Une politique égalitariste ne s'évalue pas en euros,elle se jauge en voix. Est efficace ce qui rapporte des suffrages à la classe politique et non pas ce qui fonctionne ou ce qui serait optimal pour la vie économique. Pour s'attirer des électeurs, il faut qu'ils soient vos obligés,qu'ils dépendent de vous. La dépendance est le début de la pauvreté ou la pauvreté mène à la dépendance,peu importe, mais le but poursuivi par les politiciens de métier est la création de la dépendance. Plus il y a de gens qui attendent ou dépendent de l'argent public,mieux se porte la caste politique.
On échange toujours quelque chose contre quelque chose : une marchandise contre une autre,un produit contre un service. Un enfant comprendrait qu'échanger quelque chose contre rien relève de l'injustice, de l'escroquerie ou du vol. Plus vous avez de choses à échanger, plus vous êtes riche. Le pauvre est celui qui n'a plus rien à échanger.
Le savoir théorique est ce qui est enseigné, ce qu'on apprend à l'école. 1 + 1 = 2 est du domaine du savoir, comme la date de la chute de Constantinople, ou de la découverte des Amériques.La connaissance est ce qui est appris par l'expérience individuelle, par l'observation. Vous savez qu'il y a 10 % de chômage, c'est une statistique publique.Mais vous connaissez, par exemple, des manques de tel type de profil dans tel domaine d'activité. Enfin,le savoir-faire est la mise en pratique du savoir et de la connaissance dans le but de produire quelque chose d'utile.
Un pauvre est quelqu'un qui n'est pas riche et qui a donc peu de biens et d'argent, mais« peu» comment? Le qualificatif de « sans-dents » prêté à François Hollande a fait mouche pour une bonne raison : les dents sont devenues un signe extérieur de pauvreté. La malnutrition entraîne de mauvaises dents chez les jeunes. Le manque d'argent empêche l'accès aux soins dentaires et Dame Sécu est plutôt chiche côté buccal. Des dents gâtées ou imparfaitement rangées sont bien devenues un signe extérieur de pauvreté.
Lorsque même ceux qui ont suivi toute leur vie un parcours sans faute se retrouvent eux aussi laissés au bord de la route nationale ou doivent émigrer pour chercher meilleure fortune, le doute n'est plus permis.Contrairement à ce qu'on voudrait nous faire croire, ce n'est pas la faute des vilains immigrés, de la méchante mondialisation, de la finance sans visage, de la crise,du manque de qualification, de l'euro, ou encore du libéralisme sauvage.