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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Retrouvailles avec Honor Harrington après un long intermède et ça fait du bien, je n'avais pas conscience qu'elle avait pu me manquer à ce point ;)
Honor se retrouve en retrait de l'armée, en demi solde et en "convalescence" après les événements du tome 4. Cela dit, la vie de seigneur sur Greyson et la gestion d'un domaine ne sont pas vraiment une sinécure, surtout quand le coeur n'y est pas.
Les échos de la guerre entre Manticore et Havre se font entendre et constitueront une partie de ce tome 5.
Concernant Honor, elle va une fois de plus en voir des vertes et des pas mûres, elle sera cette fois la cible directe d'extrémistes religieux qui useront de tous les moyens pour la détruire au propre comme au figuré.
Je trouve remarquable le talent de David Weber pour nous rendre Honor si attachante, j'ai vraiment vécu cette lecture comme si j'avais été concerné au premier chef, comme s'il s'agissait de ma petite soeur à qui l'on faisait des misères, étonnant et amusant, et tant mieux car ma lecture n'en aura été que plus passionnée ;)
On va retrouver un peu de SF militaire dans ce tome, mais surtout nous allons découvrir la société greysonienne, très axée sur la religion comme on pouvait la pratiquer au moyen-âge.
Une société avec un retard technologique à combler ce qui évidemment fait un peu peur aux conservateurs, une société qui est gouvernée par un "roi" (ici le protecteur) qui doit composer avec des vassaux dont certains sont riches et puissants, ça rappelle un peu notre moyen-âge non ?
Dans cette partie nous nous éloignons un peu beaucoup de la SF, mais je commence à comprendre que cette saga est avant tout consacrée à Honor Harrington, et que le personnage continue a évoluer de belle façon.
Rendez-vous au tome 6 !
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Après les événements survenus au Champ du déshonneur avec Pavel Young (Tome 4), Honor s'est vue retirée du service actif sein de la flotte manticorienne et elle est repartie sur Grayson pour assumer son devoir de seigneur du fief Harrington. D'ailleurs, grâce à ses brillants ingénieurs, son entreprise Dôme-Aériens se porte à merveille et le développement de son fief est exemplaire.

Mais Grayson reste une planète théocratique et l'extrémisme y est omniprésent. Ainsi, les forces du mal vont déchainer les enfers contre « la putain » comme ils la nomment. Honor va avoir fort à faire pour se défendre contre les pires complots politiques, la propagande, les meurtres et les attentats. Tout est mis en oeuvre pour la décrédibiliser aux yeux de la population et pour s'en débarrasser définitivement.

Heureusement, elle peut toujours compter sur le soutien du Protecteur et des plus hautes instances de l'Eglise. D'ailleurs le protecteur Benjamin lui offrira un poste d'Amiral de la flotte graysonnienne et ce choix sera des plus judicieux à l'heure ou le Havre met en oeuvre ses plans visant à détruire les infrastructures de cette planète.

Une nouvelle fois David Weber nous fait vibrer de la première à la dernière page de ce roman totalement addictif. Une nouvelle fois il sait parfaitement transmettre des émotions fortes chez le lecteur et nous embarque avec lui au plus profond de son univers. Un petit bijou de SF qui marie à merveille les enjeux politiques, religieux et militaires.
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Retour de l'action.

Il s'agit du cinquième et dernier tome publié en un seul livre. Par la suite, l'Atalante coupera systématiquement l'oeuvre de Weber en deux, au grand déplaisir de notre porte-monnaie.


Suite aux événements développés dans Au champ du déshonneur, Honor Harrington s'est volontairement exilée sur Grayson pour y occuper sa fonction de Seigneur. On pouvait penser (craindre ?) alors un roman dans la même veine que le précédent. Il n'en sera rien. Que les "frustrés" par l'absence de batailles spatiales du tome 4 se rassurent, l'auteur se rattrape en nous offrant quelques beaux morceaux de bravoure.


L'histoire se partage entre les tribulations de notre héroïne sur Grayson et son rôle d'Amiral de la flotte de cette planète, désormais à bord d'un Supercuirassé de 8 millions de tonnes, 4 km de long sur 600 mètre de larges, embarquant 6.000 personnes et commandant une escadre de 6 vaisseaux du même tonneau... et l'on compte sur Havre pour persévérer dans son erreur de s'en prendre à ce système stellaire...


Grayson étant un état théocratique, Dieu et la foi prennent une part non négligeable du roman et l'auteur disserte assez longuement sur les considérations religieuses, ce que l'homme peut faire au nom de la foi et les imbroglios des états où gouvernance et religion se mêlent intimement. Il reprendra d'ailleurs ces idées dans d'autres romans comme Les héritiers de l'Empire et surtout dans sa série Sanctuaire et son premier tome : Cap sur l'Armageddon.
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Indécrottable fan d'Honor Harrington.
Indécrottable fan de David Weber.
Peut-être ne suis-je pas objectif, mais la série entière des ''Honor'' se dévore avec passion. Un vrai plaisir.
De la sf militaire de qualité, Honor évolue tout au long de la série, les scènes de batailles sont très prenantes, les complots politiques passionnants.
La lecture est facile d'accès, on ne s'ennuie pas une seconde.
Les descriptions ''scientifiques'' de l'honorverse (l'univers d'honor) sont crédibles et faciles d'accès.
Les descriptions des vaisseaux et de leur armement, qui va évoluer en puissance tout du long de la série, sont passionnantes.
Pour moi, la série ''Honor'' est la meilleure série de sf militaire que j'ai jamais lue.
Allez seuls bémols :
A part dans ''Mascarade silesienne'' on a parfois l'impression qu'honor fait tout toute seule, que seuls les officiers ''savent'' et les sous-off (qui font tout le travail, in fine) ne servent pas ou peu. Mais bon, il s'agit de l'histoire d'Honor Harrington, Capitaine d'un vaisseau spatial de sa majesté, et plus, dans son évolution de carrière (commandant d'escadre puis de flotte) et non l'histoire de son équipage...
Un peu (beaucoup) d'anti-français, mais on s'y fait et on en sourit.
L'apologie de la libre entreprise, de la royauté (système anglais), mieux vaut ne pas avoir trop de sympathie pour le système politique de type ''socialo-communiste''.
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Salut les Babelionautes
Dans ce tome ci, Honor Harrington, suite a son Duel avec Pavel Young se retrouve en demi-solde et sa carrière au sein de la flotte est compromise.
Qu'à cela ne tienne! Elle retourne sur son domaine sur la planète Grayson ou elle va se retrouver en bute encore une fois aux attaques des Graysoniens qui voient en elle l'emblème des réformes voulues par le protecteur.
Et il ne reculeront devant rien, allant jusque au crime pour l'abattre.
Mais l'Espace n'en a as fini avec elle, car le protecteur lui propose un poste d'Amiral de la flotte et le commandement d'une escadre de 6 vaisseaux.
Toujours aussi bon pour ma quatrième lecture de ce Space-Opéra superbement traduit par Florence Bury.
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Dans Honor Harrington, on suit Honor une cheffe de vaisseau particulièrement douée qui s'attire des ennuis proportionnel à ses capacités. Elle est aussi douée qu'elle dérange. La saga est une bonne série de space opéra plutôt classique, avec une guerre entre deux grosses entités et tout un jeu politique en interne. C'est très divertissant et certains tomes ont des thèmes annexes très intéressants et qui pousses à la réflexion. C'est le cas de ce tome 5. Je ne vais pas parler de l'intrigue en elle-même pour ne rien divulguer des événements et gâcher la découverte et me concentrer sur les fameux thèmes annexes de ce tome. Dans pavillon de l'exil, il y a 2 choses qui m'ont particulièrement plu dans leur traitement : la dépression et la religion. Souvent dans la littérature de l'imaginaire, les héros sont tout puissant, toujours au top ou vont mieux en un claquement de doigt. Ici on ose avoir un personnage au fond du gouffre, on ose dire qu'il faut du temps pour se reconstruire, pour accepter une situation, pour remonter la pente et l'entourage accepte ce besoin de temps. C'est même l'entourage qui décide de préserver notre personnage le plus longtemps possible, jusqu'à ce que l'impératif de la guerre impose d'accélérer les choses.
Et même face à l'urgence, les proches commencent par réfléchir sur la pertinence de s'en passer ou de proposer un retour. C'est un traitement intelligent et trop rare d'une dépression profonde, des conséquences que ça a. Même les hauts et les bas quand la guérison est en cours n'ont pas été oubliés.
Le second point concerne l'extrémisme religieux et le conservatisme. le récit décrit le schéma très habituel : on pense ça, on a raison, on va au bout de nos croyances quelqu'en soit le prix. Mais on ne se limite pas à cet aspect, on a aussi la nuance avec ceux qui pour d'autres raisons que la croyance vont manipuler les croyants pour les utiliser et arriver à leur fin. J'ai beaucoup aimé la cohabitation d'extrémistes « de bonne foi », de manipulateurs et de personnages clés de la religion qui tentent de prêcher la tolérance et dénoncer l'extrême trop strict. Ca illustre bien qu'il est facile de perdre tout recul d'une situation quand on est persuadé d'avoir raison. C'était très agréable d'avoir tout le panel présent et avec une vision plutôt neutre de la situation.
Encore une fois avec Honor Harrington, c'était une excellente lecture.
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En 2012-2013, j'avais lu avec enthousiasme les quatre premiers tomes de la saga Honor Harrington… mais J'ai Lu en a malheureusement interrompu la parution en poche. L'Atalante poche reprend enfin le flambeau depuis 2018 et, après avoir ressorti les premiers épisodes, me permet enfin de découvrir la suite des aventures spatiales de cette commandante militaire du futur.

Et c'est avec grand plaisir que je retrouve ce personnage, sans doute un peu trop parfait pour être complètement attachant mais dont les aventures mouvementées sont toujours aussi prenantes.

On retrouve certes un peu trop d'aspects politiques à mon goût, Honor étant devenue seigneur sur la planète Grayson, où elle est confrontée aux religieux intégristes. Mais au moins ces longs développements et considérations permettent-ils de vraiment s'immerger dans ce vaste univers… et de se rappeler et bien comprendre la situation actuelle et les évènements qui y ont mené, que j'avais un peu oubliés avec toutes ces années.

Les pensées et réflexions de Honor sont également trop longuement développées, et le nombre de choses qu'elle peut lire dans les yeux des autres personnages devient un peu lassant. Sans jamais m'ennuyer, j'ai donc souvent regretté que le style ne soit pas un peu plus direct, à l'image du récent (et excellent) Effondrement de l'empire de John Scalzi.

Heureusement, les complots, attaques et autres manoeuvres des ennemis d'Honor sont toujours bien présents pour pimenter l'histoire. C'est en fait à un vrai déferlement qu'elle est confrontée, avec une planification se mettant progressivement en place (un peu longuement donc…) pour nous offrir cent dernières pages magistrales. Avec enfin quelques séquences de combats spatiaux comme seul sait nous les faire vivre David Weber !

Je ne tarderai donc pas à lire la suite, de toute façon avec la parution d'un tome tous les deux ou trois mois L'Atalante nous laisse peu de répit !
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Au diable la segmentation (mesquine) à partir du tome 7, et sacrilège (?), au diable le respect d'une critique pour un seul livre: cette saga est un tout.

J'ai tourné les pages à une vitesse supraluminique et j'avais à peine refermé un tome que j'ouvrais le suivant, d'où mon sentiment très fort d'unité.
C'est sans aucun doute la saga spatiale que j'ai préféré, du suspens, des émotions, du spectacle, des interactions politiques et religieuses bref top.

Inconvénient sans doute, d'avoir enchainer les tomes, il y a des redondances un peu pénibles (Honor et Nimitz, l'avance techno de Manticore, les vecteurs d'approche etc..) . Un peu trop grossier également que la plupart des ennemis soient des demeurés obtus et que Honor soit une quasi déesse.

Et surtout on sent qu'il y a parfois du remplissage surtout après le tome 6.

Malgré ces critiques, j'ai pris un immense plaisir et je recommande chaudement les aventures d'Honor Harrington.
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