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3,03

sur 78 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Mes remerciements iront tout naturellement aux Éditions du Seuil et à l'équipe de Babelio qui m'ont permis de découvrir ce livre par l'intermédiaire d'une masse critique privilégiée. Noël avant l'heure....
C'est un petit livre d'un peu plus de 150 pages , une sorte de petite gourmandise qui ne livre pas immédiatement ses saveurs .Enfin , pour moi , puisque , je l'avoue , il m'a fallu deux lectures pour en apprécier vraiment le parfum . L'héroïne, Louise , est jeune , brillante , et elle a fondé une agence de communication qui l'amène à fréquenter des gens parfois fantasques , tel , par exemple , son boy- friend, Vincent . Pourtant , autour d'elle gravite aussi une foule de " copains " fidèles qui vont l'aider dans une démarche originale , récupérer des carpes disséminées de ci , de là dans les plans d'eau des parcs parisiens par son père récemment décédé , et menacées par des " prédateurs " avides de gains puisque ces carpes se distinguent par leur beauté et leur rareté......Un hommage au père , une drôle d'aventure dans un monde qui , lui , n'a plus rien de très drôle, un " retour " vers les origines pour Louise et son frère Thomas , une sorte de joli conte moderne , une galerie de portraits originaux , bref , un bon moment de lecture . C'est bien écrit , un mélange poétique de réalité quotidienne mêlée à des événements quelque peu " fantasques " , un bon moment d'évasion où drame et humour se côtoient dans un " patchwork" de couleurs digne des plus beaux spécimens de carpes rencontrés. Il n'y a sans doute pas de quoi en rester " muet comme une carpe " mais c'est un livre qui séduira, c'est certain , des lecteurs sensibles au respect des transmissions , même les plus ....étonnantes ... Et découvriront par là- même comment une addiction originale peut être le fruit d'un mensonge mal assumé .
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Opération commando pour sauver les carpes

Pour ses débuts en littérature Anthony van den Bossche a trouvé une manière très originale de rendre hommage à un père disparu, en partant sur les traces des carpes des bassins parisiens.

Louise est une trentenaire qui gère sa vie comme son agence de communication, sans temps morts. Traversant Paris pour aller d'un rendez-vous à un autre, elle tente de convaincre Stan, son principal client, de ne pas renoncer une nouvelle fois à un projet. Il faut dire que ce designer, après avoir été adulé, a désormais l'humeur exécrable. Il ne parvient plus à imposer ses créations, à tenir une ligne, à tenir les délais. Alors Louise tente de rattraper le coup.
Son père venant de décéder, elle s'arroge une autre mission, tenter de trouver un abri à sa collection secrète, les carpes japonaises disséminées dans plusieurs plans d'eau parisiens. Avec l'aide d'Ernesto, son jardinier bien décidé à retourner à Montauban, elle imagine pouvoir repêcher ces Koï qui valent des fortunes. La mare du Grand-Palais devant leur servir de refuge. Les choses vont encore se compliquer lorsqu'elle découvre que Saïto, un spécimen rare avec des «émaux éclatants déposés en miroir sur son dos», a été vendu à un habitant de l'île Saint-Louis. Se faisant passer pour une rédactrice du Figaro Madame, elle parviendra à le localiser au sommet d'un immeuble, dans un bassin qui offre une vue imprenable sur Notre-Dame.
Mais il lui faut aussi mettre la main sur son frère qui ne répond pas à ses appels. Essayant de se faire une place dans le milieu du cinéma, ce dernier a dû constater combien cet univers pouvait être impitoyable et s'il conserve l'espoir de percer, tente de cacher sa déprime.
Avec la disparition de leur père, ils ne se retrouvent plus pour leur rituel hebdomadaire, la séance au hamman de la Grande Mosquée, purificatrice et relaxante, précédant le repas chez Fabrice l'écailler. En revanche, elle se souvient que son frère va toutes les semaines nager à la piscine d'Auteuil. C'est là qu'elle parviendra, après quelques longueurs complices, à lui demander de l'aider à rassembler les carpes. En quelques heures, l'expédition commando est planifiée. En une nuit, il faudra récupérer les carpes et les rapatrier dans le grand bassin avant de faire de même pour Saïto.
Bien entendu, le plan ne va pas se dérouler exactement comme prévu. Mais je vous laisse découvrir les aléas de cette pêche peu commune.
La légende imaginée par Anthony van den Bossche va nous faire découvrir comment les Japonais sont parvenus à élever des carpes extraordinaires et comment, malgré l'interdiction de les exporter, le père de Louise a pu, année après année, collectionner quelques superbes spécimens. Mais ce premier roman est aussi et avant tout, l'occasion de rendre hommage à un père disparu. Car elle se retrouve dans cet héritage si particulier, derrière le mensonge tacite de son géniteur. «Cet enchaînement de non-dits, dont elle avait fait sa vie, elle aussi, avec ses clients qui voulaient croire au pouvoir magique de l'attachée de presse et raconter avec elle des «histoires» aux journalistes compréhensifs, impatients de les colporter à des lecteurs volontairement crédules. La vérité était l'affaire des romans.»


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Le tourbillon de la vie va nous emmener sur les traces de Louise. A la tête d'une agence de communication en design, elle vit à cent à l'heure. Suite au décès de son père, avec l'aide de son frère et de quelques amis, elle devra aller récupérer des spécimen rare de carpes Koï dans une pêche épique. Son père les avait disséminées dans différents bassins de Paris pour ne pas attirer l'oeil de visiteurs trop curieux.
Un premier roman court et original, plein d'humour où l'on passe de la France au Japon en quelques secondes. La carpe symbolique du Japon et là en l'occurrence des bassins de Paris.
Merci aux 68 premières fois et aux Éditions Seuil de m'avoir permis de découvrir ce livre.
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"Grand Platinum" est le premier roman d'Anthony van den Bossche, journaliste français. Il fait partie de la rentrée littéraire de 2021 et je remercie les éditions du Seuil et Babelio pour cette lecture.

Dans son ouvrage, l'auteur nous emmène sur les traces des carpes koï en plein Paris dans un histoire légère, jolie , aux touches humoristiques.

***

On rencontre Louise, jeune femme libre et dynamique, démarrant une carrière dans la communication. Même si son quotidien l'occupe largement, elle n'a qu'une idée en tête, celle de retrouver les carpes koï de son père. Ce sont des poissons japonais très prisés pour leur élégance et leurs diverses variétés. Il s'agit de carpes d'ornement, vivant en eau douce.

Aujourd'hui, son père est décédé. Il était passionné par cet animal aux magnifiques couleurs et les collectionnait. Pour cela, il avait fait plusieurs fois le trajet jusqu'au Japon pour les choisir. Il les dispersait ensuite dans les différents bassins et plans d'eau de la capitale.
Avec l'aide de son frère, Louise décide de toutes les récupérer et de les réunir dans la mare du Grand Palais.

Elle va minutieusement préparer son projet. Cependant, une des carpes a été vendue par un jardinier à un collectionneur. Il faut absolument retrouver sa trace et la "kidnapper".
Toutes les idées et stratagèmes sont imaginés.

***

Un roman court, empreint de poésie et d'humour, dans lequel on suit les traces d'un animal unique, passionnant les collectionneurs du monde entier et ayant une signification symbolique dans certains pays.

Avec cette lecture, on apprend l'histoire des koï et l'origine de leurs belles couleurs et motifs exceptionnels. Kigoï, Ochiba, Doitsu, Chagoï ou encore Garomo, ces carpes n'ont plus de secrets.
On part au Japon dans les élevages, puis on visite Paris et ses parcs, de Monceau jusqu'à l'île de Saint-Louis, en passant par le jardin du Trocadéro.

Une véritable épopée, un sujet original que j'ai beaucoup aimé, une lecture d'évasion et colorée !

Lien : http://labibliothequedemarjo..
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Tous mes remerciements aux Editions du Seuil et à l'équipe Babelio qui, dans le cadre de la Masse critique, m'ont offert la découverte de cet auteur et de son premier roman. Un mois de décembre 2020 plein de surprises.
Grand Platinum belle carpe, un roman t'est dédié, tu es unique, presque irréelle, perdue dans un tremblement de terre, serais-tu comme un écho à la citation du poète Henry Michaux ? "Après la grande, la toute grande destruction à venir après l'appauvrissement partout, l'anéantissement, il restera toujours des mares".
Une jeune femme, Louise, a son agence de communication parisienne, la vie est on ne peut plus trépidante, toujours la course, Paris c'est ainsi, et en plus de ça il y a les caprices de son designer, pour ne plus parler de ceux de son amant, et cerise sur le gâteau, la cathédrale Notre-Dame est mise à feu, stupeur !
Si ce n'était que ça. Louise et son frère ont un héritage après la mort de leur père. Très original, c'est le moins qu'on puisse dire, la formidable collection de quelques magnifiques carpes impériales japonaises. Elles sont dispersées partout dans les plans d'eau de Paris.
Le sauvetage de ces carpes impériales est son premier souci. Espèces rares créées par l'homme, elles risquent d'être la proie d'un commerce cruel. "Les Koï étaient une mutation spontanée détournée par l'homme, un frémissement génétique dont il n'existaient pas de traces écrites... Créer un nouveau motif sur le dos d'une carpe, parvenir à le fixer, en faire une nouvelle lignée, était le rêve de tout éleveur, une promesse de gloire et de prospérité."
Le monde va vite et veut tout s'accaparer l'espace et le temps, et le temps c'est de l'argent. Mais la prestance des carpes c'est autre chose "hinkaku, ...cette façon d'évoluer avec grâce entre deux eaux, d'envahir l'espace de sa présence douce et altière. Comme le père de Louise et sa relation particulière à la ville :"il n'habitait pas à Paris, il habitait Paris."
La beauté existe, silencieuse comme une carpe, matière première à garder et à mettre en valeur par un regard qui s'y arrête la découvre et la protège. Mais le monde n'est pas drôle "On ne peut pas respecter un truc qu'on nous demande de protéger, c'est absurde. Personne ne respecte la faiblesse. Personne n'admire la fragilité. le fonds de commerce écolo, c'est le paradis perdu : on a tous un souvenir de pêche au bord de la rivière avec papa. Mais retrouver le paradis perdu, c'est un projet de vacances d'été, pas un projet politique. Et, de toute façon, personne ne veut se priver. Même pour éviter la fin du monde."
Une affirmation que je garde comme une question en suspens : ces métamorphoses assistées par l'homme qui en est fasciné, "l'exagération du présent", cette "super normalité aidée par l'homme... outrancière", peut-on les appeler progrès ? l'espoir d'un devenir ?
Le fil de l'histoire déchire le tissu pour le recoudre après, il est léger et le style froid, détaché, même sec je dirais, garde la nostalgie de ce qui n'aurait pas dû se passer. Il glisse rapidement comme pour empêcher le lecteur d'entrer dans l'histoire, dans les eaux où les carpes avec leur beauté artificielle se méfient maintenant et n'autorisent qu'un regard sur leur couleurs et un dialogue muet de connivence et de complicité.
Comme s'il ne voulait pas se mettre en concurrence avec la beauté des carpes, leurs couleurs somptueuses carnavalesques et leur mouvement rapide ondoyant et soyeux, le style se met en retrait, les moments de l'histoire aussi, et s'éloigne, à chaque page qui tourne, d'une trame, d'une profondeur, même de l'humour qui respecte l'interdiction mais fait la tête.
Louise a hérité d'un mensonge, pas entièrement coupable, il lui fait découvrir certains non-dits, il fait tomber quelques masques.
C'est de l'écriture, et la vérité est l'affaire des romans !
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C'est toujours fascinant de découvrir de nouvelle plume. Un grand merci à Babelio et les éditions du Seuil qui m'ont permis la lecture de ce tout premier roman d'Anthony van den Bossche : Grand Platinum.

J'avoue avoir été séduite par l'originalité de cette histoire, qui sort des chemins battus de la littérature actuelle... je trouve !
Il fallait effectivement les créer ces personnages, nourrir cette passion.....et pour tout cela je dis bravo à son auteur.

Louise et Thomas héritent, au décès de leur père, d'une collection bien particulière. Passionné par les carpes, suite à un voyage au Japon, il en avait installé dans différents point d'eau de Paris.

Louise est une jeune femme de 32 ans, néopathe selon son père, fondatrice d'une agence de communication, travaillant pour un désigner fantaisiste et capricieux, nommé Stan. Par la même elle est tombée en amour de Vincent, un jeune anesthésiste, au caractère bien curieux.

Son frère Thomas souffre de misophonie, ce qui lui implique de se confiner dans son appartement, à l'écart du monde et du bruit.

Comment tous les deux, vont réagir face à cet héritage ? Quel devenir réservent-ils à Orangette, Mario, Saito, ces carpes qui ont perdu leur protecteur ?

L'amour, la passion ouvrent tous les possibles quand l'imaginaire trouve place dans ce monde si tristounet !



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Voici un roman qui fait du bien, tout en douceur et en délicatesse. L'histoire est agréable et touchante, les personnages attachants et la plume intéressante.
Ce petit roman est une bouffée d'air pur, une petite bulle hors du temps qui nous permet de respirer un peu et de voir les choses positivement.
J'ai beaucoup aimé ce sauvetage organisé, drôle et sensible, et la mise en lumière de l'importance accordée à l'héritage spirituel.
Nous survolons la vie de Louise et de ses acolytes, assez rapidement, comme si nous souhaitions leur laisser un minimum d'intimité. J'ai aimé leur entraide et leur simplicité, leur petite routine bien rodée, ainsi que l'amour de Louise pour Paris qui transcende dans les mots de l'auteur. Anthony van den Bossche manie d'ailleurs à la perfection les mots, il les choisit avec soin, et agrémente son récit de petites touches poétiques pleine de finesse.
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Après le décès de son père, Louise décide de réunir toutes les carpes japonaises qu'il avait dispersé au fil des ans dans plusieurs bassins et mares parisiennes. Cette quête tournée autour de cette collection paternelle atypique permettra à Louise de se rapprocher à nouveau de son frère souffrant de misophonie et de s'interroger sur ses priorités dans la vie.
J'ai eu un vrai coup de coeur pour la couverture de ce livre et j'ai pris plaisir à en découvrir plus sur les carpes japonaises. Malheureusement j'ai moins accroché au récit consacré au quotidien de Louise.
Cet ouvrage permet de passer une bonne soirée de lecture et de s'envoler le temps de quelques pages vers le Japon.

#68premieresfois
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Louise a une merveilleuse mémoire ce qui lui a permis de monter sa boite de communication et de rapidement se faire un nom. Elle a la chance (ou pas) de représenter un jeune et célèbre designer mais ses idées n'aboutissent jamais et Louise s'enlise. Alors que sa vie professionnelle bat de l'aile, elle pourrait se consoler avec Vincent, seulement alors que leur toute jeune relation partait sur les bonnes rails, l'homme lors d'une soirée arrosée lui fait envoyer un objet pour réaliser un de ces fantasmes et pour Louise c'est un peu la douche froide. Surtout qu'elle doit sauver l'étrange héritage de son père et convaincre son frère de l'aider. Ce frère misophone qui s'isole donc pour  fuir le bruit! 

Des personnages hauts en couleur, une chasse aux carpes originales et plutôt rocambolesque. Ce roman est rafraichissant et se lit plutôt bien même si certaines scènes dont la première étaient trop encrées dans le design et la communication, n'étant pas mon domaine j'ai trouvé qu'elles manquaient d'accessibilité. Par contre concernant les carpes et bien l'auteur maitrise son sujet et nous embarque à la rencontre de ces magnifiques poissons, êtres de collection et rares. Chaque poisson à son histoire et le Grand Platinum hantera le père de Louise. Cependant les Koïs (variété de carpes) sont certes au coeur de l'histoire et parfaitement dépeintes, le reste est plutôt effleuré faites marcher votre imagination, peu de descriptions de personnages et on passe rapidement d'une scène à l'autre. Ce roman manque un peu de profondeur à mon goût et je n'ai pu ressentir d'empathie pour les personnages, ni d'ailleurs m'imprégner totalement de l'histoire qui m'a laissée plutôt en retrait.

Un lecture fluide dont j'ai aimé la plume poétique, elle reste en demi-teinte pour moi car même si ce roman a été agréable à lire, le fait de rester en marge de l'histoire fait que ce livre sera vite oublié malheureusement. 
Lien : https://leslecturesdemamanna..
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Merci à Babelio et aux éditions Seuil pour cette découverte !

En voilà un petit (environ 160 pages) roman original. Louise, une trentenaire, déambule dans Paris, voyage à Milan pour le travail, gère son agence de communication, essaye de faire avec les agissements étranges de son plus gros client, un designer très excentrique, découvre le fantasme particulier d'un de ces amants et elle embarque le lecteur dans ces petits épisodes de sa vie.

Alors quoi de vraiment original là-dedans me direz-vous ? Eh bien, cette histoire de carpes japonaises qui donne un vrai souffle, une vraie originalité à ce roman. le père de Louise a disséminé sa collection de magnifiques carpes japonaises dans plusieurs bassins de la ville de Paris. Je ne m'étends pas sur l'origine de cette collection qui est bien expliquée dans le roman, je ne veux pas dévoiler des éléments clés du récit que viendrait gâcher le plaisir de la découverte. Problème, le père de Louise est décédé et il s'avère qu'une personne en profite pour vendre un spécimen. Louise va donc réunir la collection pour la protéger, accompagnée de fidèles amis de son père et de son frère qui a une personnalité un peu particulière.

Voilà donc l'objet du récit dans les grandes lignes. Globalement, j'ai passé un bon moment de lecture. Mon petit regret, c'est qu'il y avait, à mon sens, matière pour aller plus loin et faire quelque chose d'un peu plus dense. Certains personnages paraissent très intéressants mais ne sont abordés que très partiellement durant le récit. C'est dommage même si je pense que c'est clairement un parti pris de l'auteur.

Il y a quelques petites touches d'humour qui font mouches surtout au début du roman, c'est même parfois un peu loufoque, l'ambiance change un peu par la suite et devient un peu plus grave, un peu plus pesante. En tout cas, c'est plein de sensibilité, presque poétique parfois.

Sur la forme, j'ai plutôt bien accroché sur le style de l'auteur même si là il n'y a pas une grande originalité tant dans la construction que dans l'écriture. C'est assez classique et on ne peut pas dire que c'est un style qui serait reconnaissable entre mille ou qui va marquer mon esprit. C'est facile et rapide à lire, plutôt efficace.

Mon avis peut paraître mitigé mais en réalité j'ai apprécié cette lecture. Ce n'est pas le livre de l'année mais on passe un bon moment. Pas exempt de défaut donc, mais je ne déconseille pas, loin de là. Mon avis aurait sûrement été un peu plus enjoué si il y avait eu un peu plus de matière, de profondeur pour entrer un peu plus dans le récit, s'attacher aux personnages. Là, cela passe trop vite, vous allez me dire en général c'est plutôt bon signe, il est vrai que quand un livre traîne un peu trop c'est souvent dû au fait que l'on accroche pas. Bon, ici c'est surtout la petite taille et l'écriture plutôt simple qui amène une lecture rapide.

Il n'en reste pas moins que c'est plutôt sympathique comme lecture dans l'ensemble et qu'il y a une certaine originalité, je suis donc plutôt content que ce livre soit arrivé entre mes mains.
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