AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4,02

sur 27 notes
5
8 avis
4
9 avis
3
4 avis
2
0 avis
1
1 avis
Il y a quelques jours, une belle réception est arrivée à bord plus précisément au Liban avec les deux exemplaires de Marius William La fin (Face A : La malveillance) et La fin (Face B : La bienveillance).
Merci pour la confiance accordée.
Dans un premier temps, c'est avec bien sûr le premier tome qu'il est question dans cette chronique.
Il convient de préciser que ce roman s'adresse à un public averti.
Une première de couverture assez basique qui représente peut-être le bout du tunnel…, un titre qui pique la curiosité pour terminer avec un plat verso assez explosif lequel promet visiblement un ensemble de thématiques intéressantes et actuelles. de quoi inciter le lecteur à vouloir s'y mettre rapidement.
La fin (Face A : La malveillance) est une invitation à un Rallye livresque qui se lit à une cadence plutôt rythmée, qui freine sa vitesse de temps à autre sur sa frénésie de l'amour pour bondir sur des références de cinéma, de musique allant jusqu'à évoquer l'éducation nationale et même les réseaux sociaux, etc. Je pense que tout lecteur pourrait s'y retrouver avec un brin de nostalgie à soi, il y a de quoi de valser entre les pages et de quoi se projeter dans une cinémathèque. Une riche variante y est exposée…
En de courts chapitres ou plus ou moins longs, une page s'ouvre pour nous faire tressaillir et une autre se referme pour nous faire réfléchir, et ceci avec un pavé de plus 450 pages .
Marius William écrit en toute transparence sur la sexualité, sans aucune once de pudeur au risque de choquer, déstabiliser voir répugner le lecteur, mais c'est du William tout simplement en toute franchise, sans détour. Il faut juste comprendre le pourquoi de cette écriture à coeur et corps ouvert avec tout ce qu'un homme peut ressentir que ce soit de la hargne, rage, mais aussi de la douceur et humilité lesquelles trahissent son désarroi .
D'une cadence assez tonique à croire qu'on sombre avec William dans la folie tant sa plume atteint son paroxysme tantôt délicate et tantôt limite vulgaire voir bestial et répétive , déposant des MOTS et des MAUX pour ressortir sa souffrance et sa détresse tout comme sa jouissance et le plaisir qu'il en décuple parfois lors de ses rencontres.
C'est une torture qui le vide de son intérieur, un mal-être puissant, un tourbillon de pensées confuses, parasitaires qui se dévoilent nous laissant paralysés dans certains passages ne sachant que penser…
Ce livre est une palette de ressentis de toutes sortes, aucune raison de les citer à vous de les découvrir avec William Marius à la plume bien maitrisée pour un récit aussi tourbillonnant.
C'est un roman assez particulier qui s'amuse à nous dérouter, perturber, avec un partage de tendances cinémagraphiques ou musicales, mais à en rire également, car Marius William a pensé à TOUT.
À très vite pour le second avis lecture !
Lien : http://chroniqueuse6.canalbl..
Commenter  J’apprécie          260
Et voilà qu'arrive ce livre brutal, perturbant...

Un texte loin de cette littérature aseptisée où tout doit être politiquement correct ! Oui c'est un livre dérangeant, cru, un héros qui crie sa colère, un livre plein de fulgurances pornographiques. De fulgurances tout court.

Un héros blessé par les femmes avec qui il a vécu, un héros complexe. Des moments où nous, lecteurs, nous devons nous accrocher !...

Le jeune petit vieux que je suis a bien sûr été choqué, énervé, et en colère contre certains propos de l'auteur ! ...

On pourrait quitter le texte ! Mais on est pris par cette spirale vertigineuse où on se perd, un peu, on ne comprend pas tout, on est ballottés comme dans un grand huit à la foire !

Mais il n'y a pas que ça... derrière toutes ces outrances, une âme écorchée se cache ainsi qu'une timidité, un désir d'amour vrai et, oui, aussi une certaine mélancolie...

Un héros qui n'est pas en harmonie avec le monde dans lequel il vit.

Son métier d'enseignant l'amène vers des propos tant cinglants qu'hilarants sur l'Education Nationale.
De belles critiques de film musicales, de beaux textes poétiques qui parlent entre les lignes d'amour ponctuent aussi ce livre !

Au terme de cette petite critique, j'invite les futurs lecteurs à oser plonger dans cette littérature déroutante, passer au travers, et accueillir toutes ces outrances, puis découvrir enfin ce que cet auteur montre : son héros tel qu'il est, dans sa nudité, avec ses blessures.

En ce temps de l'immédiateté, prenons le temps de lire ce gros et dense ouvrage, d'y revenir et d'accepter d'être bousculés, mais surtout d'être portés par une écriture pleine de fougue, de poésie. Et d'humour.
Commenter  J’apprécie          181
Je suis forcée de le reconnaître, c'est couillu (ou ovairien) d'appeler son premier roman La Fin. Encore davantage de le commencer par ces premiers mots : La fin.

À quoi s'attendre étant donné les gentilles provocs de la promo de son auteur courageux et de dos ?

Vous me direz, c'est déjà un premier pas vers la reconnaissance de son patriarcat crasse, sa honte de l'être ! Oui, mais attention les chéri.e.s, à l'imparfait du subjonctif. Oui, l'on y défonce des étoiles noires à l'imparfait du subjonctif dans La Fin, et en musique, sur Black Star Dancing du père Noel et Blackstar de feu Bowie. Peut-être est-ce d'ailleurs pour cela que je mets à cette provoc plus longue encore que Be Here Now, l'album d'Oasis à la déception magnifique, la moyenne acceptable et bienveillante voulue par l'Éducation Nationale aux examens (les passages sur l'école sont les meilleurs du roman : Marius, dis-moi, c'est Paulina ou l'Éducation Nationale que tu veux anuser ?) : 12/20.

J'ai lu ça et là roman impudique. Quel contresens ! C'est tout l'inverse. Parle-nous de défoncer des bouches ou des entrées des artistes en levrette anale, Marius, moi je ne suis pas dupe, du moins je la devine ta sensibilité à fleur de peau !

Espèce de p'tite gigabyte, tu n'arrives pas à y entrer, dans celles qui en crèvent d'envie, tu n'arrives pas à insulter Paulina qui te l'intime : mais balance-le-lui, ton porc, que diable ! Bouh, lavette, sensible, fan de Pet Shop Boys et d'Etienne Daho !

Mais crois-tu franchement que tout le monde t'ait compris ? Crois-tu même que les lecteurs se soient souvenus du dialogue du début et aient marché à ton twist final trop subtil pour les bienveillants aux 140 caractères ?

Allez, esthète musical et cinéphile, espèce de mec trop pudique, continue à écrire entre les lignes en 69 avec In The Mood For Love que tu aimes tant : dis-nous tout pour ne rien nous dire de toi, tu le fais si bien, mais écarte un peu, oui, vas-y, écartes-les un peu plus, dilate-les tes lignes ! Spread your lines like a fever, fan de BRMC ! To SPREAD YOUR LOVE LIKE A FEVER !

Promis, si tu vas au bout de ton idée, je noterai avec toute la palette de notes à ma disposition. Soit tu es le malade que je crains quand même un peu, et ce sera 0, soit tu es l'encore plus, le malade qui me fera jouir et mourir de rire (car ton roman est à crever de rire à condition de l'avoir noir, je parle de l'humour, pas du trou interdit de ta couverture), et ce sera 5/5.

Et promis, pas de 2/10 comme Elsa la jeune et jolie avait imaginé qualifier ta virilité ! (jeune, jolie mais violée : comme c'est curieux, personne n'en parle, ça vous choque pas davantage que Paulina et Emeline qui demandent à se faire insulter pendant l'acte ? Oui, le féminisme a définitivement gagné, tu as raison Eric…)
Lien : https://www.facebook.com/mer..
Commenter  J’apprécie          151
La lecture a commencé par la confusion, d'une part avec une plume fluide, mais d'autre part avec des références obscures et floues, et s'est même poursuivie de manière plus confuse et troublante encore mais portée par le sens de l'humour de l'auteur. Je me suis arrêtée plusieurs fois pour me demander si c'était ma faute si j'étais perdue ou si c'était le but de l'auteur.

Cependant, à un moment donné, il devient clair que l'auteur nous manipule pour déclencher la réponse émotionnelle du public. Réponse émotionnelle ? Allons-y ! Passer par les mêmes sentiments que William, vivre ses souffrances et ses plaisirs, sa bienveillance et son pardon, ses passions pour la musique et le cinéma. le constat que personne ne vous écoute, ne vous lit. L'accompagner et ressentir sa recherche permanente d'amour, bouillonner de sa réflexion excessive sur chaque détail ; oui, vous ressentirez la même complexité dans votre esprit que dans celui de William. Et le livre sert en effet parfaitement cet objectif - vous aurez beaucoup de pensées, de confusions, de perturbations, de questions, d'espoirs aussi.
Bien que pistes soient données avec parcimonie par l'auteur, il appartient au lecteur de devenir actif dans sa lecture en interprétant ces signes... et donc un autre flux de questions se pose à la fin de la face A.

J'ai donc hâte de lire la face B pour aller jusqu'à la fin... de la fin.
Commenter  J’apprécie          121
Ô misère de misère! Mazette de mazette! Voilà ce que je me suis dit à l'encontre du personnage. William est plus que torturé. Il est imbu de lui-même (donc imbuvable) et il aime s'entendre réfléchir. Il dissèque tellement tout que même le mot le plus simple devient compliqué. Qui répond à un mail de deux lignes par une dizaine de pages signées "Intrinsèquement"? Bien que non-violente, j'ai eu des pulsions de meurtre envers lui. Et, c'est peu de le dire. du moins, au début.
Ne vous méprenez pas, c'est tout simplement sa seconde nature. Au fil de la lecture, nous découvrons un homme torturé. Timoré. Un homme pour qui le chemin le plus simple pour aller d'un endroit à un autre, est forcément tortueux. Pourquoi faire simple, quand on peut faire compliqué? Telle est sa devise. Il anticipe tous ses faits et gestes. Nous avons tous pensé, un jour, "et si...". William le décline à l'infini pour chaque action. Ce qui rend chèvre n'importe qui. Lui, le vit très bien. Finalement, c'est un homme attachant qui vit à travers ses rêves.
Nous allons de découverte en découverte sur la vie du personnage. Même sa sexualité est passée au crible et analysée à l'infini. Avec beaucoup de sincérité finalement. Nous découvrons le monde de sa musique. de ses séries télévisées. Surtout, nous découvrons sous un angle pour le moins compliqué, les arcanes de la comptabilité. de l'Education Nationale. Avec beaucoup d'humour. Quand nous refermons ce livre, nous sommes finalement reconnaissants envers la terre entière d'avoir une vie si simple.
Commenter  J’apprécie          120
Il est assez difficile de résumer _La fin_ en quelques mots : _La fin_ n'est pas seulement quelques mots, c'est un roman qui emporte le lecteur dans un tourbillon d'idées, un courant de conscience parfois un peu fou, qui nous emmène à suivre un personnage qu'on ne comprend pas toujours mais qu'on ne lâche jamais ; celui-ci nous embarque, sans ménagement parfois, dans les profondeurs de l'âme humaine et de la musique rock. C'est un roman à bout de souffle, qui donne envie de savoir ce que la face B propose, cette face B qui dans la musique est censée présenter l'artiste sans concessions…
Commenter  J’apprécie          110
Non, là, désolée, mais, vraiment, c'est pas possible.
Ce Service Presse, je ne peux pas aller au bout.

Tout simplement, le récit ne prend pas sens, n'a aucun sens et ne peut pas en trouver…
La syntaxe, tout d'abord est impossible à suivre : Phrases longues d'une page entière, capables de brasser tout ensemble des références cinématographiques et le programme des ESPEE tout en évoquant la sexualité du narrateur, le tout truffé de fautes de frappe saisissantes…

Les idées se mélangent, les pensées sont disposées en vrac, l'intrigue me semble inexistante.

Désolée pour l'auteur, mais je ne suis pas convaincue du tout, ni par la face A, ni par la face B, deux pavés indigestes qui me restent sur l'estomac. Ce sera un abandon pour moi, un vrai de vrai, comme j'en vis rarement. La vie de lecteur est trop courte !

Pour encore plus d'échanges, rejoignez-moi sur instagram !
Lien : http://www.instagram.com/les..
Commenter  J’apprécie          100
Ce premier roman ne laisse pas indifférent, c'est le moins que l'on puisse dire!!!
Le style est maitrisé même si des essais stylistiques ont été testés par l'auteur qui ne sont pour ma part pas toujours les bienvenus. Mais c'est tout à l'honneur de ce dernier d'avoir tenté de rompre avec les codes traditionnels.
Plusieurs sentiments me traversent en écrivant ces lignes; je vous les livre comme ils viennent, sans ordre pré-établi, sans logique: moderne, désopilant, désabusé, original, intéressant mais inintéressant parfois, hot, plus qu'osé, bien en dessous de la ceinture, cru et voir plus encore, réaliste, maîtrisé, captivant, j'ai été envieux souvent, irrésistiblement drôle parfois, captivant et j'en oublie...
Vous l'aurez compris, ce livre n'est à première vue pas ma tasse de thé mais j'ai pris plaisir à le lire et à le dévorer lentement, j'attends maintenant avec délectation la face B qui je l'espère sera à la hauteur de mes attentes... (la fin de la Fin n'étant que le début de la suite de la Face B avant la véritable fin des 2 Fin(s), du moins je l'espère!)
Bonne lecture et on en reparle!!!
Commenter  J’apprécie          100
Clairement le côté trash des retranscriptions des ébats sexuels a été le point du livre ou je n'ai pas accroché. Je trouve cependant qu'elles sont nécessaires et expriment la déception des relations passées.
On se retrouve parfois dans ce personnage, on s'attache, on sent cette souffrance qu'il a en lui. Une souffrance qui est exprimée d'une manière originale à laquelle on adhère ou non. C'est un mélange de douceur, délicatesse à petite dose qui correspond à ce que j'adore dans un livre. Surtout lorsque le personnage se livre dans sa vision de la vie et de l'amour avec un côté maladroit. William est passionné, rancunier et le montre à sa façon. Il se confie également sur sa famille avec de beaux souvenirs qu'il garde en mémoire. Il y a également le coté musical et professionnel qui s'adresse peut-être à des personnes plus aguerries face à des références propres aux goûts du personnage et un jargon administratif. Mais ceci est plaisant à découvrir ou redécouvrir.
En conclusion, on attend surtout la face B pour découvrir la suite de ses aventures amoureuses. Cette imprévisible volte-face arrivera-t-elle ?
Commenter  J’apprécie          100
Bonsoir à toi qui passe par là. Ce soir, c'est une chronique particulière que je vous partage, lu en parallèle à mes autres lectures 1jour/1livre, le volume étant dense. "La fin" de Marius William est la face A d'une série en 2 volumes, la face b étant prévue pour cet été. L'auteur signe un premier ouvrage déroutant par sa forme, dérangeant par son contenu mais qui ne laisse pas indifférent. Un livre-ovni difficile à chroniquer car il s'agit plutôt d'une expérience à vivre, un peu comparable dans sa forme perturbante à " Enter the void " de Gaspar Noé. On se retrouve face à un mec névrosé, hypocondriaque, accro au cul, à Meetic et aux relations épistolaires. William est un mec narcissique, qui étale sa culture, méprise les provinciales, un mec profondément paumé au niveau affectif avec un gros soucis à régler avec la gente féminine mais aussi romantique, trash, fragile, excessif, passionné, prof sérieux, rock. Vous l'avez compris, un personnage indéfinissable et difficile à cerner. le récit nous entraîne dans le patchwork des relations de William ponctué de critiques musicales, cinématographiques et de conversations Meetic. Et puis, il y a Charlotte, son grand amour, le paradis perdu. Il faudra vous laisser porter dans ce jeu sous LSD de flash-backs décousus pour mieux vous perdre dans son esprit malade. Je suis passée par plusieurs émotions, l'empathie par ce sentiment de connaitre le personnage tant je me retrouvais dans ses goûts, la peur d'un être aussi excessif, le dégoût lors d'un passage cru avec Paulina où j'ai manqué de décrocher, l'admiration quand l'écriture se veut douce et plus ancrée. Quoi qu'il en soit, j'ai eu envie d'aller au bout de ma lecture là où j'aurais abandonné si il n'y avait qu'une volonté de choquer. Je ne sais pas où l'auteur veut nous mener, j'attends la face b mais j'ai été touchée par l'authenticité de cette écriture nous plongeant dans l'intime, dans ce qu'il a parfois de plus animal en nous et par la plume folle qui m'a évoquée Miller ou Bukowski.
Lien : http://monprecieuxlivre.wixs..
Commenter  J’apprécie          91


Acheter ce livre sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten


Lecteurs (35) Voir plus



Quiz Voir plus

Des animaux et des chansons (2)

Mais ça fait ces cinquante lieues Dans une nuit à queue leu leu Dès que ça flaire une ripaille De morts sur un champ de bataille Dès que la peur hante les rues Les loups s'en viennent la nuit venue, alors ?

Gérard Manset
Georges Brassens
Pierre Perret
Serge Reggiani

8 questions
52 lecteurs ont répondu
Thèmes : chanson française , animaux , interprète , musiqueCréer un quiz sur ce livre

{* *}