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Citations sur Il est de retour (81)

Il est de retour. Qui ? Adolf Hitler. Quand ? De nos jours.
Voici le pitch étonnant et provocateur de ce best-seller allemand. Timur Vermes choisit d'aller droit au but dans cette satire au vitriol : soixante-dix ans après sa mort, sans que le lecteur ne sache pourquoi, l'ancien chancelier nazi se réveille au milieu d'un terrain vague, pour découvrir une Allemagne en paix et bien différente de ce qu'il connaissait : une femme est au pouvoir, la démocratie est bien installée, l'Europe est en paix, les Turcs ont pignon sur rue et les citoyens allemands ont perdu tout sens de combativité. L'ancien Führer décide de se remettre sur le devant de la scène, aidé en cela par une société de production. Après s'être familiarisé très facilement avec les moyens de communication modernes (smartphone, Internet, etc), il s'offre une tribune à la télévision et sur Internet et s'avère efficace en diable. Et, contre toute attente, son discours reçoit une large écoute.
Un roman engagé qui ne prend aucune pincette pour dénoncer la montée des extrémismes, le populisme, la démagogie et la crédulité ambiante.
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Je me rendis un peu moins rapidement compte à quel point la vermine immobilière était plus que douteuse. Il était consternant de voir à quel point ces suppôts de l’enfer Immobilier connaissaient mal leurs produits. Même après soixante-six ans d’absence, j’étais encore en mesure de trouver le compteur électrique trois fois plus vite que le soi-disant « spécialiste ».
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– (…) En fait, j’aurais voulu être journaliste.
– C’est bien que vous ne le soyez pas devenu. Tous des menteurs, du premier jusqu’au dernier.
– Ce n’est pas mieux à la télévision. C’est incroyable le nombre de bêtises que nous produisons. Et quand on a pour une fois quelque chose de bien, les régies préfèrent que ce soit plus débile. Ou moins cher. Ou les deux.
page 175
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Nous avons besoin de responsabilités, nous avons besoin d’énergie. Nous avons besoin d’une direction qui, dans le pays, prenne les décisions et les assume, corps et âme ! Car si vous voulez attaquer la Russie, vous ne pouvez pas vous contenter de dire : « Eh bien, c’est une décision que nous avons prise plus ou moins tous ensemble », comme l’a fait votre collègue tout à l’heure. Si nous voulons encercler Moscou, vous croyez qu’il suffit de s’asseoir autour d’une table et de voter à main levée ? C’est très confortable comme méthode, et, si ça tourne mal, alors c’est la faute de tout le monde, ou, mieux encore : c’est la faute du peuple puisque c’est lui qui nous a élus !
page 94
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Les grands magasins, les commerces, les restaurants, pratiquement tout fonctionnait sans aucun personnel. Il s'avérait aussi que l'argent ne provenait plus des banques mais de distributeurs automatiques. Même chose pour les tickets de transport en commun, les timbres - on en arrivait même à démanteler complètement le réseau de la poste. Les paquets étaient glissés dans des automates où le destinataire était prié de venir le chercher. Vu cette situation, la Wehrmacht aurait du pouvoir disposer d'au moins un million d'hommes. Or, les effectifs de cette Wehrmacht n'arrivaient pas au double de l'effectif imposé par le honteux traité de Versailles. C'était une véritable énigme.
Où étaient passés tous ces gens ?
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Le plus stupéfiant restait quand même la situation actuelle de l'Allemagne. A la tête du pays se trouvait une femme lourdaude, aussi charismatique qu'un saule pleureur, et dont l'action était déjà d'emblée discréditée par ses trente-six années de collaboration bolchevique, sans qu'elle en soit le moins du monde gênée aux entournures
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Le Reich avait laissé place à ce qui était appelé un « Etat fédéral. La direction en revenait, selon toute apparence, à une femme appelée « chancelière fédérale », même si des hommes avaient aussi occupé cette fonction avant elle
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