Les livres nous montrent d'autres destins parce que nous ne pouvons pas tout vivre-- nous ne vivons que notre propre vie. Les livres sont capables de nous ramener dans le passé ou de nous transporter dans le futur. Ils élargissent notre esprit. Ils nous montrent de nouveaux mondes. C'est ça, la fiction. Son pouvoir est considérable.
« Miki comprenait qu’elle était l’espadon qui luttait pour sa liberté, tandis que Kurt la gardait au bout de sa ligne. Elle était sa captive, mais l’espoir bouillonnait sous sa peau. Elle pensait à la vie qu’elle mènerait un jour, tellement plus grande que ce fast-food : vaste et libre. Elle irait voir la mer. Observerait les levers et couchers de soleil. Elle marcherait sous la pluie. Elle passerait son bac et irait à l’université. Elle serait indépendante. Elle aurait un chien. Et sa propre maison. Elle lirait des livres. Elle prendrait des décisions. Se ferait des amis. Peut-être même qu’elle trouverait l’amour et qu’elle fonderait une famille. (…) Un jour, elle serait libre de partir. Son heure approchait – elle le sentait. »
Parfois, les parents pouvaient se laisser aller et oublier d'être raisonnables.
Miki pensait souvent à l'allée qui partait de la ferme, elle l'imaginait rejoindre d'autres chemins puis la route qui conduisait à Hobart. Elle ne l'avait empruntée qu'une fois, quand elle avait sept ans, le matin où son père avait perdu ses doigts. Elle avait toujours su qu'un jour qu'elle partirait de la ferme pour ne jamais revenir. Mais elle ne s'était pas attendue à ce que cela arrive si vite.
Les livres nous montrent d'autres destins, parce que nous ne pouvons tout vivre - nous ne vivons que notre propre vie. Les livres sont capables de nous ramener dans le passé ou de nous transporter dans le futur. Ils élargissent nos esprits. Ils nous montrent de nouveaux mondes. C'est ça la fiction. Son pouvoir est considérable.
Miki tenta de voir à travers ses yeux. A y regarder de plus près, elle remarqua des ombres et des crevasses dans la terre, des plis et fossettes, des nuances de brun, de gris et de vert. Elle se dit que le paysage était constitué d'une foule de choses : forêt et bruyère, montagnes et ruisseaux, plaines, lacs, nuages, ciel. Le paysage comportait plusieurs strates. Comme les gens. Les arbres. Chaque élément complétait les autres et chaque élément était différent. Elle aimait la façon dont tout cela s'imbriquait pour former un tout. Un paysage. Un pays. Un monde. Tout était là.
Il haïssait leurs disputes. C'était toujours des questions d'argent. Voilà pourquoi Max adorait traîner dehors avec Rosie. Les chiens ne donnent pas de corvées, ne crient pas, ne nous disent pas ce qu'on doit faire. Ils sont chaleureux, joyeux et drôles. Plus il y pensait, plus il préférait les chiens aux hommes.
"Tant qu'on n'interagit pas avec d'autres personnes, on reste seul."
"nous ne vivons que notre propre vie"
"on peut aimer quelque chose, le respecter, tout en voulant rester libre"