Je voudrais une histoire qui se passe au XIXe siècle avec duels, amours tragiques, sexe à gogo, un nain, une petite chienne cavalier king charles et un curé pédéraste.
Hommes et femmes sont devenus incultes et manipulés presque totalement par la disparition de la culture, ou, disons, sa transformation en pur divertissement. En d'autres termes, nous sommes des esclaves plus ou moins heureux et contents de notre sort. Orwell n'avait pas imaginé que telle pouvait être l'évolution de ce « socialisme libre » qu'il imaginait et qui était tout simplement impossible. Nous avons donc perdu la liberté sans nous en apercevoir, et le pire c'est que nous sommes contents et même nous croyons libres. Quelle plaisanterie !
Dans ma jeunesse, la révolte de la jeunesse s'inspirait d'idées telles qu'amener le paradis sur terre, en finir avec les inégalités, lutter pour la liberté sexuelle, le féminisme, l'avortement, la mort douce (autrement dit, l’euthanasie). Mais maintenant l'objectif des adolescents anti conformistes c'est que la planète entière s'alimente seulement de fruits et de légumes. Si ce n'est pas de la décadence, je ne sais comment nommer cela.
Nous sommes convenus de nous appeler chaque matin pour savoir si l'un de nous, dans son sommeil, a pris congé de ce monde, et avertir les autorités afin de nous faire incinérer et qu'on disparaisse.
(...) à la fin des fins, j'entrais dans ma chambrette.
Elle est toute petite et pleine de livres et de papiers. Mais très propre et en ordre. Je la balaie et l'arrange chaque matin avant d'aller siroter mon café et bavarder avec Osorio.