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Un roman percutant qui raconte la détresse de valentine. Sa mère la frappe, la colère est trop souvent là. Et Valentine se réfugie dans la douceur des bonbons, l'amitié de personnages atypiques et le rêve d'être clown et rien d'autre.
C'est vrai qu'elle est étonnante cette phrase " qui aime bien, châtie bien ". Une façon de se donner bonne conscience pour les parents ?
Un roman à la fois triste et lumineux. Valentine a bien été secouée par la vie mais on sent qu'elle saura aller jusqu'au bout de ses rêves.
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Poignant, subtil, mené d'une main de maître, ce roman pour adolescents et plus est digne d'un génie évident. L'histoire est délicate, le sujet grave, mais posé subrepticement. le style est si vivifiant que la saveur est un bonbon fondant en bouche. On apprécie d'emblée Valentine, narratrice et protagoniste principale, et héroïne dans une collection « Des romans pour les ados qui disent Je » Cette collection est intuitive, résonnante et la première de couverture est parlante. Quant aux thèmes abordés dans cette dernière, ils sont sociétaux, donnent des réponses, cassent les codes, à hauteur de cette jeunesse qui se questionne, ils sont une bouée de sauvetage. Les textes courts sont incitatifs pour l'ado accro aux réseaux sociaux et au téléphone. « Qui aime bien » est à l'instar de cette écoute où plus rien ne compte plus que d'écouter Valentine. Ce qu'elle conte est plausible pour tous. Pour elle, une certitude. Aucune crainte, le pathos n'est pas encerclé dans le filigrane. Bien au contraire, la lumière est un flambeau. Isabelle Vouin est douée, très. Les dés sont lancés. L'histoire commence. « Qui aime bien, châtie bien » est le fil rouge. Bien suivre cette sentence, manichéenne phrase, dualité controversée. Valentine est battue par sa mère. Et ce depuis sa plus petite enfance. Ballotée, laissée dans sa chambre, le relationnel est un orage permanent. Valentine reçoit l'héritage d'une mère célibataire, élevant seule sa fille, tourmentée, fragile, abandonnée, travaillant trop. Valentine est le bouc émissaire de ce chao. le vide affectif d'une mère qui ne voit en fille qu'un exutoire, la raison de ses problèmes. le transfert opère sa toxicité, Valentine est broyée, jusqu'au jour où…. Autour de Valentine, un monde féérique s'élève dès qu'elle s'éloigne du carcan des douleurs maternelles. Elle est passionnée par le cirque, par ce symbole de transmission artistique. Donner à l'autre ce dont elle manque. Valentine veut en faire son métier et fréquente l'école du Cirque à l'instar de caresses qu'elle reçoit et elle offre tout l'amour possible dans sa gestuelle. Elle désire être clown, dans les hôpitaux, les lieux de désespérance, faire rire et sourire un auditoire. C'est dire. « J'ai adoré ce rôle au lycée » « Quel sera-t-il, mon bonheur. Quelles pauvretés faudra -t-il que je fasse moi aussi, jour après jour, pour arracher avec mes dents mon petit lambeau de bonheur ? » « de toute façon, tu n'es qu'une saltimbanque ! Va les rejoindre tes assistés ! » Valentine cherche son père dans l'endurance. Elle veut être son modèle. Ne pas dire le pourquoi de cette volonté vitale. le charme opère l'aérien de ce grand livre qui vibre d'humanité, de tendresse. le noir et le blanc s'échappent d'une morale « Qui aime bien, châtie bien. » On aime la profondeur, la qualité vive d'un solaire avéré. « Comme mon père, oui ! Nous sommes de ceux qui posent les questions jusqu'au bout. » Isabelle Vouin sème des petits cailloux. Il faut bien regarder le sens du chemin, apprécier la double lecture. Recopier les phrases qui désirent s'échapper de « Qui aime bien » les méditer sur un grand livre blanc en devenir. « C'est pas simple quand on peut choisir. » « Il m'a vu comme une personne. » « C'est le jour penché sur ma nuit. » « Qui aime bien » est une parabole sublime. Bien au-delà de cette battante jeune fille Valentine oeuvre au libre-arbitre, à la persévérance. Dans l'ultime conviction de vivre ses rêves, il y a la traversée du dépassement de soi. Pensez l'autre, le savoir perfectible et accorder une seconde chance à la croisée des chemins. Publié par les Editions Talents Hauts, « Qui aime bien » est une chance pour tous les ados et plus !!!!!
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Un récit comme un souffle de rage, de désarroi et d'incompréhension accompagné d'un élan vital aussi lumineux et joyeux que la jeunesse conquérante. Un récit sans concession où jaillit la résilience, celle qui arrivera non pas au pardon mais à la transformation de la blessure en ouverture au monde et aux autres. Une écriture aussi brutale que douce, à l'image de Valentine-Colombine. A partager.
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Valentine se fait appeler Colombine. Elle est maltraitée par sa mère jusqu'au jour où elle lui répond par une gifle. Sa bouée de sauvetage est Lorenzo dont elle est amoureuse.

Une description de situation à un moment donné : il s'agit davantage d'un récit d'enfance vu à hauteur d'adulte que d'un roman pour la jeunesse. Nous peinons même à éprouver de l'empathie pour cette héroïne pourtant maltraitée.
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C'est bref, 64 pages, mais ça peut être puissant. Comme une gifle. Isabelle Vouin a écrit ce récit avec un souffle fort qui pousse son lecteur un peu dans tous les sens jusqu'à une finale bien sentie. Au départ, les images se suivent et se chevauchent rapidement, on a l'impression d'écouter un monologue livré avec rage et qui n'a pas été « réfléchi » à l'avance, Valentine partageant des fragments de son présent et de son passé un peu à l'emporte-pièce.
Lien : http://sophielit.ca/critique..
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Qui aime bien est un très court roman de 80 pages qui parle de maltraitance infantile.

L'écriture se veut poétique et est très saccadée (phrase très courte, presque des vers à l'oreille). L'histoire est quasiment inexistante. On assiste à du lyrisme à l'état pur et à des lamentations. Et c'est tout.

Bref, une grosse déception pour un si petit livre.
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Les ouvrages sur les violences aux enfants ne manquent pas. Pensons par exemple à l'indépassable Vipère au Poing d'Hervé Bazin. Sur un sujet aussi douloureux que celui-ci, il est difficile pour un ou une auteure, reconnaissons-le, de faire oeuvre de littérature.
Isabelle Vouin parvient pourtant dans son dernier roman, Qui aime bien (éd. Talents Hauts), à faire une lecture singulière de la violence aux enfants – en parlant d'un autre acte de violence. C'est en effet d'une gifle dont il est question, la gifle d'une adolescente, Valentine : "C'est parti tout seul. Aujourd'hui, j'ai giflé ma mère." Une gifle d'autodéfense.
Dans ce court récit – bref roman ou longue nouvelle – écrit à la première personne, la jeune fille revient sur l'histoire d'une éducation rude qui semble, hélas, trop bien illustrer le proverbe : "Qui aime bien châtie bien."
Valentine décrit son chemin de croix d'une violence trop ordinaire par une mère que très peu verraient en tortionnaire : "Le chic absolu", "pas du tout grosse ni vulgaire", qui "a dû en faire tourner des têtes", avec son "tailleur impeccable et ses talons hauts pour aller bosser au tribunal..." Car, ironie du sort, cette Folcoche du XXIe siècle, est une greffière et habituée des cours de justice.
Cette fameuse gifle est l'élément déclencheur autant que l'aboutissement d'un processus de libération d'une jeune fille qui a compris sur le tard qu'il se passait quelque chose d'anormal avec ces coups domestiques, ces "roustres" qu'elle trouve, pendant des années, "normales", et ces humiliations quotidiennes. Si Isabelle Vouin parle de son père, c'est pour parler d'un autre drame : celui d'un deuil, qui explique également la démarche de Valentine : "Pour moi, Papa c'était Dieu, alors il ne risquait rien. du coup, moi aussi je lui ai dit d'y aller. Mais Dieu a glissé."
La libération de l'adolescente passera par son amour pour Lorenzo mais aussi par un projet artistique et professionnel : devenir clown. En devenant son double Colombine, Valentine parvient à devenir ce qu'elle est : "Quand je mets mon nez rouge, c'est instantané, je passe direct dans une autre dimension, un autre espace-temps. Et là, je suis dans ma vraie vie."
À bien des égards, Qui aime bien est l'histoire d'une série de dévoilements : de la violence domestique, d'un rêve de spectacles, d'un secret familial (admirablement mis en scène dans la scène du cimetière), et finalement de la mise au grand jour ("J'écarte le tissus et je les vois assis autour de la piste") de cette mère violente, dans un avant-dernier chapitre où tout se noue et se libère.
Lien : http://www.bla-bla-blog.com/..
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Valentine habite seule avec sa mère depuis que son père artiste de cirque est mort. Depuis ce temps, Valentine a un secret qu'elle cache aux yeux du monde, sa mère la frappe. Heureusement, elle a une échappatoire, le cirque. Mais Valentine osera-t-elle briser à nouveau la loi du silence ?
Un court récit au style saccadé qui percute les sentiments.
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