Les quinze premières vies d'Harry August

Nous ne serons pas des dieux, toi et moi.
Nous ne regarderons pas dans ce miroir.
Au lieu de ça, pour les quelques jours qui te restent à vivre, tu es enfin mortel.

Il existe un gouffre noir et béant au fond de mon âme, un abîme sans fond.

Quand j'étais jeune, expliquai-je, j'ai cherché des réponses auprès de Dieu. Comme il ne me répondait pas, j'ai cherché des réponses chez les gens, mais tout ce qu'ils m'ont dit, c'est : " Détends-toi, laisse-toi porter. " (268)

La vieillesse est pénible si on ne la partage avec personne.

la plupart des "grands" hommes n'ont qu'un point commun: ils sont presque toujours seuls

L'esprit peine à recréer la joie d'un premier baiser, alors qu'il se rappelle la terreur;la douleur, l'humiliation et la culpabilité avec une clarté éblouissante.

La mort ne nous effraie pas.
Ce qui nous terrorise, c'est de renaître. Ça et l’éventualité que, même dans un corps tout neuf, notre esprit ne puisse être sauvé.

La mort tombée du ciel n'est que le rire du bourreau qui fait son office

[...] je me souviens de ma mort. Je me souviens du moment ou tout s'arrête.
- C'est comment ? demanda Phearson, les yeux brillants d'un enthousiasme que je voyais chez lui pour la première fois.
- Ce moment précis ? Ce n'est rien du tout. La vie s'arrête point. C'est le chemin jusque-là qui est pénible.

Je portais mon corps d’enfant comme une vieille femme aurait porté un bikini minuscule offert par une amie aux os friables.