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Citations sur Cent ans (66)

Comment est-ce possible ? Des arbres qui restent là, au même endroit, et poussent jusqu'au ciel ?
Pendant cent ans.
Ils poussent et ils poussent.
Ils sont secoués par le vent qui siffle dans leurs branches.
Grands-parents et petits-enfants meurent, les grands arbres, eux, restent.
Ils perdent leurs feuilles et il en pousse de nouvelles.
Les grandes branches s'étirent en hauteur. Les racines plongent en profondeur.
L'arbre sort de la terre et s'étire toujours plus haut, pour l'éternité.
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Fritz Jensen était allé chercher le livre et s'assit confortablement dans le meilleur
fauteuil du salon. Puis sa voix s'éleva dans la pièce, transformant tout ce qu'elle contenait. Les meubles et les gens. Tout disparut aux yeux de Sara Susanne.
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La honte. Pour moi, c'est au coeur du problème. La honte, j'ai toujours essayé de la camoufler, de l'esquiver ou d'y échapper. Écrire des livres est en soi une honte difficile à cacher puisqu'elle est documentée de manière irréfutable. La honte y trouve son format, pour ainsi dire.
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Réalité ? Mais c'est justement la réalité qui empêche le choix. Et quand on a fait un choix, on ne peut plus changer d'avis, on en devient prisonnier. Par devoir.
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Le soleil brille sur mon chemin
Dès que je pense à toi !
Moi, si faible autrefois,
D’un chêne j’ai maintenant la force,
Et la route à suivre est un jeu.

Tu es à la fois rêve et poème,
Beauté et richesse,
La chaleur de ton âme,
Rempli ma poitrine d’amour
Et m’enlève toute crainte.

Tu es jeune,
Tu es fraîche comme un printemps,
Comme un bouton à peine éclos
Tu es belle et pure,
Et ton cœur n’appartient qu’à un seul.

Le soleil brille sur mon chemin.
Dès que je pense à toi !
Tombe comme un éclat doré
Sur la couronne de fleurs,
Que je t’ai tressée.

(poème envoyé par Hans à Hjordis)
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Il y avait un type à Kristiania dénommé Schreiner à qui le Parlement avait donné de l’argent pour décrire l’anatomie des Lapons de Tysfjord. Une drôle d’occupation pour un homme dans la force de l’âge. Peder avait raconté à Fredrik que sa famille avait même dû se déshabiller. ils avaient attrapé sa mère un jour qu’elle revenait de la montagne. Sans même lui donner le temps de s’arranger ni de se reposer, ils l’avaient forcée. D’abord, ils avaient essayé de l’amadouer, puis ils lui avaient donné quelques perles de verre dans un cornet en papier. Quand elle avait refusé la verroterie et s’était mise à les repousser et à pleurer, ils l’avaient fait entrer de force dans le chalet et l’avaient pesée et mesurée quand même. il avait tout vu des hauteurs où il s’était caché jusqu’à leur départ. Quand sa mère lui avait dit qu’ils allaient revenir pour mesurer le reste de la famille, il s’était enfui pour échapper à cette humiliation.
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Car où est la vérité absolue ? Nos pensées sont-elles fausses parce qu'elles sont incontrôlables ? Et nos actes, sont-ils plus vrais parce qu'ils peuvent être contrôlés ? Ils peuvent être complètement faux par rapport à ce que nous ressentons et ce que nous pensons. Jusqu'à quel point connaissons-nous l'idée que nous nous en faisons ?
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Ce n'est jamais moi qu'on accuse quand il se passe quelque chose. Envers les adultes, je sais m'y prendre mieux que les autres. Je sais me rendre invisible. Quand j'enferme ma voix à l'intérieur, j'ai une arme à laquelle les adultes ne résistent pas. Se rendre invisible est plus fort que tout. On est alors meître de soi et on n'est pas envoyé au lit.
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Je voudrais vous citer un poème écrit par Rudolph Nilsen :

La victoire par la loi !
Aucune autre voie
Vers la liberté tant rêvée.
Si à coup de paragraphes
Nous ne forçons pas le chemin
À tout jamais nous resterons esclaves.
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Je me demande si on peut atteindre le fond du chagrin. Ou bien si c’est un mot qui nous empêche de nous désagréger.
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