AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,86

sur 86 notes
5
10 avis
4
13 avis
3
4 avis
2
0 avis
1
0 avis
Un livre que j'attendais avec impatience ! Je l'ai gardé précieusement, je l'ai savouré pendant 15 jours et je l'ai adoré ! Même si au début le côté hyper documenté m'a un peu gênée, le dénouement m'a agréablement surprise ! Je dois dire que je j'avais pas vu venir cette conclusion et c'est ce qui m'a le plus plu dans ce roman ! le côté documentaire sur l'Albanie est très intéressant, c'est un pays que je connais peu et j'ai apprécié cette découverte ! Maintenant, je vais attendre la suite avec impatience !
Commenter  J’apprécie          30
L'avantage de l'été est que le repos du corps et de l'esprit est propice à l'indulgence, à voir le verre à moitié plein plutôt que l'inverse, et c'est exactement ce qui a guidé ma lecture de Cendres ardentes de Marc Voltenauer, un auteur suisse de polar jusque-là inconnu chez moi (merci Vleel).

Après le chaos déclenché par le régime albanais dans les années 80, la famille Horti s'est divisée entre ceux restés au pays et ceux (le plus grand nombre) ayant migré vers la Suisse voisine. Mais tous ont continué à perpétuer le kanun.

Le kanun, c'est ce droit coutumier et ancestral de l'Albanie, ces tables de la loi claniques qui régissent le code des familles et se substituent au droit légal, ce qui se fait et ne se fait pas, et notamment la façon de réparer les outrages, le sang appelant le sang.

Opposée depuis plusieurs générations à la famille Hakami, les assassinats vengeurs se sont succédé des deux côtés avec la famille Horti mais pour certains de ses membres, le chef de famille Sokol ou la jeune génération, il est temps de s'adapter et de faire cesser le sang.

Sauf que Skënder Horti, le mafieux de la famille, ne l'entend pas vraiment ainsi et lorsque le lac Léman commence à faire remonter à la surface des morceaux de femmes enfermés dans des sacs poubelles, la vendetta semble s'intensifier…

Faisant mener l'enquête à son personnage récurrent, l'inspecteur principal Andreas Auer, Marc Voltenauer nous embarque dans un polar classique mais plutôt bien troussé, où son intrigue se complète de contenus historiques, scientifiques, sociétaux et religieux qui témoignent d'un grand travail de recherche.

Et dans ce cas, tout est une question d'équilibre. En d'autres temps, j'aurais trouvé qu'ils prenaient ici un peu trop d'importance digressive, sans toujours de lien direct avec la trame. Mais c'est l'été alors je n'ai gardé que le plaisir d'un pageturner agréable et instructif, ce qui en cette saison, me convient parfaitement !
Commenter  J’apprécie          280
Chaque nouvelle enquête de l'inspecteur Andreas Auer est la garantie de la découverte d'un univers inattendu et fascinant ! Toujours ce style impeccable et cette culture approfondie du sujet traité qui ne laissent aucune place à l'à-peu près ! depuis « le dragon du Muveran » cela se confirme. C'est une enquête policière, je ne vais donc pas divulgâcher, mais l'auteur nous offre une incursion dans la communauté albanaise, celle installée en Suisse et celle restée en Albanie malgré les persécutions… ses us et ses coutumes, j'ai découvert les « prescriptions » du kanun, dont les textes régissent la vie des albanais, la vengeance qu'il dicte, de l'interprétation que certains en font (comme tous préceptes religieux quel qu'ils soient) et aussi l'existence des « burrneshë », coutume qui m'a sidérée ! compte tenu de la recherche faite par l'auteur, je n'ai pas émis, une seule seconde, le moindre doute sur la véracité de ces récits !
En suisse, l'enquête est compliquée, sur fond de trafics en tous genres ! et de pratiques pour le moins douteuses ! Excellent, comme les livres précédents, bien sûr les personnages sont fictifs, mais la fiction rejoint parfois la réalité. A lire sans modération. J'ai adoré !
Commenter  J’apprécie          40
�ictif


�ième tome de la série, peut se lire indépendamment (même si ...).

�on, pas de suspens ... j'ai adoré ... comme d'habitude.

�éjà j'ai aimé qu'il soit identique aux autres sur le fond mais différent sur la forme.

🇦Sur le fond, on est toujours sur des dénonciations de haine, de division, de clivages. C'est toujours un hymne à l'amour universel, à la solidarité, à l'acceptation. Bien sûr, jamais sous forme de leçons moralisatrices. Juste avec douceur et bienveillance.

🇦Mais différent aussi donc sur la forme. Déjà, commencé avec l'avant dernier, Andreas, qui avait le rôle principal, partage l'avant scène de plus en plus. Mais aussi, les chapitres entre les différents personnages, se succèdent. Tout le monde est sur le même d'égalité, et je les ai (presque) tous aimé. Ils sont tellement bien humanisé et profond que c'est impossible autrement.

�omme d'habitude le style est toujours aussi accessible. Et pourtant le début peut paraître ardu, mais il est primordial pour la suite.
Mention spéciale aussi pour cette richesse de renseignements, de détails (jamais rébarbatifs car bien dosés et arrivent au moment opportun) que contient ce livre. Je connaissais déjà ces particularités albanaise, mais j'ai quand même eu un grand plaisir à les re-découvrir.

�ôté intrigue ... rien à redire comme d'habitude. Impossible de prévoir ce denouement car avec tous ces petits rebondissements quasi incessants, on est toujours le nez dans le présent, dans l'action immédiate. Je vous ai déjà dit que ce livre était addictif ? Bah voilà c'est (re) fait 🤭😂.

🇦Sinon le livre est toujours autant gourmand ... mais les recettes m'ont moins plu cette fois-ci 🤭

�n conclusion, un livre qui marie toujours aussi magistralement une intrigue addictive et ce côté profondément humain, avec une touche de religieux, de social et d'historique. Un livre passionant, à découvrir d'urgence surtout si vous ne connaissez pas l'histoire et quelques coutumes albanaise ... vous n'en reviendrez pas 🥰
Commenter  J’apprécie          10
C'est avec grand plaisir que je retrouve Marc Voltenauer dans Cendres ardentes, son nouveau polar. Après le Dragon du Muveran, Qui a tué Heidi ?, L'aigle de sang et Les Protégés de Sainte Kinga, je l'attendais impatiemment.
Une fois de plus, je n'ai pas été déçu. J'ai encore été impressionné par son souci de la précision, du moindre détail, tant dans les descriptions de ses personnages que dans celle des lieux où l'histoire m'emmène. Par contre, j'ajouterai un petit bémol plus tard.
Pour l'instant, pas d'inspecteur Andreas Auer, héros des précédents polars. Je vais donc patienter mais mon angoisse monte vite avec, dès le prologue, cette femme qui vient nager chaque matin dans le lac Léman et rencontre ce jour-là, un sac poubelle très lourd.
Aussitôt, voici le thème principal de Cendres ardentes : l'Albanie. Marc Voltenauer a bien fait de s'attacher à ce pays européen fort méconnu mais dont beaucoup de ressortissants sont venus vivre en Suisse pour fuir la dictature d'Enver Hoxha qui dirigea le pays de 1945 à 1985.
Mirjan Hoti (63 ans) revient au Monténégro trente-sept ans après avoir émigré en Suisse car Janina, son épouse, vient de mourir d'un cancer. Mirjan a atterri à Podgorica, capitale du Monténégro, ville qui s'appelait Titograd pendant la dictature communiste yougoslave.
Mirjan se rend au cimetière, près de Skorać où Janina va être enterrée. C'est là que le couple avait habité après avoir fui la dictature albanaise. Mais…
Tout au long de ma lecture, j'apprends quantité d'informations sur la vie en Albanie et dans le Monténégro voisin, sur cette Sigurimi, police politique impitoyable. Dans ce régime criminel, la dénonciation était la règle. Mirjan en fut victime et fut interné dans un camp pendant dix années d'un véritable enfer.
Entre alors en scène Hubert Pittier, né sourd, qui s'exprime dans la langue des signes mais sait lire sur les lèvres car, dans son enfance, la langue des signes était interdite à l'école, en Suisse. Avec son chien, Sherlock, il jouera un rôle intéressant dans l'histoire où apparaît enfin Andreas Auer puisque nous sommes revenus à Bex. Avec Karine Joubert, son adjointe, son amie, sa confidente, ils sont justement sur la plage de la Maladaire où le sac découvert par la nageuse a été sorti de l'eau et contient… un cadavre, enfin, plutôt, un tronc, sans bras, sans jambes…
Je laisse l'enquête démarrer pour revenir au premier chapitre qui propose une épigraphe qui m'intrigue beaucoup, d'autant plus qu'il y en aura d'autres, toutes extraites du Kanun de Lekë Dukagjini. Elles annoncent un chapitre consacré aux deux familles albanaises qui s'opposent : celle de Mirjan, la famille Hoti, et celle d'Halim Hakimi. Un lourd contentieux les oppose. Faut-il pardonner ou continuer à s'enfoncer dans une vendetta interminable et meurtrière ?
Côté Hoti, Sokol est pour le pardon alors que Skënder, son neveu, qui trafique et s'enrichit grâce aux stupéfiants et à la prostitution, veut tuer, éliminer. C'est là qu'intervient le fameux Kanun qui est sujet à interprétation. Marc Voltenauer m'apprend en plus le phénomène de la vierge jurée, la burrnesha qui permettait à une famille de survivre, une fille accomplissant des tâches réservées aux hommes. Les explications de l'auteur sont claires et essentielles pour son polar.
Pendant que les Albanais d'origine tentent de régler leurs problèmes, la police ne reste pas inactive car deux autres troncs humains ont été découverts dans le lac. Marc Voltenauer détaille tout le processus de recherche, les divers examens, les interventions de spécialistes indispensables afin de tenter d'identifier les victimes.
Cendres ardentes monte alors en tension, en suspense mais pourquoi faire autant intervenir la religion avec cette soeur Laura, très efficace tout de même, plus de longues lignes sur ce Dieu en lequel on croit ou pas ? Personnellement, j'ai trouvé cela un peu lourd et pas vraiment utile à l'intrigue, même si je sais que Marc Voltenauer a étudié la théologie et sait de quoi il parle.
Volontairement, je laisse de côté quantité de détails et de rebondissements saluant le talent de l'auteur qui, sans tomber dans le sordide, montre l'extrême cruauté dont certains humains sont capables. le mariage entre Andreas et Mickaël, en fin d'ouvrage, apporte un rayon de soleil fort bien venu et me donne envie de retrouver Gryon, sur les hauteurs du district d'Aigle, plus tard, et de remercier chaleureusement Marc Voltenauer pour sa confiance sans oublier les éditions Slatkine.

Lien : https://notre-jardin-des-liv..
Commenter  J’apprécie          960
Andreas Auer est enfin de retour. Je trépignais d'impatience de le retrouver. Cette fois-ci, il enquête sur un corps de femme atrocement mutilé découvert dans le lac Léman. Et cela va le mener avec son équipe dans la communauté albanaise....

Je vais me répéter mais comme à chaque fois, je trouve que les romans de Marc Voltenauer sont sensationnels.

Tout d'abord, quel plaisir de retrouver Andreas et Michael, mon couple chouchou. Leur amour est tellement beau ...mais c'est avec joie également que j'ai retrouvé les co équipiers d'Andreas et toute l'équipe médico- légale.

Pour l'enquête, on est sur le qui-vive tout le temps. Au moment où on pense trouver un début de solution, patatra, tout s'écroule. Donc, pas le choix, obligée de continuer la lecture...

Comme d'habitude, Marc Voltenauer a fait un très grand travail de recherche pour nous plonger dans la culture et les traditions albanaises ( que je ne connaissais absolument pas mais qui m'a donné envie d'en savoir plus). le début du roman est un peu ardu car peut-être des explications trop complexes sur la remontée d'un corps en putréfaction. Mais surtout ne vous arrêtez pas à ça !

Quant aux personnages, rien à dire. Ils ont tous leurs personnalités, qu'on aime ou pas... étant très attachée au monde des sourds, j'ai adoré Hubert , un des personnages principaux de cette histoire qui est sourd ( il ne faut plus dire sourd-muet).

Vous l'aurez compris, ce roman est pour moi un coup de coeur comme tous les autres de cet auteur. Merci Marc Voltenauer pour ce merveilleux moment de lecture partagé avec les copines d'instagram. Et j'ai hâte de retrouver Andreas....
Commenter  J’apprécie          60
Coup de coeur ❤️❤️

Sur des cendres ardentes de Marc Voltenauer I

Une nageuse tombe sur un sac poubelle en faisant sa natation dans le lac Léman ,elle ramène le sac sur la rive et voyant un employé de voirie le lui apporte, celui-ci l'éventre en voulant le prendre avec son matériel, du sac s'échappe alors une odeur de putréfaction ,il s'agit d'un tronc humain de femme , d'autres restes humains sont retrouvés dans le lac (bras ,jambes ,torses )de trois femmes différentes , plusieurs d'entre elles ont des organes en moins .

L'inspecteur Auer et son équipe se mettent au travail pour résoudre cette enquête , d'où viennent les victimes ? pour quelles raisons sont-elles démembrés et pourquoi des organes manques ? qu'elles sont leurs origines ? Autant de questions dont l'inspecteur et son équipe devra répondre.

Dans ce livre on partira aussi en Albanie ou certaines vieilles lois du kanun sont transmises de génération en génération et appliquées au delà des frontières Albanaises , le poids des traditions d'un autre âge qui scindent les chefs de clans familiaux , entre le choix de vivre dans ce siècle et celui de maintenir ces lois .

Drogue , réseau de prostitution , mais , pas que le récit nous emmène dans des sphères ombrageuses , d'où l'on ne revient pas indemne .

La lecture est passionnante , l'intrigue captivante , le suspens à son comble ❤️

Je ne peux que conseiller avec plaisir la lecture de ce livre et on s'attache aux valeurs de l'inspecteur Auer .

Courez chez votre libraire ❤️

Joyce Cicchero
Commenter  J’apprécie          10
Cendres ardentes est le dernier polar suisse de Marc Voltenauer et certainement le plus aboutit. le personnage récurent d'Andreas Auer, chef de la division homicide et intégrité de la brigade criminelle de la police cantonale vaudoise, accompagné de son équipe que nous retrouvons avec plaisir ainsi que la médecin légiste Parvati dont on sent que l'auteur pose des jalons pour une prochaine intrigue dont elle pourrait être le centre. (C'est l'impression que j'ai eu).
Un corps de femme tronqué est retrouvé flottant dans le lac Léman. L'enquête patine mais d'indices en indices, elle se dirigera vers la communauté albanaise émigré en Suisse. J'ai trouvé cette enquête passionnante parce qu'on y apprend énormément de chose sur l'Albanie. Notamment sur ses codes d'honneur régit par un ancien livre de l'époque médiéval nommé Kanun. Souvent l'auteur commence un chapitre avec une citation tirée du Kanun qui s'applique précisément à l'histoire. C'est brillant et bien vu. Une intrigue mettant en jeu des personnages attachants et originaux comme celui de Sokol et de sa famille nombreuse albanaise, pas d'inquiétude un arbre généalogique nous est fournit. Il n'y a pas qu'en Sicile que l'on trouve des mafias et des vendettas. Une plongée dans dans la noirceur de l'âme humaine où tout peut arriver surtout le pire. Une multitude de thèmes abordés, l'homme n'a jamais le meilleur rôle et dévoile toute sa perversité. le seul bémol de mon humble point de vue tient au style d'écriture, des dialogues peu naturels, qui ne sonnent pas comme dans une conversation réelle et une façon systématique de donner une description vestimentaire des personnages qui n'a que peu d'intérêt et alourdit le texte. Mise à part cela, j'ai apprécié ma lecture, instructive et dont le travail de recherche ne fait aucun doute. On en apprend un peu plus sur la vie privée du couple que forme Andreas et Mikael son compagnon journaliste et là aussi une suite s'impose. Bonne lecture.
Lien : http://latelierdelitote.cana..
Commenter  J’apprécie          40
Bonjour amis lecteurs,
Aujourd'hui je vous propose « Cendres ardentes » de Marc Voltenauer. L'auteur nous fait voyager entre Suisse, Albanie et Monténégro. En route pour la cinquième aventure de l'inspecteur Andreas Auer (l'intrigue est indépendante des précédentes), chargé d'enquêter sur un corps mutilé retrouvé dans le lac Léman. L'intrigue, redoutable, se dévoile sur fond de vendetta et nous fait découvrir le “Kanun” ( code de conduite ancestral albanais). Vous découvrirez un thriller violent, prenant, parfaitement documenté qui m'a séduit par sa construction, ses multiples rebondissements, sa richesse d'informations et son final redoutable. le personnage principal se présente sous un jour charismatique et devient très attachant ( je vais me hâter de découvrir ses enquêtes précédentes). L'auteur m'a charmée grâce à une plume percutante, incisive, visuelle. Vous ressentirez les émotions des personnages, leurs douleurs et l'horreur de certaines situations. Un gros coup de coeur !
Commenter  J’apprécie          220
Ça y est !!! Enfin j'ai retrouvé Andreas !! Je l'attendais avec impatience pour cette enquête ! (histoire indépendante). C'est comme retrouver un vieil ami que l'on n'a pas vu depuis longtemps. D'ailleurs, j'ai du mal à l'appeler autrement que par son prénom. Il faut dire que l'auteur a le chic pour rendre ses protagonistes vivants, humains, sensibles, réalistes.

Quand on s'est attaché à un personnage, on a toujours hâte de lire un nouveau roman. Et cette fois encore, je n'ai pas été déçue ! Tout est réuni pour passer un bon moment.
Une enquête difficile et complexe, très peu d'indices pour avancer, seul le torse de la victime a été retrouvé…

En parallèle, j'ai suivi l'histoire de la famille Hoti, des Albanais installés en Suisse. Une atmosphère plus sombre dans ces chapitres qui alternent avec l'enquête d'Andreas et de son équipe.

Bien sûr, les deux sont liés et finiront par se rejoindre. Mais comment ?

J'aime toujours autant l'écriture de Marc Voltenauer. Précise, sensible et rythmée, elle m'entraîne dans le récit. Très bien documenté, il a dû nécessiter un gros travail de recherches. Sur l'Albanie, son histoire et ses coutumes (et même sa gastronomie !) à travers la famille Hoti. Sur l'extrémisme et la façon d'aborder des textes. Certains n'en gardent que ce qui les arrange et oublient le reste…L'auteur souligne bien que la majorité des Albanais en Suisse sont bien intégrés et vivent en paix, mais il y a toujours malheureusement des « brebis galeuses », en Suisse et ailleurs. du « côté Andreas », on en apprend plus sur l'utilisation des insectes dans la datation de la mort.

Donc oui, certains passages nécessitent un peu plus d'attention.

Les personnages ne sont pas en reste. Ils sont fouillés, étudiés eux aussi. J'avoue que l'auteur a fait fort avec son méchant. Un ego surdimensionné, une âme noire, violente, vicieuse et perverse. Toute l'étendue de la cruauté humaine et de sa folie...

La vie personnelle d'Andreas est un peu « mise de côté », même si on aperçoit Mikaël, son compagnon, (et Minus !). Mais Marc nous réserve quelques surprises à son sujet… ( il faudra d'ailleurs que je lui parle « entre quatre zyeux »…)

Des moments très noirs, de l'action, une enquête documentée, des personnages humains. Des ingrédients savamment réunis qui m'ont encore une fois fait apprécier cette intrigue et embarquer aux côtés d'Andreas, un de mes personnages chouchou. Que je dois quitter une fois de plus… Mais pourquoi donc faut-il que les romans de Marc Voltenauer se lisent aussi vite et bien ?
Commenter  J’apprécie          20




Lecteurs (217) Voir plus



Quiz Voir plus

Retrouvez le bon adjectif dans le titre - (6 - polars et thrillers )

Roger-Jon Ellory : " **** le silence"

seul
profond
terrible
intense

20 questions
2900 lecteurs ont répondu
Thèmes : littérature , thriller , romans policiers et polarsCréer un quiz sur ce livre

{* *}