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Citations sur Justice indienne (145)

- Vous allez mettre vos deux mains sur son torse - juste au-dessus de son cœur- et vous appuyez fort; cent fois par minute. Pensez au rythme disco de la chanson Stayin'Alive. La chanson du film. Appliquez les compressions à ce rythme. Posez le portable et allez-y ! Tout de suite ! Et ne vous arrêtez pas tant que la voiture n'est pas arrivée.
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A l'époque, le meurtrier avait été banni, mais pas jeté en prison. Les Wasicu furent tellement scandalisés par la justice à l'indienne qu'ils firent passer une loi nous retirant notre droit à punir les gens de notre peuple. Les cours tribales n'étaient compétentes que pour les délits mineurs, les petits trucs, comme les vols à l'étalage ou le tapage. La police tribale devait rapporter tous les crimes aux enquêteurs fédéraux, qui allaient rarement jusqu'aux poursuites. Seules les affaires médiatisées ou les crimes violents méritaient qu'ils engagent une action en justice. Mais les agressions sexuelles classiques, les vols, les voies de fait étaient le plus souvent ignorés. Et les ordures le savaient. Les violeurs pouvaient s'en prendre aux Indiennes tant qu'ils le voulaient, du moment qu'ils opéraient en terre indienne.
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Quelques minutes plus tard, les tambours se mirent à battre et quelqu'un commença à chanter. Ensuite, Jerome énonça une prière en lakota. J'écoutai ce qu'il disait, sans comprendre la plupart de ses mots, même si j'arrivais à saisir le sens général. Puis Jerome versa un seau d'eau sur les pierres. J'entendis un sifflement comme celui d'un grand serpent furieux et un énorme nuage de vapeur remplit la hutte. Puis il ajusta les peaux sur les branchages, et nous fûmes enveloppés dans les ténèbres. J'essayai de m'installer à mon aise, mais mes jambes ne cessaient de cogner dans celles de quelqu'un d'autre. J'avais du mal à respirer et je sentais la sueur dégouliner sur ma poitrine. La chaleur était atroce, au-delà des mots, et je perdis la notion du temps. J'avais l'impression que mes poumons brûlaient à l'intérieur et je m'efforçai de ne pas penser à la température extrême en me concentrant sur le son de ma propre respiration et celui des tambours qui avaient repris.
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J'allai demander la clé des toilettes au comptoir, puis y entrai. Il y avait un antique distributeur automatique de station-service accroché au mur, qui proposait trois produits différents pour le prix imbattable de soixante-quinze cents chacun. De la véritable Fleur des elfes, qui promettait d'augmenter le désir et améliorer les performances; le certificat de capacité matrimoniale instantané, apparemment un faux certificat pour ceux qui étaient pressés de consacrer leur union sacrée autour d'une pizza; et des capotes parfumées aux couleurs fluo. Le cercle de la vie.
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Du carton recouvert de soupe à la tomate et de fromage reconstitué. Dégoûtant. J'avais mangé de la vraie pizza autrefois. Je le laissai s'empiffrer pendant que je sirotais mon Shasta.
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La seule chose que j'aimais chez JR, c'était qu'ils avaient du Shasta Cola,l'alternative bas de gamme du Coca-Cola que je buvais quand j'étais gosse. Ma mère en rapportait des paquets de six et je n'avais pas cessé de l'aimer. Il vous balançait dans la tête une décharge de sucre aussi puissante qu'une ruade.
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La salle était minuscule, juste assez de place pour un petit comptoir et quelques tables et chaises pourries. Une feuille manuscrite, scotchée à la porte du frigo à boissons, était intitulée "Mur de la honte", on y trouvait la liste des gens qui avaient fait des chèques en bois et la somme qu'ils devaient : Yolande White, 9,27$; Stephanie Turning Heart, 19,48$; Owen Bear Runner, 47,77$.
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La réserve n'avait que trois restaurants. Un marchand de sandwichs, qui vendait de la charcuterie perpétuellement gorgée d'eau et des légumes défraîchis, le grill du Depot, et JR's Pizza, un préfabriqué où l'on servait des plats ressemblant vaguement à des spécialités italiennes.
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C'est là que je les vis. Fils de pute.
Les ballons de baudruche, dans lesquels on conditionne l'héroïne en doses individuelles. Bien sûr, il ne s'agissait que de ballons, mais Rick Crow ne devait pas organiser beaucoup de fêtes d'enfants dans ce trou à rats. Je sentis la colère monter le long de mon échine comme une vague incandescente.
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Puis je revins en ville, au milieu des gens, et je passai devant les petites maisons, généralement pas plus de cinquante mètres carrés, mais où logeaient des familles entières, avec des enfants. Certaines d'entre elles étaient en piteux état, entourées d'ordures et d'épaves de voitures. D'autres étaient bien entretenues, avec de petits carrés d'herbes et des décorations sur le gazon. Quelqies-unes étaient barricadées avec des planches, condamnées parce qu'un connard y avait installé son laboratoire de crack. Je vis des enfants en train de jouer dans la rue, sous le regard vigilant de leurs parents assis sur des chaises en plastique, des jeunes se promenant en groupes, quelques anciens marchant lentement au bord de la route.
Je dépassai le bâtiment en forme de tipi de l'université tribale, puis descendis Main Street avec sa petite collection de devantures : le dollar store, le prêteur sur gages, le magasin d'alcools et spiritueux. Le petit motel où à une époque ils servaient des tacos indiens. Toutes les églises fondées autrefois par des missionnaires pour convertir les sauvages. L'atelier de mécanique où mon oncle avait passé l'essentiel de sa vie avant de mourir du diabète. Le café où ma mère avait pris son dernier repas.
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