Si tu veux un conseil, garde le sourire et ne laisse aucun homme penser que tu en pinces pour lui . C'est un excellent conseil , crois-moi ! Si tu les ignores , ils te courent après , mais si tu leur cours après , ils te laissent courir !
Les filles ne peuvent pas être amies avec les garçons , déclara Mrs Rowse d'un ton dogmatique .Il y' a là-dedans trop de nature humaine.
C'était cette incapacité à raconter des bêtises qui avait fait de ce garçon un prétendant aussi désespérant. " Tu imagines vivre avec quelqu'un avec qui tu dois parler toute la journée de choses sérieuses! avait-elle dit un jour à Rose. Je vais écrire une brochure de morale que j'intitulerai Pourquoi les femmes vieillissent?" Elle poussa un second soupir puis dit tout bas : "Evidemment, je raconte des bêtises... C'est toujours ce que je fais quand je suis heureuse."
Une des femmes les plus courtisée d'Angleterre avait dit un jour à son sujet : " Martin Fosseter vous donne l'impression d'être une héroïne de roman d'amour . Cependant , on ne sait jamais très bien s'il est le héros de l'histoire ou le voyou."
– (…) Si un gentleman prenait le hachoir de la cuisine pour battre sa femme, je reconnaîtrais qu’il est fou. Ou si une jeune femme sautait d’un bus bondé au milieu de Hammersmith Broadway, je dirais sûrement qu’elle est folle, la pauvre. Parce que, en fin de compte, ça change quoi de sauter d’unbus ? C’est ce que j’appelle de la folie. Mais si un gentleman écrit des poèmes, ça fait du mal à qui ? (…)
Chloe la regarda, fascinée.
« Dites-m’en un peu plus… Une femme a réellement sauté d’un bus à Hammersmith Broadway ? A-t-elle été blessée ?
– Pas elle. » Eliza Moffat semblait un peu déçue. « Le policier sur qui elle a atterri.
– C’est très intéressant !
– Elle a attterri sur le policier qui réglait la circulation et l’a mis K.O.
– Mon Dieu !
– La soeur de mon mari a tout vu. » Au bout de quelques secondes, Mrs. Moffat ajouta : « On a publié leurs bans dimanche dernier. (p. 253-254)
– Il n'existe qu'une seule malédiction(...)C'est d'admettre ce qui est admis. Dès qu'on le fait, que ce soit dans la religion, dans l'art ou dans la vie, on est mort et condamné- enterré sous une motte d'herbe de conventions.