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sur 760 notes
« People or not people”… to read or not to read? A dire vrai, et avec le plus d'objectivité possible, le genre chick lit comprend suffisamment d'ouvrages pour pouvoir passer outre celui-ci. Non pas qu'il ne fasse pas honneur à ses conventions, bien au contraire, mais il n'est certainement pas le plus passionnant du genre. A défaut d'un pétillant Sophie Kinsella, on se retrouve avec un roman à la couverture sucrée, digne d'une vraie barbe à papa, dont le contenu mielleux ne brille ni pas son intelligence, ni par son originalité et encore moins par un style léger et jovial. Faut-il donc prendre ce livre pour le reposer aussitôt ? La réponse semble malheureusement s'incliner vers la proposition « oui ».

Lauren Weisberger est un auteur que l'on ne présente plus, célèbre tant pour avoir été à l'origine du mythique « Diable s'habille en Prada » que pour s'être inspiré de son expérience professionnelle personnelle pour dépeindre le milieu de la jungle médiatique à travers ses romans. « People or not people » ne fait pas exception à la règle et trouve, de ce fait, de nombreux points communs avec le premier ouvrage de Weisberger. On se retrouve déporter dans le New York flamboyant du XXIe siècle, suivant les péripéties rocambolesques et désastreuses d'une jeune femme – Bettina, dite Beth, Robinson. Tout comme son homologue Andrea Sachs, Beth est une jeune femme dynamique – célibataire depuis un certain temps – qui se retrouve brusquement demandeuse d'emploi, après une fastueuse période d'exploitation en tant que banquière puis de fainéantise dans un misérable appartement. A l'instar de toutes les jeunes femmes de son âge, elle entretient un cercle fermé d'amis et se saoule de toute son âme les samedis soirs avec sa « best friend forever ». Mais voilà, Beth devient désespérée et l'archétype de l'échec social lorsqu'elle décide de prendre congé de son métier ingrat tandis que sa best annonce jovialement son futur mariage et son exil à Los Angeles en faisant miroiter deux bagues surdimensionnées. le moral au plus bas, Beth s'enfonce dans l'oisiveté et macère dans sa vie que l'on peut qualifier au plus juste de moisie. Mais ce coup de blues est sans compter sur l'exubérant mais adorable oncle Will, icône du domaine journalistique qui soutient corps et âme sa nièce favorite. Avec ses faux airs d'Elton John et son excentricité travaillée et jouissive, Will est l'un de ses personnages que l'on s'attache immédiatement. Grâce au pist… pardon, à l'appui de l'oncle Will, Beth touche aux hautes sphères de la célébrité en se faisant recruter dans une agence de RP. Voilà donc la nouvelle occupation de Beth : se charger d'organiser les fêtes les plus extravagantes qu'ils soient pour les plus célèbres noms de la planète, tout en testant auparavant lesdites fêtes. Mondanité, champagne, strass et paillettes forment désormais le quotidien rocambolesque et somptueux de notre jeune héroïne. A la différence d'une certaine patronne autoritaire et impétueuse, sa supérieure est adorable et conciliante et sa nouvelle équipe conviviale. On a presque l'impression de toucher à un rêve de princesse tandis que Beth se transforme de souillon empâtée en tailleur à icône féminine affirmée. Et alors que les problèmes financiers n'en sont plus et que sa garde-robe prend un virage à 180°, Beth se retrouve miraculeusement plongée dans une sordide histoire amoureuse, frôlant le risible autant qu'elle brille d'incongru. Depuis deux années qu'elle vivait avec pour seule compagnie une Yorkshire hypoallergénique à la truffe chatouilleuse, Beth devient du jour au lendemain le centre d'intérêt de pas moins deux hommes, dont l'un – Philip Weston – n'est autre que le célibataire et coureur de jupons le plus en vogue de l'actualité. Quant à l'autre, il faut bien avouer que dès le premier regard échangé on se doute de la tournure que vont prendre les évènements.

« People or not people » est un roman qui vend du rêve, mais le genre de rêve qui ne fait miroiter notre imagination que parce que justement il en est un, destiné donc à ne jamais prendre forme. L'exagération des scènes et l'incongru des situations empêchent d'ancrer cette histoire dans la réalité et l'on rit finalement plus de l'extravagance des personnages et de l'absurdité des circonstances que des touches d'humour peu convaincantes. Alors que l'on s'attend à un style léger et détendu, l'atmosphère est plutôt lourde et l'on peine à prendre compassion pour l'héroïne qui manque de piquant pour un faire un personnage charismatique. Au final ce livre n'est qu'une longue suite d'aventures, parfois désastreuses, parfois triomphales, mais exagérées dans tous les cas. Certes Lauren Weisberger maîtrise parfaitement son sujet, mais à trop vouloir se montrer professionnelle elle en oublie parfois que le lecteur ne fait pas parti de ce milieu et n'est donc pas toujours à l'aise face aux expressions propres au métier. On déplorera également que le temps d'adaptation à la nouvelle atmosphère professionnelle de Beth ne soit pas plus détaillé, ni son travail au sein de l'agence Kelly & Co.

Mais au final, le fait qui empêche définitivement de se prendre dans l'histoire est le manque crucial de crédibilité de l'histoire et surtout de suspens. Car avec des scénarios vus et revus par les scripts hollywoodiens et des personnages tous plus stéréotypés les uns que les autres, on comprend déjà la manière dont les choses vont se terminer à peine le quart du roman entamé. On reste néanmoins sur notre faim une fois les derniers mots achevés, en raison d'un manque d'informations complémentaires sur les personnages secondaires et surtout sur Philip Weston qui tient pratiquement la vedette aux côtés de Beth. Mis à part l'oncle Will et le délicieux Sammy, bien que trop parfait pour exister, les personnages manquent tous de saveur et à trop avoir voulu présenter des personnages, ceux-ci ne sont pas assez travaillés en profondeur. Bref, à défaut de répliques savoureuses et de finesse dans l'ensemble, les évènements s'enchaînent sans cohérence, avec un manque évidement de subtilité pour faire de l'ensemble une lecture détendue et agréable.

Rire, larmes ou frissons, rien ne trouve écho chez le lecteur qui s'enfonce au fil des pages dans un ennui lassant. L'histoire manque de divertissement recherché et surtout d'originalité. La tournure des évènements et l'ensemble des situations dépeignent un monde utopique et bien que l'on se surprenne parfois à envier Beth Robinson, le tout est digne d'un synopsis de soap opera. Une déception donc que « People or not people » qui ne parvient pas à suffisamment nous faire rire pour apprécier la lecture. de l'auteur du « Diable s'habille en Prada » on s'attend résolument à bien mieux.
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Dès le départ nous comprenons que Beth est une fille qui ne s'habille qu'avec des tailleurs et qui vit une vie comme nous (métro, boulot, dodo) la plupart du temps et elle va tout lâcher. Son premier job est une horreur, elle essaye de s'en échapper pendant le déjeuner le plus souvent possible malgré l'interdiction. Elle est une lectrice et fait partie d'un petit club de lecture secret. Elle adore tout ce qui est livre sentimental et rêve de vivre l'un deux dans sa propre vie. Elle ne va pas être déçue. Très rapidement nous en apprenons beaucoup sur son caractère, sur sa manière de vivre. Elle est toujours entourée par sa meilleure amie, Penelope. Penelope est comme une soeur mais durant l'histoire tout va se chambouler pour le meilleur et pour le pire. Puis, nous avons aussi durant toute l'histoire, une partie consacrée à la famille de Beth. Ils ont un air décalé, drôle et parfois ils font flipper dans leurs actions, mais on les aime bien aussi.

En parlant de sa famille, elle est chaque jeudi et il me semble les dimanches, chez son oncle & le mari de celui ci. Son oncle est une des seules personnes qu'elle compte comme indispensable et à qui elle tient vraiment. Il est journaliste et essaye, en vain, de la pousser à travailler avec lui. Il est cassant mais drôle. Il ne mâche pas ses mots face à elle par rapport à son style, à son job, à ses parents. Il est gay et cela gène les parents de Beth en quelque sorte. Mais il s'en fiche. Il adore Beth et lui fait savoir. Son mari est lui aussi très drôle, très gentil dans la façon de s'exprimer et d'être présent pour Beth si besoin est. de plus, ils joueront un grand rôle pour son futur, mais ça, ils le font (vraiment) très discrètement et d'une certaine façon, sans le vouloir.

Elle est bien entourée, c'est certain, mais avec son nouveau job qui l'embarque dans un monde complétement fou, elle perd pied. Comment gérer soirées sur soirées, préparations des soirées commandés, une vie affective, un mensonge qui la maintien en bonne position dans son nouveau job et de bonnes relations en essayant de trouver du temps pour sa meilleure amie ainsi que son oncle ou même ses autres quelques amis? Impossible. Il faut qu'elle fasse ses choix, qu'elle décide de ce qui est le plus important pour elle. Des pertes, des retrouvailles, des éloignements, des changements énormes sont en cours. Et puis, aussi, elle qui n'était connue de personne se retrouve à l'affiche des magazines, d'une rubrique tenue par une journaliste secrète, avec un speudo qui ne peut être que celui d'une fille qui n'a pas beaucoup d'imagination pour elle et trop pour les autres.

Vivre la passion des romans d'amour qu'elle lit en cachette et qu'elle partage avec ses amies du club qu'elles forment va être dans sa possibilité. Entre Philip et Sami, elle va tanguer, essayer mais finir par trouver. Philip, personnage du bas monde de la nuit que toutes les femmes voudraient essayer et adopter. L'opposé de Philip est : Sami. Un jeune garçons qui travail en tant que portier devant la boite ou toute l'équipe de l'entreprise de Beth passe leurs soirées bien arrosés. Bungalow 8 est LE lieu ou il faut être. Philip, lui aussi adore cette boite de nuit.. Tout commencera d'ailleurs dans ce Bungalow 8 si prisé de tous.

Enfin, comme vous l'avez compris, ce roman est passionnant. Les personnages, les actions nous font passer du rire à la haine et parfois l'incompréhension totale. Par son écriture, Lauren W. nous transporte dans un autre univers et nous ne mâche pas ses mots face au monde de la nuit que nous aimerions tous connaitre et qui n'est finalement pas si beau que ça.. J'ai adoré qu'elle n'en rajoute pas des tonnes aux histoires d'amours et qu'elle me fasse vivre cette histoire dans un monde réel. Il n'y a pas de surplus et c'est tout ce que j'adore. Je vous le conseil !
Lien : http://illbooks.blogspot.fr/
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Superbe livre, qui m'a énormément plu.
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Facile à lire ... un peu long car peu de rebondissement ... moins attirant que le Diable s'habile en Prada. Décevant. Un livre de plage ou de métro pour qui ne veut vraiment pas se prendre la tête.
Beth, l'héroïne est bête. Se laisse faire. D'accord c'est pour l'histoire ... mais ces histoires là franchement. Je mets deux étoiles parce que j'ai lu le livre et que je n'ai pas passé un si mauvais moment ....
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Des femmes riches qui trouvent des boulots et des hommes sans problème. Bon de temps en temps, il y a des coups de cafard et des jalousies pour les rendre un peu humaines ....
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Un livre frais et agréable qui se lit facilement. On s'attache rapidement aux personnages tout en découvrant à travers les yeux de Beth l'univers pas très lisse du showbiz. L'histoire est fluide et connait une fin telle qu'on les aime!
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Voici donc un bon roman de chick-lit, comme je les aime ! Beth est surtout attachante, même si parfois énervante ! Il y a quelques moments qui trainent en longueur, mais l'auteur sait garder un peu de rebondissement tout de même ! Surtout que c'est un livre plutôt long.

Beth et Pénélope font la paire ! J'ai trouvé dommage que l'auteur les sépare en quelque sorte. Même si cela apporte des rebondissements pour la fin du roman.

Quand à Beth et Philip, je me suis souvent demandée pourquoi elle ne mettait pas un terme à cette relation. Qui n'a un peu ni queue ni tête, ça apporte du "potin" à l'histoire mais je ne me suis pas du tout attaché à ce gars (en même temps, je doute que ce soit le but de l'histoire !).

Il y a donc dans l'ensemble de bons moments a passer avec ce livre, qui nous fait souvent sourire. Si vous aimez le genre, n'hésitez pas !
Lien : http://lecume-des-mots.skyro..
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Est-ce vraiment l'auteur du Diable s'habille en Prada qui a écrit cette daube?
L'histoire est implantée dans le milieu de la comm et des relations presse – que je connais quand même un tout petit peu – de manière plate, cliché et sans surprise. Des qualificatifs qui siéent à merveille à Beth, le personnage principal de l'histoire dépourvue de la moindre fibre d'une héroïne. Une éponge m'aurait probablement inspirée d'avantage d'empathie. le problème étant que j'ai déjà oublié toutes les autres éponges (comprendre : tous les autres personnages).
Aucun but à l'histoire, aucun personnage fort, aucun intérêt à la lecture.
Lien : http://touchepasamesbouquins..
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Beth s'ennuie dans son boulot, et trouve, grâce à son oncle Will, un job dans les événements peoples. A partir de la, elle verra sa vie apparaître dans les journaux sans qu'elle n'y comprenne rien.
Ce roman est drôle et très divertissant. Les personnages sont très attachants... J'ai adoré ce livre!!
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Je suis ressortie épuisée de ce livre , dans le bon sens du terme!
L 'écriture effrénée de cette histoire effrénée nous emmène dans le tourbillon infernal du monde people aves ses codes branchés et débiles. À éviter en cas de stress au travail.....
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