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4,13

sur 834 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Que dire à propos de ce livre si ce n'est qu'il est excellent ?Au départ "La couleur pourpre" était un livre que je n'osais pas lire, de peur qu'il soit trop dur, mais au fur et à mesure de la lecture je me suis rendue compte qu'Alice Walker parle de sujets très forts sans "choquer" le lecteur. Dans cette histoire on passe par toutes sortes de sentiments (joie, incompréhension, colère, tristesse, pitié, etc). C'est un de ces romans que l'on oublie pas et dont nous sommes triste de voir la fin arriver.Pour ma part c'est un livre qui m'a fait comprendre certaines choses et a changer ma manière de les voir. "La couleur pourpre" est une pure merveille qui fait verser sa petite larme à la fin car après avoir connue les histoires de chacune des deux soeurs, c'est un moment fort émouvant.
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Roman épistolaire entre deux soeurs ; les sujets traités sont durs (homophobie, violence sexuelle, inceste, violence, racisme, colonialisme), l'écriture est crue, mais l'histoire est belle et les personnages intéressants.

J'ai eu plus de mal avec les parties de Nettie, que j'ai trouvé assez fades par rapport à l'histoire de Celie. La chronologie était aussi un peu compliquée à suivre parfois mais j'ai apprécié cette façon de faire découvrir les personnages par leurs pensées et par leurs évolutions.
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Sud des Etats-Unis au début du XXe siècle : Celie écrit au « bon Dieu ». Dès la première lettre, Celie dit tout. Son père qui « fait que dire : toi tu vas y passer, comme ta mère elle veut pas ». Ses enfants, disparus. Son mari, veuf, feignant, violent. Son trouble, grandissant, pour la chanteuse Shug. Et puis, surtout, son amour pour sa soeur Nettie.
Malgré un destin déchirant, le roman reste lumineux ; la dénonciation des violences, porteuse d'espoir ; l'ambiance plein de vitalité. Peut-être grâce aux autres personnages féminins, fortes et décalées, que j'ai évidemment adoré. Elles donnent à voir en creux les femmes passionnées, résistantes et instruites qui feront bouger les mentalités.
Quelle plume enfin. L'écriture de Celie est d'abord hésitante, boiteuse, argotique. À la manière d'une Zora Neale Hurston, l'auteure restitue le parlé de l'époque jusqu'à en imprégner le lecteur. Et fait évoluer subtilement ce langage au fil des années.
Un roman aux dimensions multiples et à l'adaptation cinématographique - visionné à la suite - plutôt réussie.
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Le roman de la misère et de la résilience.

Célie nait dans le Sud des Etats-Unis dans le Tennessee. Depuis sa naissance elle n'a cessé de subir les violences les plus atroces. Violences dues à la misère intellectuelle et affective dans laquelle elle grandit. Celie est résignée, elle ne réalise pas à quel point son destin est chaotique. le viol, le racisme, les coups, les inégalités sont devenus sa normalité.

Mais le destin va mettre sur sa route des femmes fortes qui incarneront pour elle la résilience. Sofia d'abord, la femme du fils de l'homme a qui elle est mariée de force. Sofia ne se laisse pas faire, elle refuse la violence conjugale, ne tolère aucun manque de respect envers sa personne et va jusqu'a rendre les coups. Puis Shug, l'artiste, la femme libre qui n'a jamais peur de déplaire et qui va faire découvrir à Célie que l'amour peut être simple et inconditionnel.
Il y a aussi sa soeur Nellie dont elle a été séparée après son mariage. Depuis l'enfance le lien qu'elles ont tissé dans les épreuves est indestructible. Ni le temps, ni l'espace n'a d'effet sur lui.

J'ai vraiment apprécié ce roman car il décrit parfaitement les mécanismes de la résilience et de ceux qui en sont les piliers. Dur par moment, cette confrontation avec la violence était indispensable pour créer de l'empathie chez le lecteur. Je sais que le langage enfantin employé par Célie peut déplaire mais il sonne vrai. Elle n'a que le langage de sa condition, une personne maltraitée, délaissée à qui on a refusé l'accès à l'éducation.
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Le premier tiers a été un peu difficile, j'ai eu du mal à m'imprégner de l'histoire. je l'ai presque picoré. Et puis j'ai relu le résumé et je m'y suis mise vraiment. J'ai terminé ma lecture d'une traite !
Un récit qui nécessite un peu de concentration (l'écriture est écrite comme le personnage parlerai, ce n'est pas toujours sympa à lire, ça casse le rythme), et le sujet n'est pas toujours facile , mais c'est un roman qui mérite que l'on s'y intéresse.
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Chef d'oeuvre.
Je sais pas où commencé tellement qui les sublime..
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