AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,89

sur 89 notes
5
6 avis
4
9 avis
3
1 avis
2
0 avis
1
0 avis
Une très chouette bande dessinée à propos du combat des femmes saoudiennes souhaitant être autorisées à conduire. J'ai beaucoup aimé le sujet, le personnage de Nour et les illustrations très réussies. J'aurais cependant aimé que l'auteur aille plus loin dans le récit.
Commenter  J’apprécie          10
Nour rentre chez elle en Arabie Saoudite après plusieurs années passées à Londres avec beaucoup d'angoisses...en effet retour au pays signifie beaucoup d'interdiction, notamment celle de conduire!
Personnage fictif mais situation bien réelle aujourd'hui.....
Commenter  J’apprécie          10
La première chose que j'aurais à dire est que grâce à Babelio j'ai pu découvrir un événement important dans la lutte pour l'égalité des sexes, et que cet événement se passe dans un pays où beaucoup de choses sont encore à faire pour les femmes. L'Arabie Saoudite pays où les femmes n'ont pas le droit de conduire mais dans lequel Nour (personnage fictif) retourne avec ses parents après avoir passé quelques années en Angleterre, ce retour est très mal vécu par cette jeune femme qui se retrouve sous la coupe d'un père sans possibilité de faire ses propres choix.
En tout cas jusqu'à sa rencontre avec un collectif de femmes qui veulent "combattre" pour ne plus avoir à accepter les décisions des hommes, cette BD se base donc sur le mouvement collectif qui eu lieu en 1990 "Women to drive" . Pourquoi cette idée de conduire alors que tant d'autres choses leurs sont encore interdites? Tout simplement car cela leur permettrait de se libérer de la tutelle d'un homme à chacun de leur déplacement.

La BD en noir et blanc montre l'essentiel, les personnages sont définis grâce à des traits simples mais soulignant davantage cette tenue noire que les femmes sont forcées de porter contrastant énormément avec leur tenue civile je dirais qui paraissent du coup tellement plus légère.
L'histoire ne raconte pas en profondeur ce mouvement "Women to drive" mais apporte assez d'informations pour comprendre le sort de ces femmes, une note en fin d'ouvrage nous donne un peu plus de renseignements.

Cette lecture fut plus qu'intéressante pour moi et j'ai apprécié le caractère frondeur du personnage principal.
Lien : http://stemilou.over-blog.co..
Commenter  J’apprécie          30
Le combat des femmes en Arabie Saoudite pour être autorisées à conduire, et la rébellion d'une jeune femme qui ouvre les yeux sur la condition de la femme dans son pays. Une BD très importante portée par des dessins d'une beauté rare.
Lien : https://myprettybooks.wordpr..
Commenter  J’apprécie          10
L' Arabie Saoudite est le seul pays du monde dans lequel les femmes n'ont pas le droit de conduire . Dans "Conduite Interdite", bel album récemment paru aux éditions Steinkis, Chloé Wary raconte l'histoire d'un collectif de femmes qui refusent cette interdiction totalement arbitraire et archaïque et ont décidé de se battre pour leurs droits.

.Le récit se situe en 1990 et prend sa source dans un fait réel, un premier mouvement de rebellion qui mène à la création d'un mouvement « Women to drive ».

A travers le parcours de Nour, un personnage de fiction qui revient de plusieurs années passées à Londres, personnage inventé par l'auteur, mais largement inspiré de femmes saoudiennes ayant participé à ce mouvement protestataire, la jeune scénariste et illustratrice nous plonge dans cette société si liberticide et incompréhensible pour les occidentaux.

le fait que l'héroïne ait vécu plusieurs années à Londres où tous ces droits étaient acquis rend le point de vue plutot pertinent puisqu'il est d'autant plus difficile pour Nour d'accepter la perte de ces droits et autonomies alors qu'elles étaient naturelles dans sa vie d'avant

Pouvoir conduire c'est plus largement, être débarrassée de la tutelle permanente dun homme, règle de base qui gère toute la vie d'une femme saoudienne, soit la tutelle de son père, soit celle de son mari une fois qu'elle a prix époux, un époux évidemment rarement choisi sauf pour Nour qui a plutôt de la chance sur ce coup là.

Le graphisme en noir et blanc à l'encre de Chine très épuré, va à l'essentiel, évite tout superflu, et le ton arrondi, assez enfantin fait un peu penser à celui de Pénélope Bagieu, notamment lorsqu'elle se pique aussi d'histoire avec California Dreamin.

L'album de Wary va à l'essentiel, peut etre même un peu trop ( la dernière partie racontant la rencontre entre Nour et les femmes du collectif est trop survolé), mais possède le grand mérite de poser le curseur sur un pays ou les restrictions contre les femmes sont quotidiennes et ne peuvent être laissées sous silence..
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
Commenter  J’apprécie          270
Merci aux éditions Steinkis et à Babelio de m'avoir donné l'occasion de découvrir "Conduite interdite". Je ne suis pas adepte de BD parce que je n'y connais rien en fait. Aussi, chaque fois que Babelio propose une Masse critique sur ce thème, j'y vois l'occasion de faire des découvertes.
J'ai beaucoup aimé celle-ci : le dessin est sobre, le noir et blanc sied bien au sujet et renforce la symbolique du voile. Les dialogues sont succincts mais les dessins sont suffisamment expressifs pour que s'ouvrent à nous les émotions, les réflexions qui y sont contenues.
Nour est saoudienne, elle revient au pays après avoir fait des études à Londres et expérimenté la liberté - celle de choisir sa voie, ses vêtements, ses prétendants. le retour rime avec la fin de ce mode de vie. Soutenue par sa mère, elle cherche à s'opposer à son père, mais c'est se confronter à la loi d'un pays tout entier, qui proscrit toute liberté aux femmes.
"Conduite interdite", c'est l'histoire d'une révolte, d'un mouvement qui se structure, qui s'affranchit des règles pour réclamer le droit à l'égalité.
Une BD pour tout public parce que aisé à lire et très agréable à regarder. Si elle ne nous apprend rien de nouveau sur le sort des femmes dans ce pays, elle permet en tout cas de montrer que les grands combats se mènent souvent sans bruit, par des actions symboliques qui font sens.
Commenter  J’apprécie          70
Commenter  J’apprécie          20
Un BD vraiment intéressante sur la condition des femmes en Arabie Saoudite, mais il m'a manqué un petit quelque chose... et surtout la fin m'a totalement frustrée. Heureusement il y a le petit dossier pour "aller plus loin".
J'ai beaucoup aimé les dessins et le personnage de Nour.
Commenter  J’apprécie          130
(SC971) Sujet très intéressant, matière à débats et discussions sur la condition féminine dans le monde. Un graphisme intéressant également en noir et blanc qui sert bien le sujet. Oui pour le Prix plutôt lycée
(MAD971) Je partage cet avis et je trouve les illustrations et les phylactères harmonieusement présentés mais il me semble dommage que le texte soit assez réduit et n'apporte pas plus d'éléments sur la condition féminine en Arabie Saoudite. Sans être un coup de coeur, envisageable pour le prix lycée....
(IK971) Album engagé traitant de la condition féminine en Arabie Saoudite, très bien fait. Allant à l'essentiel aussi bien du point de vue du graphisme que du texte, il me semble incontournable pour le Prix. Oui en Lycée.
(NN976) Une jeune saoudienne revient en Arabie Saoudite après 5 années passées en Angleterre où elle vivait librement. Le retour en Arabie Saoudite est difficile, peu de liberté pour les femmes et notamment interdiction de conduire (le seul pays au monde). Pour échapper à la domination de son père : se marier ! Elle adhère à un groupe de femmes qui prennent le volant et revendiquent leur indépendance et le droit de conduire.
Un graphisme en Noir et Blanc adapté, un sujet qui intéressera les élèves dans une sélection lycée.
(AK976) Je recommande vivement « Conduite interdite » pour la sélection BDz îles collège et lycée. Une histoire poignante et touchante d’une saoudienne qui après des voyages en Angleterre, est partagée entre envies et traditions ; rêves et obligations. Le lecteur suit son combat quotidien à travers la conduite des femmes en Arabie saoudite. Les dessins sont très beaux uniquement en noir et blanc.

(SD976) L'Arabie Saoudite est le seul pays au monde où il est interdit aux femmes de conduire. Aujourd'hui, les Saoudiennes font leurs études à l'étranger, travaillent, votent et peuvent être élues... mais pas conduire elles-mêmes leur voiture. Après cinq années passées à Londres, Nour rentre en Arabie Saoudite. Ce retour lui cause un certain malaise, jusqu'à ce qu'elle croise un groupe de femmes bien décidées à revendiquer leur indépendance. Le 10 novembre 1990, elles sont 47 à prendre le volant, et deviennent les pionnières d'un mouvement féministe qui revendique le droit de conduire.

Une vue sans concession sur les limites des libertés de la femme en Arabie Saoudite à travers les yeux d?une jeune saoudienne ayant vécu 5 ans à l?étranger avec ses parents, ce qui rend le propos d?autant plus fort : Comment accepter de perdre ces libertés vécues ailleurs, comment céder aux pressions du père qui désire la marier, et refuse son choix d?étude ? A travers leur interdiction de conduire transparaissent toutes ces restrictions qui minent la vie des femmes. Malgré toutes ces pressions, certaines luttent pour avoir le droit élémentaire de se déplacer de façon autonome, au volant de leur propre voiture, et d?être débarrassée de la tutelle permanente d?un homme. Le graphisme en noir et blanc (à l?encre de Chine ) rend bien cette négation de la femme, dont les tenues noires sont ainsi soulignées. Le trait est dur, le dessin épuré des détails superflus. L?ensemble va à l?essentiel et rend bien compte des réalités.


Album qui peut convenir au lycée et au collège
Commenter  J’apprécie          31
Ce qui est fou en Arabie Saoudite, c'est que les femmes peuvent parfaitement aller à l'étranger y faire des études mais à l'intérieur des frontières, il leur est impossible de faire le moindre de choix. Elles sont placées sous la tutelle d'un homme – leur père puis leur mari – et doivent s'en remettre à leur décision en ce qui concerne leur avenir. Cela fait un an que Nour est rentrée de Londres et elle mesure le décalage entre le mode de vie occidental et le mode de vie oriental.
Depuis son retour de Londres, elle se heurte à l'autorité paternelle et plus encore, elle rejette cette société qui prive la femme de ses droits, qui la prive de son libre-arbitre. La colère de Nour monte. Elle se sent privée d'une part d'elle-même. Jusqu'à ce qu'elle rencontre d'autres femmes qui, comme elle, aspirent à la liberté. le 10 novembre 1990, elles bravent l'interdit qui, depuis 1981, « proscrit formellement la conduite aux femmes dans tout le royaume ». Elles sont 47 à prendre le volant pour dénoncer le système rigoriste saoudien. Leur cortège est un cri d'indignation, une révolte.
Un choc de cultures pour le personnage principal. Chloé Wary signe ici son premier ouvrage et choisit à cette occasion de parler d'identité. Bien que son héroïne soit fictive, celle-ci est inspirée du parcours de plusieurs femmes saoudiennes qui militent pour la reconnaissance des droits des femmes en Arabie Saoudite.

Chloé Wary construit ici un scénario qui prend le temps d'installer le contexte social que son personnage va devoir accepter. L'auteure s'attarde sur le décalage entre les sociétés occidentales laïques et libertaires et les états islamiques, leurs idéaux religieux et l'impact de ces derniers sur le quotidien. D'ailleurs, chaque chapitre se referme sur une sourate du Coran… le lecteur est laissé libre et peut ainsi mesurer l'amplitude d'interprétations possibles de ces textes. Il n'est pas nécessaire d'être une femme pour constater la violence que ce doit être de passer la frontière et de devoir se plier contre notre volonté à tout ce qui nous caractérise, à toutes ces choses que l'on fait sans même se rendre compte de la chance que l'on a : liberté de choisir les études vers lesquels on se tourne, le métier que l'on souhaite exercer… liberté d'aller et venir, liberté d'expression, liberté de choisir son compagnon… Chloé Wary nous oblige à faire face aux représentations que l'on peut avoir sur le Moyen-Orient. Quand les médias nous montrent souvent la partie émergée de l'iceberg, c'est nier l'invisible, nier tous ces gens qui désapprouvent le système, qui combattent en fonction de leur moyen et prennent des risques, refusant d'accepter l'inacceptable.
(...) lire l'article complet : https://chezmo.wordpress.com/2017/03/29/conduite-interdite-wary/
Lien : https://chezmo.wordpress.com..
Commenter  J’apprécie          20




Lecteurs (182) Voir plus



Quiz Voir plus

Les personnages de Tintin

Je suis un physicien tête-en-l'air et un peu dur d'oreille. J'apparais pour la première fois dans "Le Trésor de Rackham le Rouge". Mon personnage est inspiré d'Auguste Piccard (un physicien suisse concepteur du bathyscaphe) à qui je ressemble physiquement, mais j'ai fait mieux que mon modèle : je suis à l'origine d'un ambitieux programme d'exploration lunaire.

Tintin
Milou
Le Capitaine Haddock
Le Professeur Tournesol
Dupond et Dupont
Le Général Alcazar
L'émir Ben Kalish Ezab
La Castafiore
Oliveira da Figueira
Séraphin Lampion
Le docteur Müller
Nestor
Rastapopoulos
Le colonel Sponsz
Tchang

15 questions
5279 lecteurs ont répondu
Thèmes : bd franco-belge , bande dessinée , bd jeunesse , bd belge , bande dessinée aventure , aventure jeunesse , tintinophile , ligne claire , personnages , Personnages fictifsCréer un quiz sur ce livre

{* *}