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Citations sur Une enquête d'Anna Kronberg et Sherlock Holmes, tome 1 .. (27)

Mes pieds avaient à peine touché les pavés que Sherlock Holmes fouettaient l'arrière-train des chevaux et s'éloignait sans un regard en arrière.
Décontenancée, je restai plantée sur la chaussée. Comment diable avais-je bien pu le laisser emporter mon coeur ?
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Le détective se redressa et regarda autour de lui comme s’il venait tout juste de remarquer ma disparition. Je sifflai une nouvelle fois et il me repéra.
– A une vingtaine de mètres devant vous, monsieur Holmes ! lui criai-je, les mains en porte-voix.
Aussitôt ; il se mit en route et couvrit la distance indiquée. Après avoir inspecté le sol autour de lui, il poussa un cri de surprise et fila en direction de la Tamise.
Je descendis de l’arbre, saisis chaussettes et chaussures et pris un raccourci pour le rejoindre. Enfant, j’avais découvert que courir pieds nus à grandes enjambées sur un terrain humide et herbeux pouvait vous valoir des coupures entre les orteils. Voilà pourquoi j’avançais en martelant le sol de mes pieds, espérant que Holmes ne me verrait pas.
Des gloussements doux s’élevaient du fleuve et des rousserolles effarvattes se répondaient. Je prenais garde à ne pas empiéter sur la piste, ce qui ne m’empêcha pas de constater que quelqu’un avait laissé des traces de pas. Juste au bord du fleuve, des herbes et des roseaux étaient aplatis sur une surface d’environ deux mètres sur quatre : on avait dû se reposer à cet endroit. Soudain, je me souvins des chaussures de l’homme de Hampton ; Holmes me les avait montrées. Mais les empreintes ne correspondaient pas aux semelles que j’avais vues.
– Attendez ! lança le détective lorsqu’il me vit avancer en direction de l’eau.
Il examina un instant l’espace piétiné avant de déclarer :
– C’est bien ce que je pensais.
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Rarement quelqu’un m’avait mise en colère à ce point et je devais faire un effort souverain pour contrôler ma voix.
– Ce n’est pas la culpabilité qui me pousse à agir. Je ne serais pas allée si loin sans ma passion pour la médecine. Ma mère est morte en effet, et je vous sais mauvais gré de tirer une telle fierté de vos déductions quant aux détails de ma vie privée. Détails dont je ne souhaite nullement discuter avec vous !
Son regard vacilla légèrement.
– J’ai rencontré des comme vous à Harvard, monsieur Holmes. Des hommes brillants avec un besoin constant de stimulation intellectuelle, hermétique à tout ce qui ne concernait pas leur travail. Vous tournez en rond quand votre esprit n’est pas assez sollicité et l’ennui est votre pire ennemi.
Cloué sur place, le détective avait le regard dans le vague ; je voyais bien qu’il était embarqué un tourbillon de pensées.
– J’ai vu ces hommes recourir à la cocaïne faute de mieux pour aiguillonner leur puissant intellect. Qu’en est-il pour vous, monsieur Holmes ?
Ses yeux qui avaient retrouvé leur vivacité, croisèrent les miens. Je hochai la tête avec un sourire.
– Cela ne vous aide guère, n’est-ce pas ? Est-ce le violoncelle qui permet de mettre de l’ordre dans le chaos qui envahit parfois votre cervelle ?
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Je me suis allongé sur la branche épaisse et j'ai pleuré.
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Je descendis de l’arbre, saisis chaussettes et chaussures et pris un raccourci pour le rejoindre. Enfant, j’avais découvert que courir pieds nus à grandes enjambées sur un terrain humide et herbeux pouvait vous valoir des coupures entre les orteils. Voilà pourquoi j’avançais en martelant le sol de mes pieds, espérant que Holmes ne me verrait pas.
Des gloussements doux s’élevaient du fleuve et des rousserolles effarvattes se répondaient. Je prenais garde à ne pas empiéter sur la piste, ce qui ne m’empêcha pas de constater que quelqu’un avait laissé des traces de pas. Juste au bord du fleuve, des herbes et des roseaux étaient aplatis sur une surface d’environ deux mètres sur quatre : on avait dû se reposer à cet endroit. Soudain, je me souvins des chaussures de l’homme de Hampton ; Holmes me les avait montrées. Mais les empreintes ne correspondaient pas aux semelles que j’avais vues.
- Attendez ! lança le détective lorsqu’il me vit avancer en direction de l’eau.
Il examina un instant l’espace piétiné avant de déclarer :
- C’est bien ce que je pensais.
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Le détective se redressa et regarda autour de lui comme s’il venait tout juste de remarquer ma disparition. Je sifflai une nouvelle fois et il me repéra.
- A une vingtaine de mètres devant vous, monsieur Holmes ! lui criai-je, les mains en porte-voix.
Aussitôt ; il se mit en route et couvrit la distance indiquée. Après avoir inspecté le sol autour de lui, il poussa un cri de surprise et fila en direction de la Tamise.
Je descendis de l’arbre, saisis chaussettes et chaussures et pris un raccourci pour le rejoindre. Enfant, j’avais découvert que courir pieds nus à grandes enjambées sur un terrain humide et herbeux pouvait vous valoir des coupures entre les orteils. Voilà pourquoi j’avançais en martelant le sol de mes pieds, espérant que Holmes ne me verrait pas.
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- J’ai rencontré des comme vous à Harvard, monsieur Holmes. Des hommes brillants avec un besoin constant de stimulation intellectuelle, hermétique à tout ce qui ne concernait pas leur travail. Vous tournez en rond quand votre esprit n’est pas assez sollicité et l’ennui est votre pire ennemi.
Cloué sur place, le détective avait le regard dans le vague ; je voyais bien qu’il était embarqué un tourbillon de pensées.
- J’ai vu ces hommes recourir à la cocaïne faute de mieux pour aiguillonner leur puissant intellect. Qu’en est-il pour vous, monsieur Holmes ?
Ses yeux qui avaient retrouvé leur vivacité, croisèrent les miens. Je hochai la tête avec un sourire.
- Cela ne vous aide guère, n’est-ce pas ? Est-ce le violoncelle qui permet de mettre de l’ordre dans le chaos qui envahit parfois votre cervelle ?
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Rarement quelqu’un m’avait mise en colère à ce point et je devais faire un effort souverain pour contrôler ma voix.
- Ce n’est pas la culpabilité qui me pousse à agir. Je ne serais pas allée si loin sans ma passion pour la médecine. Ma mère est morte en effet, et je vous sais mauvais gré de tirer une telle fierté de vos déductions quant aux détails de ma vie privée. Détails dont je ne souhaite nullement discuter avec vous !
Son regard vacilla légèrement.
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Rarement quelqu’un m’avait mise en colère à ce point et je devais faire un effort souverain pour contrôler ma voix.
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Amusée, je songeai a un proverbe irlandais : « Si on n’en guérit avec du beurre et du whisky, c’est qu’il n’y a pas de remède pour ça » ; je me dis que je devrais peut-être essayer ce nouveau traitement avec mes patients.
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