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3,57

sur 102 notes
Premier volet des aventures d'Anna Kronberg 💉 et Sherlock Holmes 🔎 .

Le Dr Kronberg est un médecin hors du commun. D'un côté, bactériologiste, il tente de soigner les malades au sein de l'hôpital Guy des maladies pullulant dans un Londres fétide et peu ragoutant. Il est également sollicité par Scotland Yard lors d'enquêtes concernant des morts suspectes. D'un autre côté, ce docteur n'est pas ce qu'il est .... il est une femme : Anna Kronberg, qui pour exercer sa profession de médecin a dû se travestir en raison des interdits sociaux touchant les femmes.
Lorsque Scotland Yard lui demande de se rendre sur les lieux où une victime du choléra se trouve, Anna/Anton Kronberg y rencontre un détective mystérieux : Sherlock Holmes. Celui-ci ne se laisse pas berner par son costume d'homme... ce qui entraine de la part d'Anna des sentiments divers et mitigés. Mais pas le temps de sentimentalisme, car le danger rôde dans les rues de Londres et nos deux héros vont devoir mettre de côtés leurs différents et leurs sentiments pour faire front commun... au risque de tout perdre.


Les fans de Sherlock Holmes ou des séries dans la thématique Holmésienne vont apprécier ce livre. le Diable de la Tamise est addictif !😄
Le roman mélange enquête policière, thriller médical, humour satirique et une once de romance qui donne au final un rendu réussi et pouvant plaire à un maximum de lecteur.
Le lecteur est parti pour un moment macabre avec ce roman où Annelie Wendeberg jongle avec l'univers holmésien, les descriptions d'actes médicaux comme les autopsies ... le tout avec un ton frais, drôle et un personnage féminin complètement atypique. Effectivement, vous pouvez oublier la demoiselle de bonne famille acquiesçant à tout, se faisant discrète et n'ayant pour unique objectif de se trouver un mari. Ici, Anna Kronberg incarne la femme moderne travaillant, osant soumettre ses idées et n'hésitant pas à s'opposer à un homme respecté de tous voire à le surpasser : Sherlock Holmes.


L'autre point fort de ce roman réside dans l'atmosphère londonienne complètement maîtrisée par l'auteur avec ses descriptions d'un Londres sombre, sale, où les habitants sont souvent livrés à eux-mêmes. Ces descriptions concernent également les aspects médicaux de l'époque avec des maladies infectieuses pullulant dans les quartiers mal famés, le peu d'intérêt des médecins concernant le sort des malades... sauf pour s'en servir comme cobaye vivant ou mort.


Le seul bémol de ce livre concerne sa taille : trop court ! Maintenant que j'ai lu ce premier tome, je vais me sentir frustrée ! Eh oui, le second volet La Dernière Expérience est sorti, mais je vais devoir attendre qu'il soit publié aux éditions 10/18. L'attente va être dure 😪
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Quand on s'attaque a un monument comme Sherlock Holmes, c'est un pari risqué.
Mais Annelie Wendeberg a réussi avec brio l'intégration du célèbre détective dans son roman en lui laissant suffisamment de place, mais en même temps pas de trop pour que son héroïne puisse marquer le lecteur.

J'ai apprécié que Holmes garde toute sa grandeur, son caractère et toute son intelligence. Un Holmes conforme à l'original en tout point
Mais là où réside le point fort de ce roman c'est d'avoir construit une héroïne très atypique. Une femme moderne pour l'époque, avec une intelligence hors normes et un fort caractère. En cela, elle est quasi la copie parfaite de Holmes. Ce qui crée un équilibre entre les deux personnages.

L'auteure profite de ce roman pour montrer la face sombre de Londres a l'époque victorienne. Les endroits mal famés ou la vermine pullule et ou les pauvres sont souvent contaminés par les maladies infectieuses.
Une satire de la société et en même temps celle de l'évolution de la médecine.

Une beau roman qui nous plonge dans un thriller historique et médical très prenant.

Je suis assez pressée de voir comment l'auteure va traiter les prochaines aventures du docteur A. Kronberg.
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Vous aimez les aventures de Sherlock Holmes et les thrillers médicaux ?
Ce roman policier en est le parfait mélange!
On y suit le plus célèbre des détectives dans une enquête un peu particulière, car elle l'entraîne dans les bas-fonds de Londres et nous fait découvrir l'univers médical de l'époque et sa cohorte de maladies mortelles comme le tétanos et le choléra.
Aidé par un étrange docteur qui cache un très gros secret, Holmes va se révéler une fois encore extraordinairement observateur et fidèle à lui-même, c'est à dire aussi talentueux que désagréable.
Le nombre de pages relativement peu important (250 pages) permet de faire avancer l'action sans temps mort, mais cela n'empiète pas sur la qualité de l'intrigue et les descriptions des divers lieux nous emmènent bien dans le Londres de l'époque Victorienne.
J'ai été totalement transportée dans cette ville tantôt merveilleusement douillette, illuminée et chaleureuse, tantôt insalubre, glaciale et inhospitalière, selon que l'on fasse partie de la classe supérieure ou qu'on soit un indigent.
Dévoré en une soirée, j'ai adoré ce roman et j'espère avoir le plaisir de lire une suite bientôt, ce roman étant le premier d'une trilogie.

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Le diable sur la Tamise est un très bon policier historique que je suis contente d'avoir découvert. Il s'agit du premier tome d'un saga et c'est une bonne entrée en matière malgré quelques défauts.

On fait la connaissance d'un personnage atypique : Anna qui se travestie en homme et devient Anton, pour pouvoir exercer son métier de médecin. C'est une femme résolument moderne pour l'époque, elle exerce une profession masculine comme je le disais précédemment mais elle n'est pas mariée et entretient une aventure avec un homme. C'est le coté plus moralisateur qui m'a dérangé : l'auteure veut en effet, un personnage fort, qui se bat contre toutes les injustices du monde. le manque de soin, de propreté, la famine et les conditions de vie difficiles dans les bas-fonds londonien, mais aussi le fait d'être une femme dans un monde d'hommes. Pourtant, j'ai souvent eu l'impression qu'Anna n'était pas aussi droite et parfaite. Elle a des réactions extrêmes, poussée par l'impulsivité. Son passé la hante beaucoup mais nous apprenons les détails qu'au compte-goutte.

Bien évidemment, l'intérêt du récit repose aussi sur la présence du Docteur Watson et surtout de Sherlock Holmes. Je n'ai pas l'habitude de retrouver ces deux personnages étant plus familière avec les Austenneries. J'ai été ravie de les retrouver mais j'ai trouvé Holmes un peu fade.

L'intrigue est intéressante, bien construite même si au départ, on se demande un peu ou l'on va puisque notre duo enquête en sous-main, loin des policiers. le suspense grandit au fil des pages et le roman se dévore.

L'auteure dresse, par contre, un portrait saisissant de Londres a la fin du XIXe. On frémit, on tremble à l'évocation d'un simple coin de rue mal éclairé, on se révolte face aux inégalités, a la promiscuité et à la misère de l'époque. Les épidémies sont fréquentes et touchent toujours les plus démunies en priorité.

En parlant de maladie, le lecteur n'est pas épargné par les descriptions bien croustillantes d'autopsies notamment. Ames sensibles s'abstenir.

Enfin, je dirai que le livre est trop court et manque un peu de profondeur mais il s'agit uniquement d'un tome un et j'imagine que la suite doit apporter un plus en termes de personnages et d'intrigues.

Lien : https://missmolko1.blogspot...
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Pas évident de mettre en scène un détective archi-connu tel que Sherlock Holmes dans une enquête qui tienne la route et encore moins évident de le faire enquêter aux côtés d'une femme qui a choisi de se travestir en homme afin de pouvoir étudier et ensuite exercer la médecine.

Franchement, l'exercice était plus que casse-gueule, une véritable folie mais l'auteur a réussi ce coup de folie !

Non seulement le Holmes qu'elle nous présente ressemble au vrai, a la couleur du vrai, mais tel le ©Canada Dry, ce n'est pas le vrai…

Pourtant, ça pétille et fait du bien de retrouver mon bon vieux Sherlock dans cette courte enquête (256p), même s'il n'a pas le premier rôle…

Le Dr Anton Kronberg se prénomme en fait Anna et puisque les études de médecine ne sont pas accessibles à la moitié de l'humanité (les femmes), elle a dû ruser et se grimer en homme pour y arriver. Il n'y a que Holmes qui a percé le déguisement de la bactériologiste à jour.

Certes, si je voulais chipoter, je dirais que cette femme a beaucoup de qualités, dont celle de se livrer à des déductions, d'avoir un sang-froid parfaitement maîtrisé (mais ça craquera parfois), une philanthropie que peu de médecins possèdent, qui joue au médecin légiste sans même frémir et qu'elle mène une double vie sans que personne n'ait jamais rien remarqué.

Une sorte de docteur Kay Scarpetta en moins chiante… Si, si, au bout de quelques romans, la Scarpetta, elle devenait imbuvable !

Le truc du faux pénis qu'Anna porte pour faire semblant aux urinoirs aurait pu ne pas être mentionné, mais bon, ça passe (oups) et ça laisse imaginer ce que nous les femmes (nous le charme ♫) avons dû faire pour avoir quelques droits dans cette société menée par des phallocrate aux petites bi… aux petits esprits qui auraient trop peur que nous prouvions que nous pouvons être meilleures ou aussi pires qu'eux !

La plume de l'auteur m'a entrainé en peu de mots dans le Londres victorien, nous brossant la misère de ses quartiers, le peu de scrupules de certains médecins (mais nous le savions déjà, non ?), les avancées de la médecine qui se sont faites au détriment des vies humaines (qu'est-ce quelques indigents contre l'humanité ?) et la non-place de la femme dans une société dont le souverain était… une femme.

Les personnages sont bien brossés, Holmes est conforme, le Dr Anton/Anna Kronberg attachante, une femme qui vit selon ses convictions, qui ne dit pas non à une partie de jambes en l'air et qui est prête à toute pour résoudre ce cas étrange du cadavre retrouvé sur les bords de la Tamise et qui présentait tous les signes d'une mort due au choléra.

Oui, on oscille entre enquête policière et enquête médicale, mais on ne jouera pas au médecin non conventionné avec Holmes…

De plus, la fin laisse présager une suite car tout n'est pas résolu. Non, on ne pourrait pas terminer cette enquête par un arrêt total de tout, impossible, ce ne serait pas réaliste à ce niveau là.

J'espère juste que j'aurais droit à une autre enquête du Dr Anton/Anna Kronberg et de Sherlock Holmes.

Lien : https://thecanniballecteur.w..
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Nous voici face au premier volet des aventures d'Anna Kronberg et Sherlock Holmes. Pour être plus juste, nous dirons docteur Anna Kronberg. Paradoxe en ce XIXème siècle, car elle est femme, et comme nous l'oublions facilement dans notre XXIème siècle, cette profession lui est en principe interdite. Elle devient alors le docteur Anton Kronberg, travestissement pouvant lui faire risquer, la prison, voire l'internement psychiatrique.
Doté(e) d'un sens aiguë de la logique et de l'observation, il/elle sera entraîné(e) dans une enquête policière suite à une possible épidémie de choléra. Elle fera ainsi la connaissance du Détective avec un H majuscule, Sherlock Holmes.
Disons-le tout de suite, ce roman est plaisant.
L'auteure nous offre un portrait crédible du docteur Kronberg. Certains détails concernant la vie du personnage frôlent par moment l'absurde (cf certaines techniques de camouflage), mais on s'attache très vite à sa personnalité et on se laisse transporter par cette histoire. La description des bas-fonds de Londres est parfaitement rendue. le style est clair, et le rythme enlevé.
Parlons un peu de notre cher détective : il est tout à fait conforme au personnage créé par Doyle, dans toutes les facettes de sa personnalité. Personnage secondaire, il reste tout de même au centre de l'intrigue puisqu'il en est le moteur de secours lorsque l'intrigue s'essouffle.
Au final, un bon premier chapitre. À suivre...
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Je ressors de cette lecture quelque peu mitigée.... et pourtant, le pitch de départ avait tout pour me plaire... Londres, fin des années 1800. le grand Sherlock Holmes. Une ambiance très sombre... entre maladie, ruelles mal famées, meurtres... Et puis, ce personnage du Dr. Anton Kronberg... un nom masculin... mais il ne faut pas se fier aux apparences, parce que... Derrière ce nom, se cache en réalité une femme. Qui se travesti, parce qu'à cette époque, les femmes n'ont pas accès à la formation de médecin, et peuvent surtout pas pratiquer la médecine. Donc, tout pour me plaire, mais j'ai trouvé l'histoire quelque peu linéaire, et une écriture pas très aboutie, un peu primaire. Dommage, parce que je me réjouissais devant ce que le livre nous propose. Je ne poursuivrais pas la série.
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Je tiens à remercier Babelio et les Editions Presses de la Cité pour cette superbe découverte.

Fan de Sherlock Holmes depuis bien des années, quand j'ai vu ce titre dans la dernière Masse Critique organisée sur Babelio, je n'ai pas hésité une seule seconde à le cocher. Et c'est avec une joie non dissimulée que j'ai pu le lire, découvrant par la même occasion un auteur que je ne connaissais pas.

L'intrigue a de quoi nous mettre en appétit : une enquête à 'époque victorienne sur fond de tétanos et de choléra, un personnage principal qui a tout pour nous embarquer et une guest star de luxe en la personne de Sherlock Holmes !

L'histoire donc : un cadavre est retrouvé sur les bords de la Tamise, présentant tous les signes d'une mort due au choléra. C'est au docteur Anton Kronberg que revient la mission de confirmer la maladie comme étant la cause du décès. Mais c'est sans compter sur la présence de Sherlock Holmes, aussi affûté que d'ordinaire, pour que cette enquête banale à première vue ne bascule dans un tout autre registre... Une intrigue passionnante donc, qui ne nous laisse pas un instant de répit tant on est bousculés d'un rebondissement à l'autre sans aucun temps mort. de plus, l'auteur a parfaitement su recréer l'atmosphère de l'époque, des bas-fonds de Londres en passant par le 221B Baker Street. J'ai également beaucoup apprécié le fait que tout ne soit pas résolu à la fin du roman, ce qui laisse présager de nouvelles aventures pour la suite, ce tome étant le premier d'une trilogie. J'espère que Presses de la Cité ne va pas nous faire languir trop longtemps avant la sortie du deuxième tome !

Les personnages sont tous fascinants, à commencer par notre héros, Anton Kronberg, ou plutôt devrais-je dire notre héroïne Anna Kronberg ! Voilà ce qui fait la plus grande force de ce personnage, cette dualité dans sa personnalité. Une femme se grimant afin de pouvoir exercer un métier exclusivement masculin, ayant tout de même bien en tête les répercussions catastrophiques que la découverte de son secret engendreraient, elle n'en est pas moins déterminée, intelligente et elle ne se laisse pas faire par le caractère difficile de notre bon ami Holmes. D'ailleurs, parlons un peu de notre cher détective : il est tout à fait conforme au personnage créé par Sir Arthur Conan Doyle, dans toutes les facettes de sa personnalité. J'ai aimé le fait qu'il soit un personnage secondaire mais qu'il prenne tout de même une place très importante dans le roman. Les autres personnages nous feront ressentir soit du dégoût soit de la compassion.

La plume de l'auteur est hyper agréable et on sent que son métier de microbiologiste a été mis au service des aspects bactériologiques présents dans ce livre. le tout me semble particulièrement bien recherché, de même que la mise en contexte dans l'époque victorienne.

En bref, un énorme coup de coeur pour cette découverte ! J'ai hâte de lire la suite !
Lien : http://rhapsodyinbooks.eklab..
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Les livres oubliés de Ge
Hello mes polardeux,
Le temps me manque pour vous présenter tous les bouquins que je dévore…
Aussi si je privilégie mes lectures, je vais tenter de vous faire un petit retour sur celles que je n'aurai pas eu le temps de chroniquer.
C'est le cas du polar du jour
Mais alors que nous raconte « le diable de la Tamise »
Un homme mort est retrouvé flottant dans les réserves d'eau potable de la ville. Craignant une épidémie, la police métropolitaine fait appel au bactériologiste le Dr Anton Kronberg pour examiner le corps. Tous les signes indiquent que le choléra a tué l'homme… à l'exception de légères marques autour des poignets et des chevilles. Les preuves d'un crime sont faibles et la police se désintéresse de l'affaire. Mais Kronberg soupçonne que les derniers jours du mort ont été marqués par la cruauté. Bientôt, une deuxième victime est trouvée et Kronberg se retrouve mêlé à un réseau d'enlèvements, d'abus et de meurtres. Mais attraper un tueur et rester en vie serait plus facile si le médecin n'avait pas ses propres secrets. Aussi va-t-il s'associé avec un célèbre détective londonien pour résoudre cette terrifiante affaire.
Vous l'aurez compris, le célèbre détective n'est autre que Sherlock Holmes. Et il va très vite comprendre que le docteur Kronberg se prénomme Anna et qu'elle est une femme.
Et oui à la fin du 19e, les femmes n'avaient pas le droit de pratiquer la médecine, c'était un des privilèges de ces Messieurs. Et pourtant Anna, alias Anton Kronberg est un des meilleurs toubibs et surtout une spécialiste en maladies infectieuses. Il faut dire qu'elle a été formée en Allemagne. Et si aujourd'hui elle est obligée de se travestir et d'user de quelques stratagèmes pour ce faire passer pour un homme, c'est qu'elle aime ce qu'elle fait et surtout que si sa véritable identité est dévoilée, elle risque la prison à vie !
Ce que j'ai aimé dans ce livre c'est que nos deux protagonistes jouent sur un pied d'égalité. Ils partagent tous les deux le goût de la logique et de la déduction. Comme Sherlock, Anna est capable de repousser ses limites physiques et mentales pour obtenir une réponse. Et chacun n'a rien à envier à l'intelligence de l'autre.
J'ai aimé aussi la reconstitution du Londres victorien et ses rues grouillantes. On est bien, là, dans l'Angleterre brumeuse, comme on se l'imagine au 19e.
J'ai aussi beaucoup aimé l'ambivalence d'Anna. Elle se pose beaucoup de questions sur elle-même, forcément elle est une femme et elle passe pourtant tout ces journées à se comporter comme un homme. Elle comprend très vite l'intérêt d'être né homme dans cette société patriarcale mais secrètement ne rêve-t-elle pas d'être reconnue pour ce qu'elle est, une femme donc l'intelligence dépasse, et de beaucoup, la plupart des hommes qu'elle côtoie. J'apprécie grandement que cette jeune femme ne souscrit ni aux normes sociales ni à la morale. (ça vous le comprendrai en lisant le livre, je ne veux pas tout spoiler)
J'ai aussi aimé son humanité, elle est médecin des pauvres et laissée pour compte aussi…Et c'est bien cette vraie humanité qui la différencie du grand Sherlock Holmes.
Quant à l'intrigue, et bien, elle tient bien la route, on va de vivre une belle aventure pleine de rebondissement avec juste ce qu'il faut de sexe, de sang, d'angoisse et de suspens. le style est fluide et la lecture est rapide surtout que le livre est court moins de 240 pages. Ce qu'il faut savoir aussi c'est que ce polar se termine sur un véritable cliffhanger… Et oui « le diable de la Tamise » est le premier opus des enquêtes d'Anna Kronberg et de Sherlock Holmes
Nous sommes là dans un très bon pastiche holmésien. Enfin c'est mon avis même si je ne suis pas une spécialiste.
A suivre donc….
Lien : https://collectifpolar.blog/..
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Je recommande.

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Où Anna Kronberg s'entaille pour récupérer du sang ?

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3 lecteurs ont répondu
Thème : Une enquête d'Anna Kronberg et Sherlock Holmes, tome 2 : L'héritier de Moriarty de Annelie WendebergCréer un quiz sur ce livre

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