Spill zone

Il est vrai que s'il n'y avait plus de pépites à découvrir, les lectures de bd me paraîtraient très fade. Bref, il faut actuellement en lire 10 pour en déceler une de vraiment correcte qui nous emballe réellement. Ce comics en fait partie de par son originalité et par son traitement plutôt efficace.

Une ville tout entière a été détruite par une étrange catastrophe qui a altéré la réalité des environs. Il y a peu de survivants. Parmi eux, deux soeurs dont l'une est plongée dans un profond mutisme depuis les événements horrifiques. L'autre part à la chasse aux photos dans un environnement hostile et quadrillé par le gouvernement dans une zone à la Tchernobyl.

J'ai tout de suite été emballé par ce récit fort dynamique qui pose des bases très intéressantes. Cela accroche le lecteur. C'est un thriller fantastique très réussi et qui donne envie de connaître la suite. Ceux qui aiment Walking Dead apprécieront ce genre d'ambiance post-apocalyptique.

Il s'agit d'un récit dynamique avec beaucoup de couleurs vives. Il y a une bonne dose de fantastique avec les événements qui se déroulent dans la Spill zone. Pendant les premières pages, je me suis demandé où j'avais mis les pieds, mais l'auteur explicite la situation au cours du récit, et j'ai pris énormément de plaisir lors de ma lecture.
L'histoire est rythmée, l'intrigue est intéressante : que se passe-t-il réellement dans la Spill zone? Pourquoi d'autres pays veulent-ils récupérer du matériel dans cette région ? Qui est exactement Vespertine, la poupée ?
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Je connaissais de nom Scott Westerfeld pour sa série de romans ado Uglies qui avait beaucoup fait parler d'elle à sa sortie. Il s'adresse ici au même public avec un thriller paranormal inquiétant.

On entre dans le vif du sujet dès les premières pages en suivant la jeune Addison dans une ville étrange, faite de couleurs acidulées où il ne faut pas se fier aux apparences. Bien sûr, cette zone est gardée par l'armée américaine mais l'adolescente (ou jeune adulte on ne sait pas vraiment) connait le coin comme sa poche puisqu'elle y vit depuis l'enfance. L'histoire se déroule 3 ans après les faits et l'on en sait aussi peu que les autorités et Addison, si ce n'est les règles de survie fixées par la jeune femme au fur et à mesure de ses incursions illégales.

L'ensemble se lit bien mais laisse le lecteur dans un flou étrange très angoissant car on ne sait absolument pas ce que réserve la suite des évènements. La petite soeur d'Addison apparaît comme un personnage secondaire essentiel, de même que sa poupée avec qui elle dialogue par la pensée…

Du côté des dessins, ce comics américain a un trait très incisif et anguleux. Il m'a donné l'impression d'être dans un vieux jeu vidéo (un peu pixelisé). Par contre, j'ai beaucoup aimé le travail original des couleurs qui donne une lecture graphique plus fluide à mon sens.

Une série en 2 tomes seulement et dont j'attends le dénouement avec intérêt.
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Il y a trois ans, la petite ville de Ploughkeepsie a été frappée par d'étranges phénomènes. Personne ne sait vraiment ce qui s'est passé cette nuit-là. Face à tant d'incertitudes, la ville a aussitôt été mise en quarantaine par les autorités. Malgré l'interdiction de pénétrer dans la Spill Zone, Addie prend régulièrement le risque de s'y aventurer avec sa moto et son appareil photo, pour y prendre quelques clichés. Pour assurer sa survie et celle de sa petite soeur, la jeune fille revend ensuite ces étranges photos à des clients particulièrement demandeurs...


Dès les premières pages, Addison nous embarque pour nous faire découvrir ce qu'est devenue sa ville natale. Puis à travers ses étonnants clichés, on prend peu à peu conscience de ce qui s'y passe, trois ans après la catastrophe. On la sent encore très attachée, même si Ploughkeepsie n'est plus ce qu'elle était. Elle a beaucoup perdu cette nuit-là, et son personnage n'en est que plus touchant. J'ai beaucoup aimé suivre cette jeune héroïne, prête à dépasser ses limites pour protéger sa petite soeur.


Ploughkeepsie est une ville fantôme qu'on ne traverserait pour rien au monde tant elle fait froid dans le dos. Chaque fois qu'on met les pieds dans la Spill Zone aux côtés d'Addie, on plonge dans un monde bien étrange. Un monde fait de corps qui flottent, d'animaux imprévisibles et d'apparitions insolites. Cette ville est aussi terrifiante qu'envoûtante. Les phénomènes surnaturels qui nous sont décrits sont surprenants et originaux. Et finalement on n'a plus qu'une envie, celle de comprendre tous les mystères de la Spill Zone en explorant ses rues pas si désertes. Quitte à prendre quelques risques...


Mais les mystères et les bizarreries ne se trouvent pas seulement dans la Spill Zone et les questions se multiplient. On veut connaître les origines de la catastrophe et on tourne les pages plus fasciné que jamais. Il y a aussi la petite soeur d'Addie qui ne tarde pas à attirer notre attention. Lexa est l'une des survivantes et elle n'a pas reparlé depuis cette terrible nuit. C'est sans compter sa poupée Vespertine, dont la présence ne nous rassure pas vraiment non plus ...


Scott Westerfeld nous offre un scénario dynamique, mystérieux, étrange et délicieusement angoissant. J'ai d'autant plus apprécié les planches colorées, qui contraste avec ce contexte des plus sinistres. Ce premier volume est excellent. Il se dévore et j'ai très hâte d'avoir le second entre les mains. Celui-ci devrait d'ailleurs apporter toutes les réponses à nos questions puisqu'il s'agit d'une série en deux tomes. A suivre ...

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Une très bonne surprise pour ce comics aux éditions Rue de Sèvres ! Une histoire haletante du début à la fin dans ce premier tome, avec un mystère qui nous titille et nous fait frémir. La composition des pages est intéressantes : des couleurs classiques et plutôt sombres en dehors de la Spill zone... Mais dès que le personnage franchit les interdits, les couleurs deviennent multicolores comme si nous avions un filtre sur les yeux. Ce premier tome est rythmé tout en posant le début d'une histoire qu'on dévore ! Une bonne surprise, qui change du comics classique ! Hâte de lire les prochains tomes...
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Une ambiance post-apo très réussie, de l'adrénaline, des virées à moto, des mystères en tous genres, des zombies, des créatures dantesques et autres curiosités : on est servis ! L'ambiance frôle même l'horreur avec la poupée animée et assez terrifiante de Lexa, la petite soeur d'Addison. L'ensemble est palpitant à souhait, on en redemande !

[...]Un univers étrange, tenant, à la fois, des films d'apocalypse et des histoires de magie. J'ai été happé par l'histoire. À chaque page, j'avais envie de savoir. Que s'est-il passé ? Que se cache derrière ses événements ?[...]
Je me suis beaucoup amusé avec ce tome. J'ai particulièrement apprécié le personnage de Addie, qui, bien qu'assez classique, nous en avons déjà vu des Addie dans les séries et films américains, m'a été très sympathique. Et la tension est bien maintenue tout au long de l'album. En le refermant après l'avoir dévoré très vite, j'avais envie de lire la suite, même si la fin, avouons-le, n'est pas très originale.[...]
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: Les amateurs de lectures ados connaissent Scott Westerfeld pour ses succès, "Uglies", "Léviathan", certains très appréciés dans leur domaine SF, d'autres même primés.
Un nouveau scénario de l'auteur américain pour cette BD, "Spill Zone".
Le scénario de prime abord ne semble pas forcément original mais la mise en image un peu cinématographique et la narration accroche.

Cette Spill Zone est une zone infectée par une nuisance dont on ignore l'origine.
Une partie de New York est donc en quarantaine, cernée d'un dispositif de sécurité, juste humain.
Ceci nous permet de juger que la menace n'est pas volatile, mais que de questions.
Lla menace virale n'est plus aussi active puisque l'héroïne ne prend aucune protection particulière pour pénétrer dans la zone avec sa moto. Mais ceci ne rend pas la zone moins dangereuse pour autant car les infectés restent soumis. Pourquoi le virus ne s'étend pas?

Adisson "Addie", une ado ou voire jeune adulte, fan de photo, intrépide aussi, se lance dans des escapades sauvages afin de saisir des éléments par la photo de la Spill Zone.
Nous voyons ses modèles, une ville fantôme dont les quelques résidents sont tenus suspendus par des fils invisibles dans les airs comme des marionnettes.
Leur corps ne semblent plus habités d'une âme humaine et les animaux sont tout aussi exposés.
Nous ne savons pas encore ce que nous risquons mais nous allons rapidement nous en faire une idée claire.

L'influence du "virus", appelons le ainsi ou de l'entité, a des applications diverses et effrayantes, animant et déformant également les objets, jetant des chiens tout aussi déformés voire monstrueux aux trouses de l'intruse.
On ne sait pas exactement ce qui motive Addie a s'exposer ainsi, d'autant qu'elle a la responsabilité de sa petite soeur depuis que leurs parents succombèrent sous le virus.

Addie parle de clientèle pour ses photos et puis, il faut bien manger.
L'horreur semble avoir une valeur et un prix artistique, ça paie très cher.
Addie refuse de photographier ce que l'on appellera communément également des zombies, les gens qu'elle a connu dans un état de possession.
Celles-ci ont une cote plus élevée.

Scott Westerfeld sait ménager le fil de son aventure alors que tout semble étalé sur la table.
Le virus se trouve aussi logé dans la poupée de Lexa la petite soeur.

L'image nous livre des choses que l'héroïne ne peut deviner dans le silence permanent de sa petite soeur.
Le traitement des couleurs, vif, pastel, adoucit considérablement la réalité déformée, une bonne stratégie esthétique pour démontrer le chamboulement des lois de la physique. Même les nuits y sont colorées, ceci nous permet de nous resituer géographiquement.
Les temps partagés entre Lexa et sa poupée sont paradoxalement plus sombres.

Le petit cran qui monte, on paie Addie à y retourner et à récupérer un objet important (cela a l'air lié à "l'infection", l'information vient du Nord de la Corée, là où il y a eu une autre catastrophe).
Le lieu de l'extraction est aussi le lieu de travail de ses parents...
Instant émotion très dosé.

Une BD en 2 tomes qui en donne et qui en promet, tout n'est effectivement pas dévoilé, loin de là, la fin du tome 1 en témoigne.
Sympa, frissonnant et intrigant.
Une aventure à découvrir.

Une bande dessinée au scénario vraiment haletant, beaucoup de questions soulevées, une atmosphère angoissante... Vivement le tome 2 (sur 2)^^
Le seul bémol en ce qui me concerne ce sont les illustrations qui ne sont pas à mon goût...
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