Edit Wharton est un peu une figure imposée des blogs à bouquins, comme
Arto Paasilinna,
Tatiana de Rosnay,
Douglas Kennedy ou encore
Muriel Barbery et son hérisson.
Et
Xingu est sans doute l'opuscule le plus minuscule qu'on ait inscrit au répertoire des opuscules minuscules. Une cinquantaine de petites pages d'à peine 15 centimètres.
Un concentré d'humour et de férocité qui date de ... 1916.
Une nouvelle qui raconte l'une des mésaventures d'un club de vieilles chouettes érudites, snobs parmi les snobs de la kulture.
Car le Lunch Club est un club très fermé .
Un club où le plus important n'est pas d'être mais de paraître et surtout de ne pas faire de faute de goût.
Mais ces chipies aux dents cruelles et aux langues de vipères vont être victimes de leur propre snobisme, lorsqu'il sera question de
Xingu.
La chose dont il faut savoir parler même quand on ne sait pas trop de quoi il s'agit (oui, c'est un métier). Et vous que pensez-vous de
Xingu ?
Heureusement, dans ce dernier salon où l'on cause, le ridicule ne peut tuer.
Soit dit en passant, Edit Wharton a la dent cruelle et sa langue de vipère n'a rien à envier à celles qu'elle décrit si ironiquement !
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