Un journaliste planté dans un champ du Wisconsin où cinq tornades dansaient sous un ciel zébré d'éclairs déclara à la caméra :
- L'homme a appris à sculpter avec les outils de la nature, mais il n'a aucune vision de l'œuvre qu'il est en train de créer.
Je souris de ton numéro. Je souris de ton charme. De ton bagou, de tes petites blagues salaces. Je souris, parce que nous avons travaillé ensemble et été amis pendant dix ans, et que tu n'a tenté de détruire ma vie que pendant quelques jours. Je souris parce que c'est ma réaction habituelle face à toi, même si je te voue désormais une haine incommensurable. Je souris parce que malgré les mensonges, malgré tout ce que je sais de toi, je t'apprécie […] Je t'apprécie toujours.
Malgré son absence de direction claire, ma première vie avait été empreinte d'une sorte de bonheur, si du moins l'on peut considérer l'ignorance comme de l'innocence et la solitude comme une absence d'implication.
Pour l'essentiel, ce que nous savons faire de mieux avec le temps, c'est le perdre.
L’esprit peine à recréer la joie d’un premier baiser, alors qu’il se rappelle la terreur, la douleur, l’humiliation et la culpabilité avec une clarté éblouissante
Un excellent rappel de cette très vieille vérité : pour prospérer, une tyrannie n'a besoin que de la complicité des braves gens.
(...) Mais je me souviens de ma mort. Je me souviens du moment où tout s'arrête.
- C'est comment? demanda Phearson, les yeux brillants d'un enthousiasme que je voyais chez lui pour la première fois.
- Ce moment précis? Ce n'est rien du tout. La vie s'arrête, point. C'est le chemin jusque-là qui est pénible.
L'innocence est-elle synonyme d'ignorance ? Et si oui, tolérons-nous l'ignorance des autres pour préserver leur innocence ?
Un officier américain très sérieux appelé Walter S. Brody m’enseigna les mystères du baptisme, de l’anabaptisme, du mormonisme et du luthéranisme, concluant : « Ma m’man les a tous essayés à un moment ou à un autre, et elle a découvert que le meilleur moyen de parler à Dieu, c’est de le faire seul. »
Au nom de la guerre, les hommes s’autorisent à tuer leur prochain. Au nom d’une croisade, ils sont dans l’obligation morale de le détruire.