Les dévorantes

Trois filles, trois mères, trois générations. Emma, Angèle, Karine, trois portraits de femmes en souffrance avec comme fil rouge entre elles : aucun lien d'affection avec leur fille. Trois femmes en conflits avec leur progénitures comme des "dévorantes".

Un roman qui explore les difficultés de l'amour maternel, les dysfonctionnements d'une famille où les liens maternels sont brisés. de génération en génération, les femmes de cette famille malgré les époques différentes, des conditions de vie différentes, le schéma est le même, comme une certaine spirale qui s'en finirait pas.

Beaucoup de finesse dans la plume de Marinca Villanova, avec une certaine tendresse. Malheureusement, ce premier roman, ne m'a pas conquis a 100%. J'ai énormément apprécié l'histoire d'Emma, cette jeune mariée qui quitte tout pour suivre son mari au Maroc alors que la guerre mondiale éclate, son accouchement, celui d'une fille et non d'un garçon tant espéré, son retour en France... Les histoires d'Angèle et Karine m'ont fortement ennuyées, avec beaucoup de longueur, même si les dialogues et le scène mettent a nu les différents raisons du conflit mère/fille.

Un roman en demi teinte, parfois décousu, sans réel émotions pour deux des trois personnages, malgré les difficultés qu'elles éprouvent. Cependant, la construction du roman est toute fois très intéressante, qui permet d'appréhender et de comprendre les contraintes sociales contre lesquelles ces trois femmes ont du se défendre.

Des mères qui refusent leurs filles, mais loin de les séparer, les lies en une longue chaine qui traverse les époques et le temps.

L'histoire aborde la complexité du lien mere fille et de l'instinct maternel.
A travers 3 générations de femmes : Emma, Angèle et Karine, la grand-mère, la fille, et la petite fille.
Emma accouche au Maroc pendant les années 60. Persuadée d'attendre un garçon, elle ne parvient pas à aimer sa fille. Celle ci en manque d'amour et d'attention, devient une enfant difficile et provocante.
Lorsque, par accident, Angele devient mère à son tour, elle est jalouse de sa propre fille et devient une mère absente et toxique. Karine, une fois adulte parvient à fuir... mais devient mère à son tour et plonge dans la spirale...
Un récit touchant sur la difficulté d'être mère.
La plume de l'auteure est fluide.
Je ressors malgré tout avec un avis mitigé car je n'ai pas réussi à m'attacher aux personnages et jai trouvé beaucoup de longueurs dans ce livre. Ca manquait de rythme pour moi.
Si j'ai beaucoup aimé suivre Emma, dans sa jeunesse au Maroc, les histoire de Karine et Angele m'ont ennuyée. Jai lu certains passages en diagonales car je les ai trouvés longs et sans intérêt pour l'histoire.
En bref, déception pour ce livre dont ke sujet s'annonçait prometteur mais qui n'a pas su me toucher.

Cette histoire de mères, d'éducation et d'amour filial m'intéressait. En me plongeant dans la lecture, je me suis rendu compte que ce serait la face sombre de la maternité qui serait abordée ici, en illustration parfaite avec le titre du roman : Les dévorantes.

De mère en fille, il y a Emma, Angèle, Karine puis Héloïse. C'est Angèle qui sera le personnage principal du roman et malheureusement pour moi c'est celle à laquelle je ne me suis pas du tout attachée. Pire, ce personnage m'a vraiment dérangée, ses interactions sociales avec sa fille, sa mère ou ses amies sont empreintes de manipulation et de méchanceté. Lorsqu'Angèle naît, le lien avec sa mère Emma, ne se fait pas; celle-ci espérait un fils et est déroutée par une enfant difficile. Et puis je crois qu'au moment où Angèle naît, Emma n'est pas dans un moment de sa vie où elle est bien et donc a même de transmettre bonheur et enthousiasme. Elle a suivi son mari dans un patelin perdu d'Algérie où sa vie est bien morne, j'ai eu le sentiment que ça avait joué sur la création de lien avec sa fille.

De mère en fille, une relation bancale se construit, souvent malveillante et toujours en manque d'amour. On ressent bien à quel point il peut être difficile de se construire en tant que femme puis mère quand l'enfance ne nous a pas apporté la stabilité nécessaire. C'est finalement Karine qui a su m'émouvoir un peu lorsqu'elle semble prendre conscience que son ressenti envers sa fille n'est pas normal, on voit qu'elle s'efforce d'apporter à Héloïse ce que celle-ci attend de sa maman.

Ce roman est bien particulier. de par sa thématique et ses personnages qui, bien logiquement, ne sont pas là pour créer de l'attachement, ce n'est pas une lecture que je vais garder en tête parce qu'elle ne m'a pas touchée particulièrement. Mais, il se trouve que j'ai lu ce roman en duo avec Ellemlire et si l'on a toutes deux compris la même chose du roman, elle en a eu un sentiment bien différent. Ce qui prouve qu'il faut pouvoir être touché par le sujet, et que cela ne se décide pas à l'avance.
Lien : https://liseusehyperfertile...