Vingt et un jours avant la fin du monde

" Vingt et un jours avant la fin du monde " nous parle d'amitié, de famille, de deuil, de ce que l'on ne dit pas et qui nous ronge.

Je ne m'attendais pas à cette histoire. Je me suis donc laissée porter à l'aveugle et le voyage n'a pas été désagréable. Je n'ai pas trouvé les préceptes du karaté d'une grande pertinence mais peut-être suis-je passée à côté de leur utilité.
Globalement ce roman graphique m'a plus laissé l'impression d'une petite lecture détente sans prise de tête. Et pourtant, les thèmes abordés sont loin d'être joyeux. Entre une ado triste, une ado seule et un ado qui tente de faire son deuil, il n'y a rien de bien réjouissant à première vue. Malgré cela, c'est une histoire qui sent l'été et la reconstruction de soi. Une lecture pas forcément transcendante mais néanmoins agréable.

Lisa vit avec sa mère en Italie dans un mobilhome proche d'un étang. Sa mère tient un café, et Lisa pratique le karaté. Aless, un ami d'enfance qui avait disparu du jour au lendemain il y a des années, après la noyade de sa mère, réapparait. Avec Lisa, ils entreprennent la construction d'un radeau.

Une jolie histoire sur le fil de la vie. Un vie que l'on sent fragile (un original du village se promène en vélo en transportant une plaque sur son porte-bagage, qui affiche le nombre de jours restant jusqu'à la fin du monde, compte à rebours qu'il relance chaque année, le 15 aout), rythmée par les préceptes d'un maître de karaté, une vie où l'amitié et l'attention à l'autre comptent, comme les souvenirs ou la réalisation d'un projet commun, pour finalement comprendre le secret de l'autre.

Une belle histoire d'adolescence, qui se tient bien en abordant le sujet délicat des non-dits, de l'amitié, des rumeurs et de la vie de village. Toute la BD est découpée autour des préceptes du karaté, que les 2 protagonistes principaux suivent malgré leur séparation forcée.

Une belle bande-dessinée qui traite de sujets douloureux comme la mort, le suicide et les secrets. Pas facile quand on est enfant, quand on nous cache des informations... Compliqué de comprendre les sentiments, les réactions des adultes quand on ne sait pas tout.
L'histoire commence avec deux enfants qui jouent avec insouciance jusqu'au jour où la maman du petit garçon se noie... tout le reste de la famille déménage. Plusieurs années plus tard, ils reprennent contact mais il y a comme un malaise entre eux... des non-dits. Bref je n'en dévoile pas trop mais je vous conseille cette bande-dessinée poignante !

21 jours avant la fin du monde est un roman graphique à destination des adolescents écrit par Silvia Vecchini et illustré par Sualzo. Ce récit, c'est celui des retrouvailles entre deux adolescents séparés par la vie depuis le décès de la mère d'Aless.

L'autrice aborde en deux cents pages des thèmes sensibles, traités avec pudeur et sans pathos dont le deuil d'un parent. Celui, réel d'Aless, dont la mère est morte dans des conditions troubles. Mais aussi celui de Lisa, dont le père a quitté le foyer pour fonder une nouvelle famille, en coupant les ponts avec sa fille.

Tous deux enfants uniques, ils mènent une existence solitaire et cet été va leur permettre de renouer leur amitié en dépit du refus du père d'Aless que les adolescents se revoient.

Celui-ci craint que son fils ne découvre la vérité sur le décès de sa mère, secret que les inséparables vont percer à jour pour grandir et combattre les fantômes du passé.

Lisa va combattre sa peur des chiens pour aider son ami, sa gentillesse et sa générosité sont très touchantes. le duo est sympathique et les jeunes lecteurs pourront facilement s'identifier à eux, qu'ils soient touchés par le deuil ou non.

L'intrigue que nous propose Silvia Vecchini est vraiment prenante, sans temps mort, bien servie par les illustrations simples mais pleines de couleur, de chaleur signées Sualzo. Les pages se tournent toutes seules et je ne peux que conseiller cette bande dessinée aux ados, je compte d'ailleurs la faire lire aux miens.

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Lisa vit dans un camping. Elle est soit entourée de vacanciers soit de... personne. du coup, elle aide sa maman au petit bar de la plage, elle se balade sur son vélo et passe ses après-midis à rêvasser ou à s'entraîner pour le karaté. Mais un beau jour, la maison inhabitée de son ami Alex a à nouveau des visiteurs... Serait-ce lui? Serait-il revenu après un départ précipité et un silence interminable et inexplicable? Alex et Lisa sont maintenant adolescents, que restera-t-il de leur amitié d'enfance, de leur innocence et de leurs projets... Une très belle bande dessinée, remplie de non-dits et de silence, de calme les pieds dans l'eau et de tourments intérieurs à extérioriser. J'ai aimé les illustrations du dessinateur, les textes du scénariste et les protagonistes attachants. On se lie très vite à Lisa, sa solitude, ses questionnements, on se prend d'amitié pour cette jeune fille courageuse qui n'attend de la vie que joie et partage. Un ouvrage qui vaut le détour et qui plaira à un large public par son thème qui nous concerne tous et par sa douceur qui nous berce, au gré des vagues et de l'été qui s'éteint calmement...
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