où les squares parisiens sont « des bouffées romantiques aux rebonds vert profond dont les détours et les vallons cintrés étaient des citations libres de la Genèse » et où une sente est « de gravier croustillant » quand « les collines, les plaines et les vallons étaient désormais une absence de ville ». Il résulte de cette écriture léchée, et involontairement comique, un sentiment d'artificialité. La recherche tarabiscotée de l'image poétique, de la phrase élégante, se fait au détriment de l'épaisseur des personnages, pâles figures d'un petit théâtre parisien : le designer énervé, énervant, en perte de vitesse, la communicante harassée, le lecteur de scénarii misanthrope, le producteur de télévision adepte du hammam, le fumeur de cigares épicurien, etc.
Ce bref roman ne m'a pas convaincue, victime de la culture du design et de la vacuité qu'il raille.
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Je suis passé à côté de cette histoire de Koïs dans les bassins des parcs de Paris…

Avec un frère phobique du bruit, des jardiniers, une boite de comm', un collègue dysfonctionnel et un amant…

Possiblement, n'ai-je pas vraiment compris

Lien : https://www.noid.ch/grand-pl..
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Un héritage de carpes Koï ce n𠆞st pas commun. C𠆞st pourtant ces drôles de poissons colorés et originaux - appartenus à une époque à son père - qui hantent l𠆞sprit de Louise. Disséminés un peu partout dans les plans d�u de Paris, Louise réfléchit à un plan pour...les récuperer. Entre les écailles de poissons et autres tribulations, comme son boulot dans une agence de communication, ou bien les extravagances sexuelles de son amant, elle ne sait plus où donner de la tête.

C𠆞st un premier roman de l𠆚uteur, et si il ne m𠆚 pas convaincue, il a dû cependant être apprécié de certains lecteurs. le sujet est original, l’écriture correcte... mais c𠆞st trop plat et sans saveur à mon goût. le récit prend de la hauteur, tant de hauteur, qu’il s𠆞ssoufle et deviendrait presque un brin prétentieux, avec une écriture et une vision bien trop moderne mais qui en séduira sûrement d𠆚utres, plus friand de ce nouveau genre. Pour ma part, j𠆚i tourné les pages avec lassitude et déception, en me demandant si une émotion soudaine allait enfin transparaître, ou, à défaut, un humour tordant.
Pourtant, arrivée à la fin, je n𠆚i définitivement rien ressenti, et je cherche encore le sens et l’intérêt de cette histoire, que même les personnages ne réussissent pas à relever. Même la poésie devient alambiquée et sophistiquée sous sa plume et me laisse de marbre. Je ne sais si les carpes Koï sont désormais plus heureuses là où elles se trouvent mais pour ma part, malheureusement, je me suis complètement noyée.
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