Coincée dans un embouteillage invraisemblable à Paris, au printemps 1990 j'écoute la radio et je suis subjuguée par la voix du chanteur que j'entends. Par chance, l'animateur d'Inter annonce le titre de la chanson. Ce n'est pas toujours le cas... "Vers les cimes" par
Vladimir Vissotsky rajoutant qu'il fut le mari de Marina Vlady.
J'ai rapidement trouvé ce livre superbement titré "
Vladimir ou le vol arrêté".
Elle y relate, d'une plume très agréable à lire, leur - belle - rencontre à l'issue d'un spectacle auquel il a participé, leur amour passionné, quasi foudroyant qui aura duré une décennie.
Nous voyageons aussi dans un pays dont nous ne connaissions à l'époque que peu de choses du quotidien, époque qui appartient à l'histoire aujourd'hui. Mais les choses ont-elles vraiment changé ? C'est une autre question..
C'est une belle histoire, tragique. Je crois qu'il ne pouvait pas en être autrement.
J'écoute encore Vissotsky de temps en temps. Vers les cimes, les Cabans Noirs, Gymnastique matinale, le Défunt...
En le réécoutant, je comprends que Marina Vlady ait été aussi subjuguée par la belle voix grave de celui qu'elle a aimé.