« 27311 insultes, 42349 jurons, 11088 malédictions et anathèmes divers, 2 poupées vaudous et 3 douzaines d'épingles ont été nécessaire pour la réalisation de cet album. le scénariste, lui, a su rester digne. »
Avec cet avant-propos, le ton est donné !
Veys et
Barral se lâchent une nouvelle fois dans ce troisième tome des aventures revisitées de l'inspecteur Holmes et du docteur Watson ; le premier toujours aussi finaud et le second aussi soupe au lait.
Il est ici question de la lutte coriace que se livrent deux importateurs de thé (Teawings et Clipton... Un exemple parmi bien d'autres de l'imagination des auteurs question jeux de mots...) pour la suprématie de leur produit sur le marché britannique.
Il est aussi question des ressemblances troublantes entre Lestrade et Clipton et surtout de madame Hudson, toujours cuisinière émérite et de ses talents cachés... Sans compter les péripéties inhérentes à un voyage jusqu'à l'île de Ceylan.
Bref, un tome une nouvelle fois haut en couleurs, rempli de blagues scabreuses, d'échanges désopilants et d'aventures loufoques.
Malgré la difficulté de durer, tout en se renouvelant dans la BD comique, les créateurs de Baker Street réussissent une nouvelle fois à livrer aux lecteurs une bonne tranche de rigolade.
Je reprendrais bien une petite tasse de thé, moi...