Kitty Norville est un drôle de loup-garou...
Je me lasse très vite de ces séries d'Urban Fantasy qui n'ont souvent aucun autre intérêt (si c'en est un) que du girl power à l'eau de guimauve (pas de construction ou développement d'un univers particulier comme par exemple l'alternance magie/tech des Kate Daniels, pas même d'utilisation du monde réel de manière intéressante comme dans les Urban Shaman de
C.E. Murphy).
En fait, Kitty fait partie de ces rares séries que je continue à lire avec plaisir, parce que malgré toutes ses menaces de guerre de vampires, c'est toujours bourré d'humour, de références musicales (un bon fou rire à la lecture de "You mean the Beatles were fairies?!") et littéraire, culturelles en général, ça reste léger et sans prétention. le monde est humain, contemporain, sans excès surnaturel ni explications abracadabrantes de faits historiques par des interventions surnaturelles. Kitty elle-même conserve une approche presque naïve parfois de ses nouvelles rencontres et révélations. Curieuse, sceptique et pourtant encore facile à émerveiller.
Dans ce dernier tome paru, Kitty se retrouve à Londres pour la première conférence paranaturelle internationale. Cool... drôle. Plein de rencontres intéressantes et de questions sur l'intégration de la différence (paranaturelle, même si je suppose que l'auteur souhaite aborder le thème de la différence en général) et son intégration au reste du monde.
Bref, pas de déception. Précisément ce à quoi je m'attendais: un bon moment de divertissement.