Je suis forcée de le reconnaître, c'est couillu (ou ovairien) d'appeler son premier roman La Fin. Encore davantage de le commencer par ces premiers mots : La fin.
À quoi s'attendre étant donné les gentilles provocs de la promo de son auteur courageux et de dos ?
Vous me direz, c'est déjà un premier pas vers la reconnaissance de son patriarcat crasse, sa honte de l'être ! Oui, mais attention les chéri.e.s, à l'imparfait du subjonctif. Oui, l'on y défonce des étoiles noires à l'imparfait du subjonctif dans La Fin, et en musique, sur Black Star Dancing du père Noel et Blackstar de feu Bowie. Peut-être est-ce d'ailleurs pour cela que je mets à cette provoc plus longue encore que Be Here Now, l'album d'Oasis à la déception magnifique, la moyenne acceptable et bienveillante voulue par l'Éducation Nationale aux examens (les passages sur l'école sont les meilleurs du roman : Marius, dis-moi, c'est Paulina ou l'Éducation Nationale que tu veux anuser ?) : 12/20.
J'ai lu ça et là roman impudique. Quel contresens ! C'est tout l'inverse. Parle-nous de défoncer des bouches ou des entrées des artistes en levrette anale, Marius, moi je ne suis pas dupe, du moins je la devine ta sensibilité à fleur de peau !
Espèce de p'tite gigabyte, tu n'arrives pas à y entrer, dans celles qui en crèvent d'envie, tu n'arrives pas à insulter Paulina qui te l'intime : mais balance-le-lui, ton porc, que diable ! Bouh, lavette, sensible, fan de Pet Shop Boys et d'
Etienne Daho !
Mais crois-tu franchement que tout le monde t'ait compris ? Crois-tu même que les lecteurs se soient souvenus du dialogue du début et aient marché à ton twist final trop subtil pour les bienveillants aux 140 caractères ?
Allez, esthète musical et cinéphile, espèce de mec trop pudique, continue à écrire entre les lignes en 69 avec In The Mood For Love que tu aimes tant : dis-nous tout pour ne rien nous dire de toi, tu le fais si bien, mais écarte un peu, oui, vas-y, écartes-les un peu plus, dilate-les tes lignes ! Spread your lines like a fever, fan de BRMC ! To SPREAD YOUR LOVE LIKE A FEVER !
Promis, si tu vas au bout de ton idée, je noterai avec toute la palette de notes à ma disposition. Soit tu es le malade que je crains quand même un peu, et ce sera 0, soit tu es l'encore plus, le malade qui me fera jouir et mourir de rire (car ton roman est à crever de rire à condition de l'avoir noir, je parle de l'humour, pas du trou interdit de ta couverture), et ce sera 5/5.
Et promis, pas de 2/10 comme Elsa la jeune et jolie avait imaginé qualifier ta virilité ! (jeune, jolie mais violée : comme c'est curieux, personne n'en parle, ça vous choque pas davantage que Paulina et Emeline qui demandent à se faire insulter pendant l'acte ? Oui, le féminisme a définitivement gagné, tu as raison Eric…)
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