Saga, tome 4

Isabel: Deux jours après, j'ai marché sur je ne sais quelle merde anti-personnel que l'un de vos camps avait enterrée dans notre jardin. Tout le temps où je me vidais de mon sang, je n'ai pensé que: "Mince, je ne sentirai plus jamais son souffle sur mon cou." C'est pathétique, non? Il a fallu que je me fasse exploser pour réaliser le truc précieux que j'avais!
Alana: Je comprends ce que tu essaies de me dire, mais la situation est complètement différente.
Isabel: Oui, la vie est compliquée. Mais elle est aussi très courte, putain. Si tu trouves quelqu'un capable de te pardonner toutes tes conneries... le moins que tu puisses faire, c'est essayer de lui pardonner.

_ On ne devrait pas dire à quelqu'un du Royaume Robot qu'on sait où est le Prince IV?
_ Tu connais les règles. Le secret professionnel est sacrosaint. Du moins, tant que le client a de l'argent.
_ Mais le Prince a un nouveau-né qui l'attend.
_ Sans blague? C'est sans doute pour ça qu'il est là. Rien ne pousse plus vite un homme vers de nouvelles chattes que de voir un enfant sortir de l'ancienne.

La plupart des métiers sont impossibles à faire sans drogue.

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Ginny : Regarde, Hazel. Ton père et moi allons te montrer le pas de deux.
Marko : Vraiment, j'ai une coordination catastrophique. Une fois j'ai cassé l'orteil d'un sergent en essayant de me mettre en formation.
Ginny : Ah, il faut être courageux avant de pouvoir être doué.

Nos châteaux sont faits d’imagination.

Alana: Vous n'avez aucune idée de ce que j'ai vécu, vous tous.
Isabel: En mangeant à la cantine pendant qu'on s'occupe de ta môme?
Alana: Il ne s'agit pas de Circuit, d'accord? J'étais un soldat. Tu sais ce que j'ai vu? Tu sais le genre de cauchemars qui peuplent encore chacune de mes nuits?
Isabel: Sérieusement, tu essaies de me faire la leçon sur le coût de la guerre? Putain, tu réalises que je suis morte quand même?
Alana: Pardon.