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3,03

sur 78 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Il y a Louise qui a fondé une agence de communication à Paris. Son père vient de mourir et elle n'a qu'un souhait : sauver la collection de splendides carpes japonaises Koi de celui-ci. Elle a un frère, Thomas, atteint de misophonie, un handicap le faisant souffrir du moindre bruit des autres. Après avoir caressé des rêves de réalisation au cinéma, il est devenu lecteur de scenarii. Un père original, collectionneur de carpes. Il vivait dehors avec ce que les Japonais appellent le "Hinkashu", la prestance des carpes. Au détour des descriptions de la nature de son enfance, des poissons qu'affectionnaient son père, Louise nous dépeint l'homme qu'était son père. Il y a aussi Vincent, l'anesthésiste dont elle s'est éprise mais qu'elle n'aime plus vraiment.. Son rapport au couple est constitué de désenchantement, de désillusion. Aime t'elle Vincent ? Et puis, il y a Stan, le designer en perte de vitesse, égocentrique au possible avec qui doit composer Louise pour son travail. le roman sonne un peu trop branché à mon goût, il lui manque une signature, une véritable identité narrative et stylistique. C'est dommage car l'histoire de cette relation père/fille et soeur/frère était intéressante. le récit de "Grand Platinum" de Anthony van Den Bossche est en somme trop artificiel pour réellement toucher le lecteur. Je ne suis sans doute pas le coeur de cible de ce roman.
Je remercie les Editions le Seuil et Babelio pour cette lecture !
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Avant tout, je voudrais remercier l'opération Masse critique et les éditions du Seuil de m'avoir permis de découvrir ce bref et curieux roman.
***
J'avoue pourtant que Grand Platinum me laisse avec une impression d'incomplétude. Anthony van den Bossche m'a présenté de très nombreux personnages. Il m'a entraînée dans les parcs parisiens, dans le Morvan, au Japon, en Italie. Il m'a intriguée en me présentant le monde des carpes Koï et de leurs éleveurs (j'ai appris que cette appellation était somme toute assez ridicule puisque Koï signifie carpes). Il m'a rappelé que géographiquement ce n'était pas la Seine, mais l'Yonne qui coule à Paris. Il m'a fait vivre un deuil, une histoire d'amour, un fantasme sexuel, un tremblement de terre, un cambriolage, l'incendie de Notre-Dame, une rupture amoureuse, une expédition nocturne totalement illégale, etc., et malgré tout, je reste sur ma faim…
***
L'auteur semble adopter le parti pris d'effleurer les personnages et les sujets. J'ai trouvé que c'était parfaitement approprié dans le premier chapitre : cela donne une bonne idée de la vie trépidante que mène Louise. Après, pour moi, il y a trop de « trous ». Les très nombreux personnages ne font que passer, on traverse la plupart des lieux à la course et les explications sur les carpes Koï, les éleveurs et les amateurs sont bien succinctes. Certains aspects de l'écriture ne m'ont pas plu. Plusieurs personnifications manquent de naturel : « le square des Batignolles patientait derrière une grille de fer forgé » ou encore « les rares avenues qui jouaient encore à la capitale » pour ne citer que celles-là ; parfois la tournure de la phrase m'oblige à relire : « Il ouvrit une dernière fois la bouche pour humecter un Corona qu'il cala entre ses incisives impatientes, puis se ferma comme une ruche jalouse de son miel », page 123. Mais je chipote… Bref, une lecture agréable, mais pas de véritable enthousiasme de ma part malgré certains passages très réussis, le tremblement de terre ou les évocations du père, par exemple.
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Tout d'abord merci aux éditions du Seuil et à Babelio qui m'ont fait parvenir ce livre dans le cadre de la masse critique privilégiée.
Tout d'abord, j'ai été un peu décontenancée à la lecture de ce livre et arrivée à moitié, je me suis sentie obligée de recommencer depuis le début, pour essayer de mettre de l'ordre dans mes idées.
Louise qui possède une petite agence de communication est le personnage principal de ce récit. Son père vient de mourir et elle hérite, avec son frère, de sa collection de carpes japonaises (des Koï), disséminées clandestinement dans différents parcs parisiens.
Louise accumule les petites contrariétés, tout d'abord avec son principal client : Stan qui s'avère capricieux et insolvable, son amant fantaisiste : Vincent, son frère qui souffre de misophonie (n'accepte pas les bruits des autres), Thomas, le jardinier municipal qui a vendu une des carpes pour un prix équivalent à celui d'une voiture. Heureusement que les amis de son père relèvent un peu le tableau.
L'écriture d'Anthony van den Bossche est agréable, je dirais même poétique, c'est le point positif de ce livre. Pour ce qui est du sujet proprement dit, j'avoue avoir eu du mal à suivre tant c'est décousu. Chaque chapitre est une histoire à lui seul, mais une histoire qui n'aboutit pas. C'est un peu comme si l'auteur jetait ses idées sur le papier sans développer outre mesure. J'ai eu l'impression d'entrer dans l'histoire au moins 10 fois sans jamais arriver à le faire tant les nombreux personnages et sujets se dispersent.
Je mets quand même la moyenne car l'idée est originale et l'écriture riche et agréable je pense que ce livre mériterait d'être repris et retravaillé.
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J'ai reçu ce livre dans le cadre d'une opération "Masse Critique privilégiée", organisée par Babelio en décembre 2020.
Merci à Babelio et aux Editions Seuil pour cet envoi.
Ce petit livre de 150 pages se déroule de nos jours, à Paris. Louise, jeune femme à la tête d'une petite agence de communication, a perdu récemment son père. Celui-ci avait réuni une belle collection de carpes japonaises, des koïs, dispersées dans plusieurs plans d'eau parisiens. Son frère est un sociopathe que les bruits dérangent. Aidés de vieux amis de leur père, ils vont regrouper les koïs, et en récupérer aussi une qui a été vendue.
J'ai appris beaucoup de choses sur les koïs, ces carpes japonaises, aux belles couleurs, mais il n'y pas vraiment d'action et les personnages sont nombreux mais à peine effleurés. Pour moi, c'est plus une nouvelle avec des longueurs qu'un vrai roman. Il y avait pourtant un passage intéressant avec le père de Louise au Japon, en plein séisme, et la misophonie du frère aurait mérité d'être développée..

Bref, ce court roman m'a laissé une impression mitigée. Il ne m'a ni transportée, ni émue mais il m'a donné envie d'en savoir plus sur ces koïs...
Lien : https://www.unebonnenouvelle..
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Un premier roman pour le moins peu banal. Qui aurait cru que j'allais être intéressée par des carpes? de magnifiques carpes Koï japonaises, très rares, mais des carpes.... ( Koï signifie carpe en japonais. En plus de me distraire je me suis instruite avec ce court roman et je sais maintenant ce qu'est un platinum!).
Louise au décès de son père se sent responsable de son héritage, une collection de ces Koï, qu'il a discrètement disséminées dans des plans d'eau parisiens. S'en suivent des aventures rocambolesques menées tambour-battant pour les récupérer avec l'aide de son frère et des amis de son père, une joyeuse bande de vieux Pieds Nickelés. Anthony van den Bossche nous fait faire une belle balade dans les rues de Paris et les parcs crées par d'Adolphe Alphand.
J'ai bien aimé toute la partie sur les carpes et les allers-retours entre passé et présent qui permettent de comprendre comment l'extravagante famille de Louise en est arrivé là. La description du milieu assez déjanté de l'art et des designers, que l'auteur semble bien connaître, m'a amusée sans être vraiment convaincante. Les démêlés de Louise et son amant pour mettre du sexe dans cette histoire n'offrent pas beaucoup d'intérêt,
Grand Platinum est un roman décalé, léger qui change avec son ton qui ne se prend pas au sérieux.
Lien : https://ffloladilettante.wor..
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Je tiens avant tout à remercier chaleureusement Babelio, et particulièrement Adélaïde, ainsi que les éditions du Seuil pour l'envoi de ce livre dans le cadre d'une masse critique privilégiée, ce fut comme un cadeau de Noël avant l'heure.

Je vais avoir beaucoup de difficulté à parler de ce petit roman ne sachant toujours pas si je l'ai aimé ou pas. Il mériterait certainement une deuxième lecture. Cela m'est déjà arrivé, deux fois de mémoire, de ne pas savoir clairement ce que je pensais au sortir de ma lecture. Par contre, comme les deux précédents, je pense que je ne l'oublierai pas, il ne s'agit pas ici, selon moi, d'un livre aussitôt lu, aussitôt oublié.

Louise est une jeune trentenaire à la tête d'une petite boîte de communication, chargée de gérer les petits et grands caprices de ses clients, particulièrement de Stan, un designer aussi doué et talentueux qu'exaspérant.
Mais Louise vient aussi de perdre son père qui lui a laissé un drôle d'héritage, ainsi qu'à son frère, atteint de misophonie, un mal que je ne connaissais pas. Son père, donc, lui a légué une collection de koï (des carpes japonaises) qui se trouvent disséminées à travers Paris. Nous voilà embarqués avec Louise, à la rencontre de ces fabuleux poissons, de véritables stars au pays du soleil levant, et à travers ces carpes, à la propre rencontre de Louise avec elle-même.

Ce récit est très court, à peine plus de 150 pages, et je ne sais toujours pas le but, si but il y a, que cherchait l'auteur. J'ai beaucoup aimé le début mais mon intérêt s'est émoussé au fur et à mesure car je ne savais vraiment pas où ça allait nous mener, voire si ça allait nous mener quelque part. Quand je lis un roman, j'aime surtout qu'on me raconte une histoire, et là j'avoue être certainement passée à côté. J'ai par contre beaucoup aimé la plume que j'ai trouvée particulièrement poétique sans être, justement, trop poétique (j'avoue être plutôt hermétique à ce genre). Mais une belle plume ne suffit pas à me contenter.

Si je devais classer ce roman, je dirais qu'il s'agit d'un pan de l'histoire d'une personne, à un moment donné; un moment important pour elle car il s'agit d'un deuil à faire.
Un roman initiatique? A y réfléchir, peut-être bien.

Je ne pense pas que ce livre plaira à tout le monde, je ne saurais donc le conseiller. En revanche, si vous décidez d'ouvrir la première page et d'accepter de vous laisser guider au fil de l'eau par ces sublimes koï, vous pourriez bien avoir le sourire aux lèvres en le refermant.
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On s'attend à un périple farfelu et rocambolesque à travers les différents bassins et étangs parisiens (pour retrouver des carpes), mais l'on reste un peu sur sa faim. Ca part dans beaucoup de directions, pas vraiment exploitées (le designer, le frère sociopathe, l'histoire d'"amour"...).
Par contre, on apprend beaucoup sur l'art de l'élevage de carpes japonaises, mais l'originalité du thème ne fait pas tout.

Un style assez plat pour évoquer la vie quotidienne, le travail, la vie sentimentale. Un style plus poétique et soutenu lorsqu'il s'agit de parler de l'enfance, la beauté surnaturelle de ces carpes.
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Certains héritages sont plus compliqués que d'autres à gérer et vous glissent parfois entre les doigts comme des anguilles…ou des Koï, ces magnifiques carpes japonaises, fruits du travail acharné et pointu d'éleveurs éclairés du Soleil Levant. Pour se conformer aux dernières volontés du collectionneur malgré lui que fut leur père, Louise et son frère, assistés des amis de toujours du cher disparu, lancent les filets d'une pêche aussi hasardeuse que miraculeuse sur tout ce que Paris compte de bassins accueillants, contraints, chacun, de s'extraire d'une vie brillante et complexe pour renouer avec une complicité depuis longtemps oubliée.
Avec ce premier roman aux contours très nets et aux lignes d'une très grande élégance, Anthony van den Bossche réussit la performance assez troublante d'accumuler, comme dans un croisement très étudié et travaillé avec un brio qui ne laisse rien au hasard, une collection de perfections qui donne presque le tournis : histoire d'une surprenante originalité, personnages d'une sobre précision, style d'une agréable sobriété, structure narrative d'une confortable fluidité…Oui, tout cela est d'une très grande beauté, assurément. Mais de cette beauté glaciale et inatteignable à la scandinave, de cette beauté qui vous laisse béat d'admiration mais en retrait, de cette beauté de marbre où la vie s'est figée à force de perfection. Dans cet univers parigo-parisien entre architectes perfectionnistes ,designers imbuvables et collectionneurs de haut vol, le lecteur dépourvu des références ad hoc goûte à ce malaise indescriptible du provincial endimanché convié, sur un malentendu, à un défilé haute-couture. Quant à moi, je suis allée au-devant de ce « Grand Platinum » sans déplaisir, j'en ai contemplé le brillant, puis je l'ai laissé filer, semblable à une koï aux motifs sophistiqués, aux écailles irisées mais au coeur décidément trop froid pour faire battre le mien.
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Un grand merci à Babelio et aux éditions du Seuil pour la découverte de ce premier roman d'Anthony van den Bossche dans le cadre d'une masse critique privilégiée.

Au décès de leur père, Louise et son demi-frère héritent d'une collection de poissons asiatiques.
L'homme les a éparpillés dans la capitale.
Louise, une trentenaire travaillant dans la comm, se remémore quand tout a commencé : les voyages avec son père pour chercher ses carpes.
Elle se met alors en tête de toutes les récupérer, aidée de son demi-frère avec qui elle ne partage pourtant rien, et avec l'entourage de son père.

Ça faisait longtemps que ça ne m'était pas arrivé : je ne sais pas quoi penser de cette lecture. Je l'ai trouvée déconcertante.
Le livre se lit rapidement, les chapitres sont courts.

D'un côté, de l'émotion, de belles tournures de phrases, de la poésie même ; de l'autre, des passages qui m'ont perdue entre passé et présent, certains pour lesquels je me suis demandée ce qu'ils faisaient dans ce livre (notamment avec Vincent, l'amant de Louise - peut-être pour développer le côté psychologique de l'héroïne ?).

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Entre le Japon et Paris, des carpes Koï (des « koï koï ») vivent leur vie dans des bassins ou de mares.
C'est l'histoire de Louise qui perd son père et qui parcourent tout Paris pour sauver cet héritage particulier. Des dizaines de carpes de collections aux différentes couleurs.
Avec une bande hétéroclite composée des amis de son père décédés et de son frère un peu en marge de la société, ils vont tout faire pour réunir ces carpes et Louise va découvrir au passage la vérité sur ces carpes.
Un court roman qui nous ballade dans paris, agréable et rapide à lire.
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