Citations sur Le petit livre de la vie : Petit cours de mieux-vivre (20)
Vous voyez, je pensais que j’étais tout cela. Je m’identifiais à toutes ces choses. Et voilà qu’elles étaient parties. Qui suis-je? Le cri éternel que lance l’âme humaine. Qui suis-je? Et la réponse ne se trouve pas en dehors de nous. De toute évidence, nous ne la trouverons pas dans les gens, les choses et les lieux qui nous entourent. Cette réponse n’existe qu’en nous-mêmes. C’est là tout le message de Conversations avec Dieu.
Pour une grande partie des gens sur Terre, le premier souci n’est plus la survie au quotidien. Ça le reste pour beaucoup de gens – trop, d’ailleurs -, mais pas pour la majeure partie des gens. Alors, quelle est la préoccupation principale, aujourd’hui? La question clé aujourd’hui, pour l’humanité, n’est pas de savoir comment je vais survivre, mais de déterminer qui exactement survit en moi? Autrement dit, qui suis-je? Qui suis-je? L’être pensant cherche à savoir, il meurt d’envie de savoir. Ce n’est pas une question creuse. C’est au contraire une question importante, car la plupart des gens n’ont aucune idée de qui ils sont. D’ailleurs, je n’avais moi-même aucune idée de qui j’étais, jusqu’à récemment.
Sur cette planète, la plupart des gens qui voient ce qui est refusent de dire ce qu’ils voient. D’ailleurs, ils disent même souvent l’inverse de ce qu’ils voient, de peur d’offenser quelqu’un ou de révéler à leur propre sujet quelque chose qu’ils veulent cacher aux autres. Donc, sur notre planète, nous observons ce qui est, puis nous mentons à ce sujet. C’est un comportement courant, tant chez les particuliers que dans nos institutions politiques, religieuses, etc.
Et Dieu ne me punira pas sous prétexte que je n’ai pas bien compris les choses. Et surtout, s’il y a bien une raison pour laquelle Dieu ne me punira pas, c’est pour ne pas avoir agi comme quelqu’un d’autre disait que j’aurais dû le faire.
La question n’est donc pas quand recevrons-nous les réponses, mais quand allons-nous enfin les entendre?
Donc, que vos actes – ce que vous faites – émanent de ce que vous êtes. Soyez heureux, soyez dans l’abondance, soyez sage, créatif, compréhensif, soyez un leader, soyez Qui Vous Êtes Vraiment à chaque instant de votre vie. Adoptez cette posture, et que vos actes s’appuient sur elle. Et non seulement vous trouverez la bonne manière de gagner votre vie, mais vous vous serez forgé la vie que vous voulez, plutôt que de simplement la gagner.
Voici trois mots à vous rappeler pour toujours. Faites-les vous tatouer sur le poignet gauche: Soyez la source. Soyez la source de ce que vous souhaitez à autrui. Agissez en adoptant la posture: c’est moi qui suis la source. Si vous voulez plus de magie dans la vie, apportez de la magie là où vous allez. Si vous souhaitez plus d’amour dans la vie, apportez-en là où vous vous rendez. Si vous désirez plus de joie, apportez cette joie partout où vous allez. Soyez, dans la vie des autres, la source de ce que vous souhaitez avoir dans votre propre existence.
Ma vie m’a appris qu’il n’y a rien que nous devions faire pour survivre. J’ai toujours rejeté toute forme de prudence, et j’ai toujours fait ce qui apportait le plus de joie à mon âme. Ce qui a conduit certains de mes amis et associés, comme certains membres de ma famille, et ainsi de suite, à me qualifier d’irresponsable, de temps en temps. Mais envers qui ai-je les plus grandes responsabilités, franchement, sinon envers moi-même?
À aucun moment de votre existence vous n’avez pas le choix: à aucun moment. D’ailleurs, c’est vous qui avez créé les circonstances de votre vie, y compris cette situation où vous prétendez ne pas avoir le choix, précisément pour que vous ayez l’occasion de découvrir les choix à votre disposition. C’est vous qui avez créé cet obstacle apparent, afin de prendre conscience qu’il n’y avait aucun obstacle sur votre route, au départ. Certains d’entre vous vont s’en rendre compte. Mais la plupart des gens ne le voient pas. Et ils vivront ainsi le restant de leur vie à croire qu’ils n’ont pas le choix.
Si je pense que j’ai raison sur tel sujet, je n’arrive pas à comprendre comment vous pouvez avoir un point de vue qui diffère de mien, ni comment on peut permettre qu’une telle situation perdure. Je perds toute compassion pour les personnes qui sont à l’origine du problème dont je pense avoir la vision juste. Et si je perds ma compassion, je perds du même coup toute capacité à entreprendre une amélioration réellement efficace. Car personne n’apprécie d’être mis en tort. Je pense notamment qu’il est très dangereux d’estimer être dans son bon droit par rapport à tout ce qui va mal dans le monde. Car cela signifie que nous ne comprenons pas que nous y avons participé.