La maison des hautes falaises

Comme pour La mémoire des Embruns, nous voilà emportés par les grands espaces de l'Australie.
Maison isolée au bord des falaises, toujours le vent, les hautes vagues. C'est grisant mais un peu répétitif. Nous sommes dans un milieu très très rural, au bord du Bush où les gens vivent un peu hors du temps, ça c'est intéressant mais j'ai un peu l'impression que l'auteure a fait du remplissage avec cette histoire d'amour à revirements incessants, il y en a trop sans motifs réels.
L'épisode de la Baleine (là encore une découverte intéressante) est trop long.
Ça reste un roman que j'ai aimé, surtout grâce à ce bout du monde que je ne connais et que Karen
Viggers fait vibrer. J'en lirai un autre avec plaisir.

Un roman avec une atmosphère particulière : vent, tempête, embruns. Et avec une histoire d'amour assez particulière aussi de par le passé et la personnalité de Lex et de Callista (dont je n'ai pas toujours compris les réactions). Mais au final, j'ai réellement apprécié cette lecture.

Encore un très beau livre de Karen Viggers.
L'Australie toujours si belle !!

Ce roman là est très différent de la mémoire des embruns beaucoup moins sombre, quoique j'ai adoré la mémoire...Celui ci est probablement plus proche de ceux de Nicolas Evans. Une intrigue simple, une histoire d'amour et une fin à construire. Un bon moment passé avec ce roman

C'est l'histoire de Lex qui vient s'installer dans une petite ville de la côte, quittant Sydney pour se remettre d'un drame. Entre whisky et vin rouge les débuts sont difficiles. Il rencontre petit à petit les habitants de ce village Merrigan dont Callista, jeune artiste abimée par la vie qui a également un lien ave la maison que Lex vient d'acheter.
La rencontre entre ces deux écorchés est jalonnée d'obstacles, mais aussi de baleines, de ressentis, de douleur et d'incompréhension.
L'ensemble se déroule sur la côte australienne, en haut d'une falaise et dans le bush australien. Les décors sont magnifiques, l'histoire est intéressante et les rebondissements sont intéressants.
Le sauvetage de la baleine est un épisode un peu long, mais très intéressant à plusieurs titres.
La fin de l'histoire voit se profiler une issue qui semble inéluctable mais, quelques pages avant la dernière, retournement de situation qui laisse la suite de l'histoire ouverte.
Un bon roman, une histoire d'amour peu romantique et crédible, des personnages cassés mais réalistes. Bref un roman qui se lit bien.

La Maison des Hautes Falaises, c'est une escapade dans une petite communauté de bord de mer d'Australie, Merrigan, où tout le monde connait tout le monde, observe, épie, juge et soutient aussi. C'est là que Lex Henderson a acheté une maison et se réfugie après avoir été touché par le deuil. Au milieu des grenouilles de bénitiers, des baleines à bosses et des vaches Holstein, Lex renoue avec la vie, non sans mal. S'est-il échoué là ? va-t-il réussir à remonter à la surface ? le sort de Lex et des baleines du livre s'entrecroisent.

J'ai vraiment aimé l'évasion proposée par ce livre dans l'Australie profonde, loin de Sidney, avec ces belles descriptions de la côte, ses incursions dans le bush, ses têtes à têtes avec les baleines. Une belle écriture. Les personnages sont très bien croqués, réalistes, imparfaits. On a réellement la sensation d'apprendre à connaître petit à petit tout ce petit monde de Merrigan et on a un peu de peine à les quitter. Alors c'est sûr, la vie de cette communauté est très romanesque, plus que la moyenne, mais on ne boude pas son plaisir.

La partie 4 avec le sauvetage de baleine que j'ai trouvé un peu longue est - mûre réflexion faite - une belle métaphore. Et puis l'auteur est une vétérinaire, spécialiste de la faune sauvage, alors elle détaille, en connaissance de cause. C'est d'ailleurs la force du livre, ce n'est pas qu'une une romance, c'est le portrait d'une communauté rurale australienne, une ode à la nature, un débat sur la chasse à la baleine et le bien fondé des sauvetages.

Ecouté en livre audio.

La lecture de ce joli roman offre un dépaysement garanti. Sous les yeux de Lex et de Callista, la nature offre un merveilleux spectacle parfois apaisant, parfois destructeur. Tout est finement décrit: on entend l'océan, le chant des baleines, on sent les embruns et la force du vent.... L'auteur nous fait l'historique de la chasse à la baleine dont elle dénonce les conséquences sans juger les motivations des baleiniers qui voulaient juste nourrir leur famille.
Karen Viggers nous emmène dans la vie de la petite communauté de Merrigan avec ses célébrités locales, ses événements incontournables mais surtout cette solidarité indispensable lorsque les éléments se déchaînent.

J'ai eu un faible pour Lex, j'ai aimé le contact qu'il avait avec la nature, la façon dont il se remettait en cause et sa lente reconstruction au contact des éléments. Pour ce qui est de l'histoire d'amour, celle-ci m'est apparue secondaire, le jeu du chat et de la souris entre Lex et Callista a même fini par me lasser.

J'en suis d'ailleurs amusée. J'ai trouvé dans ce livre des choses que je ne suis pas venue chercher: une belle galerie de personnages secondaires, une évocation sublime de la nature et des éléments et un troisième personnage principal auquel je ne m'attendais pas: la baleine qui est magnifiée dans ce récit. Ce roman m'a donc offert une belle surprise et je le recommande chaudement
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Bon livre. Une jolie histoire où l'on se demande à chaque chapitre si le personnage principal va rester dans ce village ou pas, malgré certains habitants hostiles.

L'Australie, le bord de mer, le bush, le chant des baleines et deux personnages écorchés par la vie. J'ai été transporté par ce livre audio. Très bonne lecture de Valérie Marchant

pour un premier roman que je lisais de Karen VIGGERS, je dois dire que j'ai été enthousiasmé, j'y ai trouvé tout ce que j'aimais, des descriptions de paysages saisissantes, des personnages avec des coeurs brisés qui tentent de se reconstruire en éloignant leurs démons, et tout cela en découvrant la vie de ces cétacées que sont les baleines, qui transcendent ce roman qui sont tellement majestueuses que l'on ne peut que défendre leur cause.
Je l'ai lu avec beaucoup de plaisir. une belle ode à la nature qui m'a enthousiasmé.