Michèle Seld, dite Michka, doit entrer en maison de retraite, elle « perd ». Elle perd dans toutes les acceptions du mot, elle qui vivait essentiellement pour eux : aphasie. Ça lui provoque une panique l'empêchant de vivre seule. Marie, la jeune voisine dont elle s'est beaucoup occupée et Jérôme, l'orthophoniste de l'établissement se succèdent à son chevet, tentant de repousser la perte totale. Tous trois ont à coeur de pouvoir exprimer une gratitude…
J'ai débuté ce roman avec envie, comme à chaque fois que
Delphine de Vigan écrit quelque chose. Tout de suite, la mémoire du «
Merci » de
Pennac et l'univers proposé (vieillesse, maison de retraite…) m'ont gênée aux entournures et c'est avec beaucoup plus de retenue que j'ai poursuivi ma lecture, pour me retrouver finalement avec un sourire amusé plus souvent qu'à mon tour et terminer le tout les yeux gravement embués. Michka nous prend dans ses filets et c'est impossible de résister au charme de la dame. Un roman tendre et attachant.
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