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3,03

sur 78 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  

Je suis complètement passée à côté de ce roman, sans jamais parvenir à entrer dans l'univers de son auteur. L'idée de départ était pourtant séduisante avec son côté décalée qui laissait entrevoir un film à la Tati, tendre et fantaisiste, aussi bien qu'une planche de Sempé, délicate et poétique : une course poursuite dans Paris pour kidnapper des carpes japonaises de collection, disséminées dans différents bassins, héritage paternel de Louise et son frère.

Si la lecture a été fluide et pas désagréable, si la description doucement ironique de la vie moderne est plutôt juste, ce récit a glissé sur moi sans que je ne parvienne à m'accrocher à aucune aspérité qui aurait pu susciter mon intérêt. Je n'ai pas aimé les personnages principaux, notamment Louise qui manque cruellement de densité romanesque. Les passages narrant sa vie professionnelle et sentimentale m'ont semblé plaqués très artificiellement sur le reste de la narration. J'aurais tellement aimé que cette dernière décolle mais l'écriture manque de relief pour emporter le tout.

Il y avait pourtant matière à inventer un roman plus piquant car, derrière la facétie des tribulations autour des koï à enlever, se cache une très belle thématique : celle d'un enfant devenu grand qui découvre les secrets d'un père, sa folie douce qu'il n'avait jamais entraperçu et qui se révèle en plein deuil.

Lu dans le cadre du collectif 68 premières fois #8
https://www.facebook.com/68premieresfois/
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C'est une histoire de poissons. Des carpes , des Koïs, mais pas n'importe lesquelles. Des carpes de collection, celle que le père de Louise a constituée puis éparpillée dans différents bassins de Paris. Et il lui faut les récupérer. Tâche ardue, d'autant qu'elle doit en même temps lutter avec un collaborateur fantasque mais indispensable de sa boite de com, et avec les fantasmes sexuels de son amant.

J'ai été d'emblée agacée par l'écriture, un récit qui commence au passé simple, des dialogues lyriques qui m'ont distancée de l'histoire.
Les scènes de sexe avec énumération anatomique des lieux visités et détails techniques me font en général l'effet d'une fenêtre pop-up porno qui surgirait sur mon écran d'ordi.
Je n'ai pas compris certaines expressions comme « un homme au port de cerf, poitrail ouvert ».

Paris prend une place importante dans la narration y compris dans ses blessures du temps , avec l'incendie de la cathédrale, et c'est put-être ce qui m'a le plus intéressée.

Quant aux poissons j''éprouve assez peu d'empathie pour eux, malgré leur couleur et leur rareté.

Le tout forme un ensemble hétéroclite qui ne m'a pas séduite.

Lien : https://kittylamouette.blogs..
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L'intrigue me plaisait, j'ai donc foncé tête baissée. Helas... grosse déception. Les images très artificielles, les phrases parfois sans queue ni tête, ou plutôt avec une queue greffée à la tête m'ont désolée.
Et la belle idée de départ tombe à l'eau, complètement noyée au fil du livre qui est soit trop court, soit trop long.
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J'ai commencé fort cette saison des 68 avec 2-3 coups de coeur et de belles surprises dès l'entrée mais avec ce roman, je me suis ennuyée… je crois que je suis complètement passée à côté ! J'étais pressée d'en arriver au bout, mais comme je n'abandonne jamais un livre commencé, j'ai pu apprécier la fin qui a relevé un peu mon attention.

Louise est une jeune femme brillante qui a créé une petite agence de com et qui doit « gérer » un client, Designer un peu excentrique. Vincent, son amant du moment, veut lui faire partager ses fantasmes délirants et son frère, lui, a tendance à être aux abonnés absents. Son père récemment décédé lui a laissé en héritage une magnifique collection de carpes Koï, dispersées un peu partout dans les étangs de Paris, qu'il va falloir récupérer pour les mettre à l'abri des personnes peu scrupuleuses.

C'est un joli conte avec de l'extraordinaire, de la fantaisie et de l'imagination où se dessine l'idée d'une double vie, d'un rite de passage après avoir accompli les dernières volontés de son père ou plutôt après avoir réussi à transmettre son héritage avec la complicité de son frère.

« La vérité était l'affaire des romans, celle de son père était à lire deux fois. Dans la mare, chaque coup de queue pour éviter le filet de Mehdi était désormais porteur d'une nouvelle légende. Une légende héroïque à partager avec un frère. »

« On pouvait commencer un monde avec une flaque d'eau et du soleil. Oui, elle pouvait tout recommencer. Elle plia les genoux comme son frère lui avait appris et plongea vers Saïto ».

J'ai aimé la poésie des noms, la fantaisie des couleurs de ces carpes japonaises (dont j'ignorais tout), la description de leurs mouvements et bien sûr de « Saïto » et « Grand Platinum » ; mais je crains que ce ne soient là, les seuls souvenirs qui me restent de ce roman…

A relire peut-être ?

Lu pour les 68 premières fois.
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Voilà un livre qu'il me va être particulièrement difficile de commenter, je crains d'être totalement passé à côté.Un livre inclassable par un récit qui m'a semblé partir dans des directions totalement opposées, en fait des récits qu'il aurait été intéressant de découvrir dans leur spécificité et décliné un par un avec un contenu propre et qui mis, ici, bout à bout, ne m'ont rien dit. En vrac, on a une histoire familiale avec Louise, son frère et l'héritage d'un père dans sa passion des carpes, pure projection d'une facette de la culture japonaise qu'il faut faire perdurer en réunissant une collection in vivo des spécimens recueillis durant tout une vie qui reste le coeur du projet littéraire de l'auteur. Puis une vie professionnelle et privée assez complexes entre l'agence de communication créee par Louise au service d'un désigner fantasque et à l'égocentrisme exacerbé, ses liens particuliers avec un frère ermite par choix mais avec des difficultés financières notables, une communauté d'amis éclectique mais réduite, un amant de passage aux goûts sexuels particuliers.... le milieu de l'art contemporain spécifique, l'incendie de Notre Dame.... bref un ensemble éclectique et pour moi peu vraisemblable et nullement captivant
Lien : https://passiondelecteur.ove..
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Louise vient de perdre son père auquel elle était très attachée. Très active, elle a créé son agence de communication et jongle entre un designer à l'ego démesuré, un amant inventif et un frère légèrement inadapté à la vie parisienne. Leur père leur a laissé un drôle d'héritage : des carpes japonaises, disséminées dans plusieurs bassins de Paris. Louise veut les rassembler afin d'éviter qu'elles ne soient vendues car ces carpes uniques sont très convoitées par les collectionneurs.

Le lecteur va donc suivre la jeune femme entre commando sauvetage de carpes japonaises et gestion de ses relations avec son client designer, son amant et son frère.

Je n'ai pas été totalement convaincue par ce roman au potentiel pourtant intéressant. La trame est originale mais l'ensemble me paraît un peu expédié et les personnages présentent assez peu d'aspérités. La psychologie de chacun, notamment de Louise, est ramenée au strict nécessaire. Il manque la profondeur qui expliquerait cette chasse à la carpe menée par Louise ainsi que ce qui lie les personnages, principalement Louise et son frère.

C'est dommage car il y avait une belle trame à développer, ce qui est un peu fait avec l'histoire du voyage au Japon du père de Louise, voyage duquel va découler la présence des carpes dans dans les plans d'eau parisiens. J'ai ainsi appris beaucoup de choses à propos des koïs qui m'étaient complètement inconnues.

Par ailleurs beaucoup de scènes invraisemblables viennent alourdir le récit sans compter la conclusion peu crédible.

Un rendez-vous raté pour moi donc, avec une histoire dont je n'ai pas compris la finalité mais une plume que je trouve intéressante avec quelques petites pointes d'humour qui ne demandent qu'à être développées.
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Louise, trentenaire très active, se voit confier un drôle d'héritage au décès de son père : des carpes koï. Celles-ci se trouvant disséminées dans tout Paris, Louise décide de les retrouver.

Un premier roman pour le moins original. Les carpes koï sont un mystère pour moi. Mais pourquoi dit-on carpe koï étant donné que koï signifie carpe ? Passons ! Si l'auteur cherchait à nous instruire sur ces poissons Japonais il a réussi. Pour le reste, c'est rapide, un peu trop ! La lecture n'a pas été désagréable mais elle est vite oubliée. le poisson m'échappe des mains. L'intrigue m'intéressait. L'héritage. La complicité frère/soeur. de la fantaisie en plein coeur de Paris. Au final, je me rends compte que je n'ai pas lu ça. le contenu est vite expédié. L'auteur nous donne le minimum sur ces personnages. Ça vient et ça part aussi vite. Sans grand intérêt. Restons positif, j'ai appris ce que signifiait koï !

http://www.mesecritsdunjour.com/archives/2021/07/18/39060234.html
Lien : http://www.mesecritsdunjour...
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Merci à Babelio, aux éditions Seuil et à l'opération Masse Critique qui m'a permis de me plonger dans cette histoire ...particulière !
Surprenante. Étrange. Bizarre. Une histoire où les héros, des Carpes Koï, certes d'une valeur inestimable, sont au coeur d'un héritage bien particulier avec des cambriolages insolites agrémentés d'une course aux trésors dans Paris...
Je savais que les Japonais prisaient fort ces poissons bariolés et lumineux et que certains amateurs n'hésitaient pas à débourser de fortes sommes pour enrichir leurs collections mais j'ignorais que le prix de ces carpes pouvait parfois rivaliser avec celui des pierres précieuses...
Louise court...Elle mène de front ses activités professionnelles dans son agence de communication, ses relations avec son amant, avec ses amis, tout en se lançant dans ce projet fou après le décès de son père : cambrioler les squares, les mares et quelques bassins privés pour récupérer les Koï venus du Japon qu'il avait disséminés dans Paris avec l'aide de son jardinier. Il lui faut prendre de vitesse son frère Thomas qui lui n'aspire qu'à une chose : les vendre.
J'ai suivi Louise et ses amis dans leurs pérégrinations mais l'émotion n'était pas au rendez-vous de ces aventures piscicoles.
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Ce petit livre (150 p. à peine) ne m'a pas touchée, je n'ai ni aimé le style que j'ai trouvé alambiqué, ni compris ce qu'il voulait me dire et où il voulait m'emmener. Au bout de quelques pages, j'étais tentée de le laisser tomber mais j'ai persévéré sur la foi de commentaires élogieux que j'avais pu lire.
Au final, j'ai trouvé les personnages esquissés plus qu'écrits et ils ne m'ont pas intéressée (à part peut-être le designer fou, sorte de Phil Spector à la petite semaine) ; leurs aventures de bobos branchés parisiens m'ont agacée et l'affaire de deuil, d'héritage et de carpes ne m'a pas émue. Quant à la poésie et l'humour qui m'avaient été vantés, je suppose que l'auteur et moi n'en apprécions pas les mêmes formes.
Restera pour moi un hommage rendu à Paris, une belle évocation des couleurs des poissons, une leçon sur les carpes japonaises de collection et un enseignement : comment importer des animaux protégés en contournant l'interdiction du pays dont ils sont originaires.

Ce livre a été sélectionné par les 68 premières fois et voyage auprès des lecteurs/lectrices engagé.e.s dans l'aventure.
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Un livre inattendu qui m'a apporté plein de connaissances sur les carpes.
Toutefois, je suis peut-être passée à coté de quelque chose, mais finalement à part les carpes, je n'ai pas été emportée par l'histoire. Je n'ai pas réussit à m'attacher aux personnages, à l'histoire alors que pourtant tout me donnait envie dans ce livre: la couverture, le thème, la partie documentaire...
Peut-être que ce livre mérite une re-lecture.
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