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Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Personne n'est obligé d'aimer non plus ! ;-D

Le démarrage de cette lecture a été alléchant, teinté de propos caustiques et de situations délirantes. Un ton différent, un contexte dépaysant... mais l'enthousiasme a pris du plomb dans l'aile rapidement. La plongée dans l'absurde n'est pas aisée pour tout le monde.

Un étudiant mexicain en doctorat à Barcelone se voit contraint de plier aux exigences d'une organisation mafieuse. Le voici piégé, encombré d'une petite amie qu'il ignore totalement, de correspondances dégoulinant de tendresse d'une mère lointaine, et de bien d'autres étrangetés, de personnages excentriques, décalés et désagréables.
Le Juan Pablo du roman (autobiographique?) entraîne le lecteur dans un roman d'humour noir, entre crime et littérature, en effet bien difficile à croire..

J'ai toujours du mal avec le surréalisme, incapable de me raccrocher à quelques réalités. Les romans de Juan Pablo Villalobos sont dits hilarants, mais mes zygomatiques sont restés figés avec un sentiment d'incompréhension. Je suis prête à croire en revanche que tout ceci cache une critique de société, qu'elle soit mexicaine ou catalane.

Malheureusement, autant pour la forme que pour le fond, ce livre a subi un abandon assumé.

Remerciements à #netgalley
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Le 6 septembre de cette année, va paraître Personne n'est obligé de me croire de l'auteur mexicain Juan Pablo Villalobos. Il y a deux ans, ce roman recevait le prix Herralde, l'un des principaux prix littéraires espagnols.

J'ai mis du temps à finir ce roman. Il est terriblement foisonnant autant dans l'histoire que dans l'écriture. Dans une Barcelone incroyablement vivante, l'auteur nous emmène à la rencontre de nombreux personnages colorés. Une fois le lecteur entré dans le récit, il aura du mal à se sortir de ce tourbillon d'aventures.

Quant au style, il risque de ne pas plaire ni convenir à tout le monde. Personnellement, quand j'ai ouvert, j'étais dans une période où je dévorais les romans plus que je n'en profitais. Autant dire que j'ai bien ralenti mon rythme et que j'ai eu besoin d'un temps d'adaptation. Juan Pablo Villalobos joue avec la langue et les procédés littéraires, en naviguant sans cesse entre fiction et réalité.

Conseiller ce roman ? Évidemment. Il fait partie de ceux qui font grandir et qui font réfléchir.
Lien : http://lireparelora.wordpres..
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Un cousin mafieux trop sûr de lui, un jeune étudiant sur le départ vers l'Europe pour finir son doctorat enrôlé par ledit cousin, une petite amie embarquée dans l'histoire bien contre sa volonté, et une mafia qui fait le pont entre le Mexique et Barcelone en utilisant des amateurs pour conduire discrètement ses petites combines. Je ne vous dirai pas grand chose de plus des combines en question qui m'ont paru si complexes que je ne suis pas sûre d'avoir tout suivi... Les manigances sont tellement surréalistes qu'on a du mal à y croire. Mais je ne suis pas sûre que ce soit l'essentiel dans ce roman... le plus important m'a semblé être les personnages et leurs relations : Juan Pablo, Valentina, le cousin, Jimmy, l'Avocat, le Chinois, Chucky... le tout porté par un style très travaillé mais... peu usuel.

Je ne suis pas fan du langage parlé, à grand renfort de "je dis", "il répond", "j'insiste", "il répète"... La lecture prend un rythme saccadé, heurté, qui me déplaît. Je préfère les phrases plus fluides, poétiques, qui chantent... mais pas le rap.
Le style parlé comprend aussi les grossièretés et mots vulgaires... et ça, à haute dose (c'est à dire un mot toutes les lignes, trois ou quatre pages de suite), j'ai du mal.
Pour poursuivre avec ce qui m'a déplu dans ce livre, je peux vous parler de la dermatose nerveuse de Juan Pablo, qui se couvre de boutons chaque fois qu'il est stressé, ce qui donne l'occasion de débats récurrents sur l'origine de ces boutons : allergie ou dermatose nerveuse ? J'avoue qu'au bout de 3-4 fois, on a compris... je n'ai jamais été une adepte du comique de répétition. A ce titre, je ne comprends pas tellement où se trouve le côté "drôle" annoncé... Mais j'avoue être rarement bon public.

C'est réellement le style de l'auteur que j'ai eu du mal à intégrer et à apprécier. Heureusement, le récit se fait à plusieurs voix, et outre celles de Juan Pablo, du cousin ou de la mère, il y a aussi le journal intime de Valentina, la compagne de Juan Pablo. Ces pages sont plus "littéraires", plus structurées, plus écrites. Elles donnent de l'air au lecteur et lui permettent de reprendre son souffle avant de plonger à nouveau dans le style parlé de JP ou de sa mère.

Avec le recul, je trouve l'exercice très intéressant : tous ces styles de langue ajustés aux caractères des différents personnages. Cela donne du rythme à une histoire assez superficielle. Sans doute cet exercice de style, adossé à une analyse littéraire riche, explique-t-il l'octroi du prestigieux prix littéraire espagnol Herralde en 2016. Mais pour ma part, ce n'est pas ce que je recherche dans un roman. Il m'a manqué du contenu, des rebondissements. Je n'y ai pas trouvé l'humour annoncé, pas plus que la vivacité.

L'histoire en elle-même, si elle est surprenante et irréaliste, évolue guère au fil des pages. Pour ma part, j'ai surtout été portée par le récit de Valentina qui est d'un style plus classique. Au fur et à mesure des pages, il prend plus de place et permet donc de mieux s'inscrire dans l'histoire et de se prendre au jeu du suspens. Car le roman est aussi un polar, au coeur d'une Barcelone réunissant touristes, vagabonds, jeunes étudiants venus du monde entier poursuivre leurs études... et les habitants de cette ville cosmopolite. C'est dans le journal de Valentina que cet aspect est le plus présent. Mais de là à parler de "roman noir"..., cela me paraît un peu exagéré.

En conclusion, je suis quelque peu restée sur ma faim et je le regrette car la quatrième de couverture m'avait intriguée.

Lien : https://itzamna-librairie.bl..
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C'est un roman à plusieurs voix... souvent épistolaires .... Juan Pablo est un des protagonistes du récit. Il est amené à quitter le Mexique, son pays natal pour Barcelone enEspagne .... outre le fait qu'il suit des études, il a une famille pas très recommandable qui l'entraine Dans une situation illégale... ce qu'il n'avait pas prévu ... autour de lui gravité sa petite amie Valentine , sa mère ... qui chacune à leur manière, apporte une vision complémentaire et différente de l'histoire qui se déroule ...l'écriture est narrative, les personnages manquent de profondeur et l'histoire un peu complexe ...je ne suis pas fan !
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