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"La Pelouse de camomille", c'est un peu la Madeleine de Proust de cinq cousins anglais, une pelouse (très odorante) qui orne le jardin de leur oncle Richard ; la maison appartenant à sa femme Helena. Une pelouse qui symbolise leurs retrouvailles aux vacances d'été, la joie de vivre et la vie en plein air.
Mais en ce mois d'Août 1939, le monde s'apprête à changer , et le temps n'est plus à l'insouciance. Ce roman raconte la vie de cette famille , leur comportement pendant la guerre puis, par un bond en avant de quarante ans, un enterrement avec ce qui se profile, à savoir, la vente de la maison de tante Helena.
Choisissant de se focaliser uniquement sur la vie privée ( et parfois dissolue ) des membres de cette famille, l'auteur s'applique à démontrer qu'avec la guerre et le risque permanent, les gens prenaient du bon temps, ne sachant pas de quoi demain serait fait... Bon, c'est un angle original , mais assez frivole auquel j'ai eu beaucoup de mal à adhérer. C'est l'humour qui sauve tout, le côté excentrique des personnages, mais je n'en raffole pas. Pour moi, il manque un souffle romanesque, du suspens. Et puis, aucun personnage ne m'a été sympathique , à part la jeune orpheline, Sophy qui la pauvre grandit sans beaucoup d'amour et d'attention. Une belle brochette d'égoïstes, ces personnages...
Je crois qu'après trois romans, je vais définitivement laisser tomber cette auteure, qui n'est pas really, ma tasse de thé...
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C'est une relecture...
Comme lors de ma première lecture, j'ai passé un excellent moment avec ce roman qui est joliment impertinent. J'ai particulièrement aimé l'atmosphère "so british" et les personnages pleins d'extravagance, chacun à leur façon, dans une société anglaise réputée conventionnelle.

Après une première partie pleine d'énergie, qui reflète l'urgence de vivre alors que la mort rôde (proches qui meurent dans les bombardements ou les combats à l'étranger, incertitude quant aux lendemains), la seconde partie est davantage empreinte de nostalgie avec les personnages qui, quarante ans plus tard, se remémorent cette période qui les a profondément marqués. La transition se fait en douceur, grâce à d'ingénieux flash-back qui permettent de maintenir le suspense jusqu'aux dernières pages.

Vraiment un très bon moment...
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L'odeur de la pelouse de camomille... Un souvenir marquant pour Calypso et ses cousins Polly, Walter, Oliver, qui chaque été venaient passer les vacances en Cornouailles dans la maison de leur oncle et tante, où ils retrouvaient les jumeaux, fils du Pasteur et Sophy, leur autre cousine, plus jeune. Fascinée par ses cousins plus âgés, cette dernière les observe, un soir d'août 1939, allongés sur la pelouse de camomille, réaliser qu'à 19 ans, leur vie est à un tournant maintenant que la guerre est déclarée.
J'ai adoré ce roman dans lequel Mary Wesley nous emporte dans l'Angleterre des années 40 avec beaucoup de légèreté, aux côtés de personnages tous attachants malgré leurs traits de caractères différents, qui décident de profiter de la vie plutôt que de se murer dans la peur. Insouciance, frivolité, liberté, tous s'amusent beaucoup et je me suis régalée de leurs aventures, qui les font devenir adultes.
Une très bonne lecture.
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Le premier tiers du roman est somme toute assez banal, mais la persévérance a finalement donné une histoire intéressante sur la vie quotidienne de familles anglaises durant les bombardements de l'aviation allemande lors de la Seconde Guerre mondiale. L'auteure Mary Wesley a publié son premier roman à 70 ans, La Pelouse de camomille étant son troisième. Beaucoup de dialogues, peu de descriptions et un style assez direct pour décrire le relâchement des moeurs causé par l'avenir incertain de cette époque.
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Certains manuscrits gagneraient à rester au fond d'un tiroir. Certains éditeurs devraient être moins indulgents. La 4ème de couverture était prometteuse, mais la psychologie sommaire des personnages, la prédominance des dialogues souvent mal construits, une structure narrative décousue ont fait de la lecture de cet ouvrage un moment désagréable. Et pourtant, le titre est si joli!
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La pelouse de camomille est devant la maison d'oncle Richard et tante Helena. Elle sent bon, l'été, lorsque les cousins s'y rejoignent pour les vacances. Chaque année, Oliver, Calypso, Walter, Polly et Sophy passent des jours heureux, empreints de jeux, d'aventures et de rires. Mais l'été 1939 se révèle être le dernier où tous sont réunis dans les Cornouailles : l'Angleterre entre en guerre et peu à peu la vie change. Alors que les hommes s'engagent, les femmes travaillent et luttent pour survivre au quotidien, entre les raids aériens.
Le temps de la guerre annonce celui des changements de moeurs. On vit le moment présent puisqu'on ne sait pas de quoi demain sera fait. On boit, on fête, on flirte, on aime, on trompe. Certains osent enfin faire ce qu'ils veulent et s'autorisent ce qui était impensable avant la guerre. Un passage résume bien cet état d'esprit : "Avant, je ne buvais jamais, mais j'aime bien ça depuis que la guerre a commencé. Demain, nous serons peut-être tous morts."
Chaque personnage fait donc face à sa propre manière, et c'est très intéressant de voir comment ils s'en sortent. Les cousins restent toujours en contact, ils sont solidaires tout en menant chacun sa vie séparément.
Le récit est ponctué de sauts en avant, alors que tous se réunissent pour un enterrement une quarantaine d'année plus tard, et se rappellent certains épisodes de cette vie pendant la guerre.
L'écriture est directe, avec beaucoup de dialogues et peu de descriptions. Sans fioritures, elle correspond bien à l'esprit du roman.
Un roman très intéressant et agréable !
Lien : http://melolit.blogspot.ch/2..
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Chaque année, les cinq neveux et nièces de Richard et Elena se retrouvent en Cornouilles, au bord de la mer, pour passer les vacances d'été ensemble. Cette année 1939 marque la fin de l'insouciance estivale, puisque la guerre va éclater quelque temps après.

Contrairement à ce que le résumé laisse entendre, La pelouse de Camomille ne se centre pas sur ce dernier été. Au contraire, les vacances sont très vite abrégées, et le lecteur suit les différents personnages durant la guerre, au gré de leurs retrouvailles et de leurs aventures. Sucré, salé, poivré m'avait beaucoup plu et je voulais absolument lire d'autres ouvrages de cette auteure. Si La pelouse de camomille ne m'a pas autant plu, cela reste un très chouette roman. le ton est léger, mais le contexte est tout ce qu'il y a de plus sérieux, et c'est ce mélange que j'aime beaucoup. Je ne qualifierais pas le genre de chick lit, mais il y a ce côté aérien, détaché qui empêche le roman de n'être que historique. Les personnages badinent, flirtent, les sentiments amoureux régissent leur vie, et ce, malgré le les malheurs et l'environnement difficile. Dans Sucré, salé, poivré, c'était déjà le cas. En outre, ils ont, pour la plupart, une espèce de confiance en soi, de personnalité forte et déterminée qui me plaît beaucoup. Quoi qu'ils fassent, cette force leur permet de rebondir et, personnellement, j'aimerais en prendre de la graine. Mary Wesley me plaît définitivement beaucoup, et j'ai La resquilleuse qui m'attend dans ma PAL :)
Lien : http://leslecturesdecat.cana..
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Selon la quatrième de couverture, je pensais suivre les aventures estivales d'une bande de cousins chez leur oncle et tante. En réalité, nous suivons tous ces personnages durant la première année de la seconde guerre mondiale : les mobilisations, leurs amours, les bombardements…. Et cette période qui aurait pu être difficile à vivre se révèle pour quelques-uns d'entre eux un moment où tout est permis.
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Quarante-cinq ans plus tard, ils se souviennent…
Il se souviennent de ce fameux été 39, le dernier, celui qui scella le temps de l'insouciance et de leur jeunesse, pour certains même de leur adolescence.
Depuis des années, la grande et disharmonieuse maison de Cornouailles reçoit famille, neveux et amis, le temps d'une saison, celle des estivants et des bains de mer. Pour tous les cousins, c'est l'occasion de s'y retrouver et d'accomplir, comme un rite, les jeux devenus familiers, courses poursuites nocturnes sur le chemin de douanier, à pic, et surplombant la falaise, butinages et flirts innocents. Chaque année, tout le monde a un peu grandi.
La guerre est passée, certains s'en sont allés, mais reste, gravée dans leur mémoire, la pelouse de camomille, celle qui s'étendait quasiment jusqu'à la mer, délicieusement odorante et complice, complice de ces premiers amours, fantasmés, durables ou éphémères.

La suite ci-dessous :
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"La guerre a été très romantique", dira Helena. Après un ultime rassemblement autour de la fameuse pelouse de camomille, à l'été 39, les protagonistes vont être plongés dans une espèce de parenthèse enchantée, faisant voler en éclats tous leurs carcans moraux et leur côté guindé... Et si tout cela n'avait pour but que de lutter contre la peur ? Très british, gentiment amoral et plein d'ironie.
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