Du vide...
J'ai cru trouver dans ce "roman policier" et son contexte historique de quoi me satisfaire. J'ai vécu 30 ans à Metz, lieu de l'intrigue, et ça me donnait envie..
Sauf.
Que le crime perpétré est secondaire dans la narration, l'auteur s'attachant plus à nous restituer une ambiance qu'une intrigue policière.
Que l'infusion régulière de données historiques sur la révolution empèse le flux narratif..
Qu'on se sente au mieux frustré, au pire vexé que l'auteur croque autant de lignes (en poche , l'opus gagne 562 pages) pour nous refaire une leçon d'histoire (noblesse, clergé, tiers-état) alors que, si on réfléchit 1/2 seconde, quelqu'un intéressé par un polar se déroulant à cette époque connait a minima les circonstances ! et n'est pas en CM2..).
Et donc, pages, pages, pages, tergiversations après vagabondages inutiles à l'intrigue) je me suis profondément ENNUYÉE !
Les dialogues finissent par être inconsistants alors que les personnages sont "relevés" (et surtout, pour ceux qui concernent le bas-peuple à l'aube de la Révolution, ils apparaissent trop "soignés", pas assez populaire, "vulgaires"..), on patine dans les descriptions inutiles, on s'éloigne de l'enquête criminelle et..
j'ai lâché l'affaire ! incapable de poursuivre, au-delà de la page 456/, tellement l'ennui, les digressions m'ont laissée sur le flanc.
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