Citations sur L.G.M. (9)
« Vous n'avez pas d'armes, sur Mars ? »
Cette réplique n'était pas plus originale que sa remarque, et sa réponse le fut encore moins : « Pourquoi en aurions-nous ? Elles ne nous serviraient à rien. »
Si , songeai-je. À vous défendre contre les Terriens quand ils auront décidé de vous imposer leur volonté. Ce qui, les connaissant, ne saurait tarder.
Tout comme tant d'autres peuples avaient oublié les horreurs sur lesquelles ils s'étaient fondés la plupart du temps. Sans doute cette amnésie était-elle nécessaire à leur survie ; nul ne s'attribuera jamais le rôle du méchant tant qu'il pourra l'éviter. Mais on ne m'ôtera pas de l'idée qu'il vaut mieux regarder en face la boue sanglante d'où nous sommes sortis si nous voulons éviter d'y retomber.
Il était difficile de dire quel rôle la couleur de la planète en question avait bien pu jouer dans cette surprenante entente, et beaucoup de gens se demandèrent si le Kremlin aurait été aussi empressé et unanime pour se lancer à l'assaut de Vénus, moins susceptible d'être récupérée comme symbole de la Gloire du Socialisme soviétique.
En dépit des récentes évolutions, l'URSS était loin d'avoir oublié les vieilles habitudes héritées du temps du totalitarisme. Et, même si le dernier goulag avait été fermé en grande pompe par Gorby au tournant des années 90, il restait encore assez d'hôpitaux psychiatriques pour se débarrasser des gêneurs.
Néanmoins, il ne fallait pas se leurrer : Vladimir Illitch Oulianov devait cette grâce posthume essentiellement à son décès prématuré, ainsi qu'à l'ancienneté et à la brièveté de son passage à la tête du pays.
Je ne suis pas du genre à juger les gens sur la mine, mais ce type était à l'évidence le plus parfait crétin qu'il m'eût été donné de rencontrer.
Le secret est une habitude dont il est difficile de se débarrasser.
Tout ce qui est vert rappelle le Créateur.
Alors que les principales préoccupations de la population des USA
portent sur la situation économique - catastrophique -, le Petit Buisson a en effet axé
sa propagande sur "la grandeur de la nation américaine" et sur la nécessité
d'entretenir une force de frappe capable de "tenir tête aux hordes soviétiques".
On voit là l'influence du lobby de l'armement et des grandes compagnies pétrolières
qui ont financé sa campagne, mais aussi celle, grandissante, de l'aile droite du
parti républicain et de ses faucons pour qui seule une guerre nucléaire - victorieuse -
contre l'URSS peut permettre aux USA de reprendre le leadership mondial.